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Par Michel53 le 13 Août 2014 à 10:23
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
J’étais un enfant presque heureux
Nourri de caresses et de jeux
Je voletais sur un nuage
Qui s’effilochait quelque peu
Quand je recherchais dans tes yeux
Un brin de tendresse au passageÀ coups de baisers dans le cou
Une mère a le coeur trop doux
On a parfois besoin d’orage
Mais ton silence était partout
Alors il m’est venu le goût
Pour les ruades et les truquagesJe tremblais de la tête aux pieds
À l’idée de te ressembler
J’apprivoisais l’indifférence
Je faisais semblant d’ignorer
Ton existence à nos côtés
Mais je souffrais de ton absenceÀ force d’en pleurer la nuit
Je ne t’ai plus aimé depuis
Tu n’aurais jamais dû te taire
Si vraiment tu m’avais chéri
Une parole aurait suffi
Tu serais devenu mon père
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Par Michel53 le 6 Septembre 2014 à 18:00
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi en duo avec Fati
Où sont tes mots-caresses ?
Je n’entends plus ta voix.
Me parles-tu encore ?Tu es devenu sourd
À tout ce que je dis.
Tu ne m’écoutes plus.Je t’aime aujourd’hui
Jusqu’à demain.
T’aimerai-je demain
Jusqu’au bout de ma vie ?Dès que je me réveille
Je te cherche partout.
Me fuirais-tu déjà ?Quand tu ouvres les yeux
Tu ne fais que me voir.
Mais me regardes-tu ?Je t’aime aujourd’hui
Jusqu’à demain.
T’aimerai-je demain
Jusqu’au bout de ma vie ?Je vis de ta présence
Je marche sur tes pas
Je ne suis rien sans toi.Qu’il était long le temps
De retrouver l’envie
De te frôler la main…Je t’aime aujourd’hui
Moins que demain.
Je t'aimerai demain
Jusqu’au bout de ma vie ?Reprends confiance en moi.
Vois, je te tends les bras.
Je n’attendais que ça.
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Par Michel53 le 5 Janvier 2016 à 10:45
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « VEUX-TU ETRE MON AMI D'ENFANCE »
Veux-tu être mon ami d’enfance
Le mien c’est bien trop mal conduit
N’a pas donné signe de vie
Ne m’a pas suivi jusqu’iciJe te dirai le ciel qui m’a vu naître
Les matins bleus dans le jardin douillet
Les mots naïfs de tes précieuses lettres
Quand tu partais pour le mois de juilletJe te dirai nos jeudis pigeon-vole
Nos yeux gourmands à l’instant du goûter
Les punitions et le maître d’école
Qui sentait l’encre et l’éponge mouilléeVeux-tu être mon ami d’enfance
Celui qui ne m’a pas quitté
Qui a grandi à mes côtés
Mais m’a toujours un peu manquéJe te dirai les chaudes promenades
Dans les rochers au-dessus de chez moi
Les doigts noircis par le jus de grenade
Les cris des filles et nos premiers émoisJe te dirai nos fâcheries faciles
Nos beaux détours pour nous réconcilier
L’oreille en feu et la main malhabile
Sous les draps frais des troubles nuits d’étéVeux-tu être mon ami d’enfance
Celui qui défiera l’oubli
Qui réinventera nos vies
Nos souvenirs à l’infiniDis, tu veux bien
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Par Michel53 le 6 Janvier 2016 à 18:58
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Elle me cache son visage
Sous un masque de tragédie
Et je ne sais pas davantage
Pourquoi c’est moi qu’elle a choisiElle est toujours là qui me guette
Me pince et me fait trébucher
Souvent sur moi elle se jette
M’étreint au point de m’étouffer
Elle exige que je m’attarde
Sur sa poitrine décharnée
Et si un soir je n’y prends garde
L’aube me réveille à ses piedsElle inocule dans mes veines
Des poisons qu’elle a concoctés
Me paralyse et puis m’entraîne
À courir mille et un dangers
J’ai beau implorer sa patience
Je sens qu’elle viendra bientôt
À bout de mes moindres défenses
Ses ongles me griffent le dosSes volontés me désarçonnent
Je ne tiens presque plus debout
Mais sa voix funèbre m’ordonne
De ne pas plier sous ses coups
Vous êtes laide et famélique
Avide et pitoyable aussi
Il est trop tôt pour que j’abdique
Allez voir ailleurs si j’y suisNe me poussez pas vers l’abîme
J’aime la vie ouvrez les yeux
Il y a tant d’autres victimes
