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Par Michel53 le 5 Mars 2016 à 15:47
Paroles : Cédric Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « L' HOMME ET LA VILLE »
Tu marches dans la ville
Ta valise à la main
Tu vas d’un pas tranquille
Tu cherches ton chemin
Tu croises dans les rues
Des milliers de passants
Mais ils ne t’ont pas vu
Car ils n’ont pas le tempsUn homme un homme
Perdu dans ce pays
Un homme un homme
Peut-il vivre sa vieLes maisons vont au ciel
Pour chasser les oiseaux
Les fumées au soleil
Étirent leur manteau
Pour savoir les saisons
On laisse au cœur des pierres
La nature en prison
En des cages de ferUn homme un homme
Perdu dans ce pays
Un homme un homme
Peut-il vivre sa vieDans ce monde nouveau
Il y a des enfants
Qui dans les caniveaux
Rêvent de bateaux blancs
Eux qui n’ont que des arbres
Aux branches défendues
Et que des terrains vagues
Pour prolonger les ruesUn homme un homme
Perdu dans ce pays
Un homme un homme
Peut-il vivre sa vieSi tu n’as pas d’amour
Si tu n’as pas d’ami
Ton ennui sera lourd
Et ta fatigue aussi
De l’usine au ciné
Et du ciné au lit
Toi tu ne seras plus
Qu’une simple fourmi
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Par Michel53 le 14 Mars 2016 à 17:49
Paroles : Cédric Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « L' ENFANT QUI COURT »
Il dit qu’il ne veut pas la guerre
Il dit qu’il ne veut pas de sang
Qu’on partira sans lui la faire
Ou bien qu’il sortira des rangs
Et cette chanson me rappelle
Qu’il est bien facile à vingt ans
De ne pas risquer sa cervelle
Quand on n'a rien bâti dedansMais de nos fenêtres
Grandes ouvertes
Sur le jardin
Vois-tu mon amour
L’enfant qui court
Et tend les mainsIl dit qu’il se fout des salaires
Il dit qu’il ne veut pas d’argent
Qu’il n’a pas besoin sur la terre
De maison pour vivre dedans
Et cette chanson me rappelle
Qu’il est bien facile à vingt ans
De vivre comme une sauterelle
Rien que pour son ventre et ses dentsMais de nos fenêtres
Grandes ouvertes
Sur le jardin
Vois-tu mon amour
L’enfant qui court
Et tend les mainsIl dit : je refuse mon père
Je n’ai pas voulu mes printemps
Et vous qui m’avez fait ma mère
A quoi sert la vie qui m’attend
Et cette chanson me rappelle
Qu’il est bien facile à vingt ans
De tout réduire à une échelle
Pour n’aimer que soi seulementMais de nos fenêtres
Grandes ouvertes
Sur le jardin
Vois-tu mon amour
L’enfant qui court
Et tend les mains
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Par Michel53 le 1 Mai 2016 à 13:22
Paroles : Cédric Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « LA VOIX DES ENFANTS »
Je suis la voix qui vient des hauts plateaux des Andes
J’appartiens à l’enfant du cuivre et du soleil
Ma terre avait de l’eau et des métaux vermeils
Et moi je n’ai plus rien que les mains qui se tendentJe suis la voix qui vient du pays des rizières
J’appartiens à l’enfant qui vivait autrefois
À l’abri du sourire apaisant de Bouddha
Et qui courait tout nu dans l’eau et la lumièreJe suis la voix qui vient par-dessus les tam-tams
J’appartiens à l’enfant que vous verrez demain
Poser sur l’univers les grands yeux de la faim
Et mourir sur l’écran juste devant les réclamesJe suis la voix qui vient s’éteindre au bord du Gange
J’appartiens à l’enfant qui n’a plus de visage
Mais un regard immense où dansent les images
D’un paradis hindou où le bonheur se mangeJe suis la voix qui vient d’un heureux continent
J’appartiens à l’enfant à qui tout appartient
J’ai la joie j’ai l’amour la chaleur et le pain
Mais je ne veux plus vivre à côté des mourants
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Par Michel53 le 17 Août 2016 à 17:28
Paroles : Cédric Piana Musique : Michel Pierozzi
Une maison un coin de terre et deux sabots de bois
Un cul-terreux patibulaire la guitare à mon bras
Sans anarchie mais l’âme fière j’aurai encore la joie
De vivre en frère des libertés tu sais pourquoiNous fuirons les routes communes
Aux humains sans amour
Nous gravirons de hautes dunes
Pour voir fleurir le jourMais toi ma mie me suivras-tu sans gaspiller ta vie
Tu vois ma mie je tremble un peu ma pensée s’étourdit
De rêves fous sans lendemain sans précisions pardi
Je suis un homme qui se renieReprenons les routes communes
Aux humains sans amour
Cachons-nous près des hautes dunes
Qui voient fleurir le jourRentrons dans cette ville aux rues écartelées
Ma joie de vivre est dans tes bras je ne puis l’oublier
Restons au chaud et je pourrai bientôt te raconter
Comment le cor au fond des bois m’a réveilléJe suis un homme de la ville
Eh bien j’y resterai