Qui ne demanderont pas mieux
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Par Michel53 le 24 Janvier 2016 à 16:43
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « UNE BALLE AU COEUR »
Quand ton sommeil est le plus fort
Je ne te reconnais jamais
Je sais que ton amour est mort
Sinon tu te réveillerais
Pourtant je ne peux pas y croire
Les apparences m’ont trompé
Puisqu’il me reste cet espoir
Qui ne veut pas m’abandonnerTu es la larme sur ma joue
Tu es le cerne sous mes yeux
De tous les rôles que tu joues
C’est celui qui te va le mieux
J’aimerais tant pouvoir me dire
Que j’ai l’impression de t’aimer
Par amour ou pour le plaisir
Ou par peur de te remplacerTu es le mur de ma prison
Infranchissable et quotidien
Faut-il que j’y heurte mon front
Ou dois-je rebrousser chemin
Mon seul espoir en attendant
Consiste à me tenir debout
Si je te hais le plus souvent
C’est pour ne pas devenir fouJe t’aime et j’en meurs lentement
J’ai mis une arme entre tes mains
Et tu t’en sers inconsciemment
Le moindre de tes mots m’atteint
Chaque jour plus indifférent
Lorsqu’il ne se fait pas moqueur
Ton regard me blesse en passant
Aussi froid qu’une balle au cœurTon regard me blesse en passant
Aussi froid qu’une balle au cœur
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Par Michel53 le 5 Février 2016 à 16:15
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Quand tu me reconduis jusqu'à ta porte
Quand tu l'as refermée sur moi ta porte
Je reste au garde-à-vous devant ta porte
Comme si tu allais la rouvrir cette porteJe lève mon regard sur ta fenêtre
Et comme une paupière à ta fenêtre
Se ferme ton rideau sur ta fenêtre
Je sais que tu t'endors quand s'éteint ta fenêtreÊtre ton ombre
Et vivre au fil de toi en glissant sur ta route
Être ton ombre
C'est tout ce que je veux sans l'ombre d'un seul douteQuand tu as des ennuis ou de la peine
Je tente d'apaiser ton âme en peine
Si je n'y parviens pas j'ai de la peine
Et c'est toi qui me prends dans tes bras pour la peineTu déguises ta vie en belle histoire
J'écoute jusqu'au bout ta folle histoire
Mais il manque un chapitre à ton histoire
Car tu ne parles pas de moi dans cette histoireÊtre ton ombre
Et ne peser sur toi pas plus qu'un brin de paille
Être ton ombre
C'est tout ce que je veux sans l'ombre d'une faille
Vaille que vaille
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Par Michel53 le 7 Février 2016 à 20:49
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
L’air était figé
Le sable noir
La mer calmée
Rampait sous les reflets du soirAu creux d’un bateau
Abandonnés
Les pieds dans l’eau
Ils regardaient le ciel tomberEt toi tu m’écoutes
Les yeux fermés
Et toi tu m’écoutes
ChanterAu cœur de la nuit
Comme des fleurs
Au fond d’un puits
Perlaient des gouttes de couleurIls dormaient déjà
Quand la marée
Les emporta
Vers des lointains d’éternitéEt toi tu m’écoutes
Presque attendrie
Et toi tu m’écoutes
MerciLe matin gelé
Sous son manteau
S’est ébroué
En mille éclats de cris d’oiseauxIls ont disparu
À l’horizon
On ne vit plus
Qu’une nuée de papillonsEt toi tu m’écoutes
Un peu perdue
Et toi tu m’écoutes
Déçue
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Par Michel53 le 9 Février 2016 à 17:22
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Je me consume sous tes yeux
Comme un sorcier sur un bûcher
Tu m'as immolé par le feu
À ton intouchable beautéAurais-je un jour offensé
Un dieu sans compassion
Pour avoir mérité
La mort par combustionJe suis pendu à ton sourire
Un nœud de corde autour du cou
Tu peux m'étrangler ou bien pire
Ouvrir la trappe sur le trouMais que n'ai-je donc pas fait
À ce dieu sans pardon
Qui m'envoie au gibet
Pourrir à MontfauconJe m'écartèle sur ton corps
Lié aux quatre coins du lit
Tu as décidé de mon sort
M'as condamné au piloriQui est ce dieu sans pitié
Est-il devenu fou
Suffirait-il d'aimer
Pour encourir la roueJe vis cloué à tes caresses
À tes fourches patibulaires
Du bout des ongles tu me laisses
Les bras en croix rue du CalvaireQuel est le mode d'emploi
De ce dieu sans merci
Mais Dieu n'existe pas
Mais Dieu n'existe pas
C'est lui qui me l'a dit
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Par Michel53 le 19 Février 2016 à 14:18
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi / Marceau Piana
Je rêvais dans ton lit
Mais les yeux grands ouverts j'écoutais le silence
Sur l'oreiller meurtri
J'épargnais de ton corps la fragile fragrance
C'était doux
C'était bon
C'était fou
J'épelais ton prénom
J'épelais ton prénomJe parlais dans ton lit
Pourtant j'avais perdu le goût de l'éloquence
Dans les plis de ton lit
Je flânais sur les quais des bateaux en partance
Tout peureux
Tout petit
Tout frileux
Je poursuivais l'oubli
Je poursuivais l'oubliJe marchais sur ton lit
En méandres confus j'empruntais ton sillage
Sur les draps de ton lit
Mes doigts recomposaient les traits de ton visage
Plus charmant
Plus parfait
Plus aimant
Qu'il ne le fut jamais
Qu'il ne le fut jamaisJ'habitais dans ton lit
Il flottait dans la chambre un air d'invraisemblance
Ni le temps ni la vie
N'ont su apprivoiser le néant de l'absence
Il fait gris
Il fait froid
Il fait nuit
Je m'endors... attends-moi
Attends-moi
8 commentaires -
Par Michel53 le 29 Février 2016 à 20:55
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
C’est peut-être risible
Commode quelquefois
Le plus souvent terrible
Mais qui s’en aperçoit
Et bien qu’inaccessible
Je m’enferme chez moi
Je suis l’homme invisible
Par pitié parlez-moiJe vis toujours seul comme un sauvage
Personne à qui donner la main
Je vous ferais peur et c’est dommage
Si je vous caressais soudainJ’ai perdu la clé de la formule
Qui me permettait à mon gré
De redevenir sans préambule
Un simple obstacle à contournerC’est peut-être risible
Pratique quelquefois
Le plus souvent horrible
Mais qui s’en aperçoit
Je suis presque invincible
Mais n’en profite pas
Je suis l’homme invisible
Par pitié touchez-moiJ’aurais supporté ma transparence
Si je ne t’avais rencontrée
N’être que du vent c’est peu de chance
Quand on voudrait se faire aimerTu ne connaîtras pas mon visage
Moi-même je l’ai oublié
Passif et voyeur sans mes bandages
Je vieillirai à tes côtésC’est peut-être risible
Enviable quelquefois
Le plus souvent pénible
Mais qui s’en aperçoit
Je fais tout mon possible
Pour garder mon sang-froid
Mais c’est irréversibleJe suis l’homme invisible
Par pitié voyez-moiJe suis l’homme invisible
Par pitié voyez-moi
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Par Michel53 le 1 Mars 2016 à 19:21
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Si je pouvais mourir de rire
Avec des larmes plein les yeux
Dans un dernier cri de plaisir
Apoplectique mais heureuxJ'ai l'impression d'être moins seul
Lorsque je t'abandonne un peuSi je pouvais mourir de froid
Somnambule en hypothermie
Statue de cristal sur le toit
D'une datcha en SibérieJe me sens de plus en plus seul
Comme en prison entre tes brasSi je pouvais mourir de peur
Devant le canon d'un fusil
Victime d'un arrêt du cœur
Par manque d'instinct de survieTu m'as appris à vivre seul
Quand j'ai cru que nous étions deuxSi je pouvais mourir d'aimer
De luxure et de frénésie
Sous les assauts incontrôlés
D'une voisine inassouvieJe suis désespérément seul
Et je m'étiole auprès de toiSi je pouvais mourir d'ivresse
D'excès de romanée-conti
Mais j'ai attrapé la tristesse
Une funeste maladieJe voudrais tant n'être plus seul
Tu es mon vœu pieux un peu vieux
3 commentaires -
Par Michel53 le 2 Mars 2016 à 17:58
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Les chats ne chassent plus ils cherchent à se cacher
L'hiver vociférant violente la vallée
Des cris criblent les cœurs de leurs cordes cassées
Des bombes rebondissent au bord des barbelésLa guerre existe
La guerre existeLe vent voit s'envoler des vautours éventrés
Des corps comblent les creux des caveaux cabossés
Des bras branlent brûlants sur des barreaux brisés
Des formes floues s'effondrent à demi disloquéesLa guerre existe
La guerre existeDes mains s'emmêlent immondes en armée momifiée