Adieu la terre et mes sabots
Je puis me consoler…
Pour toi …
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Par Michel53 le 26 Février 2017 à 18:23
Paroles : Cédric Piana Musique : Michel Pierozzi / Peter Jung
Un regard à la ronde
La vie me tend les bras
Et je découvre un monde
Que je ne connais pas
Je vois tant de merveilles
Dont j’ignore les noms
Je n’en suis qu’au réveil
Et j’apprends la chansonQui donnera la main
Aux enfants des maisons
Pour qu’ils sachent enfin
Où les routes s’en vont
Je ne suis qu’un printemps
Qui traverse l’automne
Et j’aime bien le vent
Qui fait tomber les pommesLaissez-moi m’étonner
Je suis au bord du nid
Bientôt je partirai
Mes ailes ont grandi
Bientôt je partirai
Mais laissez-moi le temps
Le temps de n’être plus
Un tout petit enfantJe suis dans un pays
Qui ne m’attendait pas
Les gens disent des mots
Que je ne comprends pas
Je suis seul maintenant
Et le jour est venu
De marcher au-devant
Des choses inconnues
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Par Michel53 le 13 Mai 2017 à 13:10
Paroles : Cédric Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « S'IL PLAIT AU CIEL »
S’il plaît au ciel vraiment
Que je sois heureux un instant
Que je goûte aux secrets du temps
Qui me lâche en passant
Que l’on m’accorde enfin
L’amour sans condition d’un chien
Le sourire d’un enfant le mien
Une vie sans destinJe partirai alors
Sans jamais me fixer au port
Sans me retourner d’abord
Sur le monde et son sort
Je crierai alentour
Mon bonheur ma faim mon amour
Et ma joie de chanter toujours
La douceur de mes joursSi tel est mon vouloir
Les hommes avec tout leur savoir
Brûleront au grand feu d’un soir
Mes désirs mes espoirs
Je resterai sans vie
Par ces cendres mon cœur meurtri
Chercherait le refuge du lit
Du mépris de l’ennuiAlors pourquoi chanter
Pourquoi vouloir tout bouleverser
Le présent s’attache au passé
Rien ne peut l’arrêter
Laissez au moins mon rêve
Acheminer ma course brève
Marchander un instant de trêve
Au soleil qui se lèveS’il plaît au ciel vraiment
Que je sois heureux un instant
Que je goûte aux secrets du temps
Qui me lâche en passant
Que l’on m’accorde enfin
L’amour sans condition d’un chien
Le sourire d’un enfant le mien
Une vie sans destin
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Par Michel53 le 3 Mai 2018 à 18:12
Paroles : Cédric Piana Musique : Michel Pierozzi
Tu n’auras pas de maison basse
D’énormes poutres au plafond
Dont le bois garde dans la masse
L’écho des haches qui les font
Tu n’auras pas de mur de pierre
Ni de tuiles ou d’ardoises au toit
Mais sur l’acier poli et froid
Se brisera l’éclat du verreTu n’ouvriras pas tes fenêtres
Pour un bonjour à tes voisins
Et parler des fleurs qui vont naître
Ou bien mourir dans ton jardin
Toi tu regarderas le monde
Sur des télévisions-oeillières
Sans voir le cœur de la matière
Où se cache la vie profondeTu n’auras pas l’amour paisible
De cette femme qui m’attend
Ni le temps d’être encor’ sensible
À l’univers de tes enfants
Vous croiserez vos lassitudes
Et dans vos loisirs programmés
Vous ne pourrez pas vous donner
L’oubli de votre servitudeTu n’auras pas le goût des livres
Ni ce regard que tu avais
Quand je voulais t’apprendre à vivre
Dans la musique que j’aimais
Je sens pour moi que c’est l’automne
J’étais fait pour d’autres saisons
Et j’ai bien peur d’avoir raison
Mon fils quand tu seras un homme
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Par Michel53 le 26 Septembre 2019 à 18:16
Paroles : Cédric Piana Musique : Michel Pierozzi
Vous avez toujours sur vos lèvres
Des chansons qu’on ne connaît pas
Et voyez le jour qui se lève
Comme il se levait autrefois
Et vous voulez que la jeunesse
Vous soit comme un prolongement
Que tout demeure que rien ne cesse
Que le père se voie en l’enfant
Vous avez toujours sur vos pierres
Le nom de héros inconnus
Millésimés par une guerre
Pour baptiser vos avenues
Et vous voulez que la jeunesse
Vous fasse un recommencement
Qu’elle marche au pas : en avant est…
Pour faire lever les monuments
Vous avez toujours dans vos livres
Dans vos églises et vos prisons
Une loi d’amour qui fait vivre
Et l’autre qui tue la raison
Et vous voulez que la jeunesse
Écoute vos commandements
Et croie encore à des promesses
Qu’on avait faites à vos vingt ans
Vous pouvez garder l’héritage
Que vous nous aviez destiné
Nous sommes sortis de la cage
Et préférons la liberté
Et nous serons dans les étoiles
Avant que vous n’ayez le temps
D’organiser un nouveau bal
Pour faire danser les continents
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