Leurs doigts scandent une ronde où dansent les damnés
Les fusils qu'ils fourbissent enflamment les bûchers
Où nos filles effarées s'affaissent crucifiéesLa guerre existe
La guerre existeMa mère emmène-moi aux mers immaculées
Dont tu parlais parfois pour te faire pardonner
Je tombe de ces tombes où tu n'es pas tombée
Sauve-moi de mes rêves et viens me délivrerLa guerre existe
Ha tu croyais m'épargner
Mais la guerre existe
Que ne suis-je mort-né
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Par Michel53 le 4 Mars 2016 à 10:01
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Je suis sûr que tu existes
Qu’un jour tu me rejoindras
Que toi aussi tu résistes
À tout ce qui n’est pas moi
Sauras-tu me reconnaître
Quand se croiseront nos vies
Te laisserai-je peut-être
Passer sans avoir comprisQu’on ne vienne pas me dire
Que tu es déjà venue
Que je n’ai fait que détruire
Ce qui m’était dévolu
Qu’on ne me fasse pas croire
Que tu es mon invention
Un vieux rêve dérisoire
Pour garder mes illusionsBien sûr j’ai vu des mirages
Je pensais t’avoir trouvée
Mais ces amours de passage
Ne m’étaient pas destinés
De ton côté je suppose
Que tu as dû te tromper
Endurer les mêmes choses
Sans jamais désespérerÇa n’a pas été facile
Ces multiples déceptions
Sûrement pas inutile
Ce temps de préparation
J’ai calmé mes exigences
Aiguisé mes jugements
Émoussé mon impatience
Tu peux venir je t’attends
2 commentaires -
Par Michel53 le 5 Mars 2016 à 15:16
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi Avec la voix de Fati
Prendre le train et dire adieu à sa jeunesse
Jeter la clé du coffret de ses souvenirs
Sans un regret fermer les yeux sur les promesses
Et les espoirs d’un insaisissable avenirEt puis partir
Et puis partirTout effacer jusqu’aux témoins de ses victoires
Tout pardonner même ce qui ne compte pas
Tirer un trait sur ses moindres rêves de gloire
Sans s’accrocher à ce qui ne résiste pasEt puis partir
Et puis partirChercher plus loin pour oublier un jour peut-être
Qu’on aime en vain depuis bien trop longtemps déjà
Brûler sa vie en la faisant soudain renaître
Apercevoir d’autres saisons entre ses doigtsEt puis partir
Et puis partirTarir sa peur en contemplant un ciel d’orage
Et réapprendre à se coucher près d’un ruisseau
Calmer sa faim quelques instants ou davantage
Courir le vent comme la voile d’un bateauEt puis partir
Enfin partir
Ou bien mourir
2 commentaires -
Par Michel53 le 5 Mars 2016 à 16:44
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Pour entrer chez toi
Il fallait trouver le sentier
Grimper à l'assaut d'un rocher
Et enfin se déshabiller
Mais ce n'était pas
Pour plus d'originalité
C'est qu'il nous fallait traverser
La cascadeElle tombait devant chez toi
Comme un rideau de perles d'eau
Qui ne se tirait certes pas
Qu'on passait en courbant le dosParvenus chez toi
On s'étendait devant le feu
Et tout en séchant peu à peu
On caressait tes chats frileux
On ne parlait pas
C'était devenu presque un jeu
Arbitré par le rythme de
La cascadeTu t'offrais doucement à nous
Qui ne formions plus qu'un seul corps
Lame de fond sur sable doux
Tu nous aimais jusqu'à l'auroreAu petit matin
On rallumait le feu de bois
On buvait un verr' de lait froid
En riant de n'importe quoi
Mais c'était la fin
D'un monde qu'on laissait chez toi
Qui se terminait chaque fois
En cascadeJe n'ai jamais su retrouver
Le chemin qui mène chez toi
Mais ce parfum de bois mouillé
Je ne l'ai pas rêvé je croisNon je n'ai jamais su retrouver
Le chemin qui mène chez toi
Mais ce parfum de bois mouillé
Je ne l'ai pas rêvé je crois
1 commentaire -
Par Michel53 le 6 Mars 2016 à 20:59
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi En duo avec Héloïse
Où es-tu
Je te cherche partout
Par les rues
Les dos-d'âne et les trousJe suis là
Mais tu ne me vois plus
C'est bien moi
Aurais-tu la berlueSi tu m'aimes
Ne te trompe pas de graine
Si tu sèmes
La récolte est incertaineQue fais-tu
Mon miroir transparent
Pleures-tu
Derrière un paraventJe souris
J'étrangle mes poupées
Aucun cri
Ne leur a échappéSi tu m'aimes
Ne te trompe pas de graine
Si tu sèmes
La récolte est incertaineM'entends-tu
Je vais grincer des dents
J'ai perdu
Quelque part nos enfantsCalme-toi
Je les avais rangés
Tous les trois
Dans un coin du grenierSi tu m'aimes
Ne te trompe pas de graine
Si tu sèmes
La récolte est incertaineOù vas-tu
De ce pas victorieux
Te crois-tu
Protégée par les dieuxJe descends
Dire adieu à mon chat
Sois patient
Je ne reviendrai pas
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Par Michel53 le 7 Mars 2016 à 10:32
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « FAITS L'UN POUR L'AUTRE »
Je me souviendrai toujours
De ce soir tant attendu
Où l'on t'a donné à moi
Petit garçon sans amour
Tu avais les yeux battus
Il m'a fallu bien des mois
Pour calmer ton désarroiJe ne savais comment faire
Pour obtenir un sourire
Un seul mot tendre de toi
Petit garçon solitaire
Rien ne te faisait plaisir
Tu paraissais loin de moi
Même blotti dans mes brasToi l'enfant venu sur terre
Sans qu'on t'ait voulu vraiment
Moi qui me rêvais le père
De presque tous les enfants
Nous étions faits l'un pour l'autre
Je t'ai appris le bonheur
Nous étions faits l'un pour l'autre
Tu m'as rajeuni le coeurComme un chiot abandonné
Que l'on recueille en passant
Tu t'es chauffé à mon feu
Petit garçon mal-aimé
Apprivoisé doucement
Il me semble par moments
Que tu me ressembles un peuToi l'enfant en mal de père
Moi le père en mal d'enfant
Toi l'inopportun sur terre
Nous nous espérions pourtant
Nous étions faits l'un pour l'autre
Tu m'as offert le bonheur
Nous étions faits l'un pour l'autre
Et ne formons qu'un seul coeur
1 commentaire -
Par Michel53 le 7 Mars 2016 à 17:28
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
J’avais la chevelure blonde
La taille souple et les yeux gris
Je ne connaissais rien du monde
Quand on m’a donné un mariJe fus heureuse quelques jours
Comblée une poignée de nuits
Et puis j’ai guetté son retour
Tant d’années ont passé depuisPremière femme du sultan
Sa confidente et son amie
Je viens de fêter mes trente ans
Mais suis bien trop vieille pour luiCe n’est pas que ça me dérange
Je suis lasse et docile aussi
Désabusée je bois je mange
Et suis plus grasse qu’une truieJ’ai pourtant été la plus belle
Des pucelles de mon pays
Mais ne ressemble plus à celles
Qui ont les honneurs de son litIl a déjà dix-huit épouses
La dernière est plutôt jolie
Je n’ai jamais été jalouse
À cela rien n’aurait serviJe règne sur tout le harem
J’initie les autres à l’amour
Les apprête comme il les aime
Mon héro m'en sait gré toujoursJe m’endors auprès d’un eunuque
Me pelotonne contre lui
Et c’est son souffle sur ma nuque
Qui me maintient encore en vieEt c’est son souffle sur ma nuque
Qui me maintient encore en vie
5 commentaires -
Par Michel53 le 7 Mars 2016 à 21:04
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Il me faut une grosse maison
Avec des murs épais pour les quatre saisons
Un refuge ignoré des regards
Tapi dans la nature et cerné de rempartsUn chemin de créneaux sur le toit
Échauguette par-ci poivrière par-là
Ce n'est pas que j'aie peur des voleurs
Mais je fuis les curieux et les envahisseursEt toujours sur mes talons
Caressants et secrets de grands chiens sauvageons
Une horde mouvante et vigilante aussi
Tenace comme une ombre attentive à ma vie
Des barzoïs généreux des sloughis fiers et droits
Des lévriers afghans un monde fait pour moiIl me faut une vieille maison
De tourelles flanquée pour les quatre horizons
Des recoins des couloirs dérobés
Rassurant labyrinthe aux détours familiersDes gemmaux aux fenêtres surtout
Irisant les plafonds aux poutres d'acajou
Des divans des coussins rembourrés
Un parquet mosaïque et des lambris cirésEt toujours sur mes talons
Protecteurs et discrets de grands chiens pharaons
Des compagnons de jeux et des gardes du corps
Fidèles comme une ombre attentive à mon sort
Des barzoïs généreux des sloughis fiers et droits
Des lévriers afghans un monde fait pour moi
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