• Paroles : Ghislaine Nicolas       Musique : Michel Pierozzi 

    Trop loin de moi

    Ecouter « TROP LOIN DE MOI »

    J'aurais aimé pouvoir te couvrir de cadeaux
    J'aimerais laisser courir mes doigts sur ta peau
    J'aurais aimé connaître tes joies et tes peines
    Et sous ton ciel de lit te réciter du Verlaine
    J'aurais voulu t'offrir ma vie des milliers de fois
    J'aimerais tant passer mes nuits mes jours auprès de toi

    Mais je ne peux pas
    Tu es trop loin de moi
    Trop loin de moi

    J'aime te rencontrer dans le bleu de mes rêves
    J’espère chaque nuit que jamais le jour ne se lève
    Je voudrais habiter dans ta vie pour toujours
    Sous un soleil de nuit je voudrais te faire l'amour
    J'aimerais échanger des baisers tendres avec toi
    Caresser tes cheveux ton corps tout connaître de toi

    Mais je ne peux pas
    Tu es trop loin de moi
    Trop loin de moi

    Je voudrais t'enlever sur mon destrier blanc
    Et comme Lancelot ne plus être que ton galant
    M'allonger contre toi au milieu d’un grand champ
    Sous un chêne centenaire que nous devenions amants
    Et d'un amour ardent je voudrais comme autrefois
    Me consumer passionnément éperdument pour toi

    Mais je ne peux pas
    Tu es trop loin de moi
    Trop loin de moi

    J'ai souvent pris la mer dompté les océans
    Je n'ai su faire toute ma vie que brasser du vent
    J'ai goûté bien des femmes j'en ai perdu du temps
    Mais aujourd'hui je te veux à moi pour longtemps
    Sur un trois mâts fendre les flots pour voguer jusqu’à toi
    Puis m'envoler dans une valse d'amour avec toi

    Mais je ne peux pas
    Tu es trop loin de moi
    Trop loin de moi


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  • Paroles : Ghislaine Nicolas       Musique : Michel Pierozzi 

    Quai de gare 

    Ecouter « QUAI DE GARE »

    C'est un très doux baiser que ma main lui destine
    Ma bouche l'y a posé quand ses yeux de gamine
    A travers cette foule ont recherché les miens
    Inspirant à mon cœur l'amour d'un collégien
    Son air de petite fille fragile qui à peur
    Je l'avoue humblement à capturé mon cœur
    Mais sur ce quai de gare ce train qui va partir
    Me dit qu'il est trop tard. comment la retenir

    Je n'aime pas les grands départs ni les adieux
    Bien malgré moi viennent des larmes dans mes yeux
    Mais il lui faut partir je ne peux rien y faire
    Je ne peux que blaguer lui sourire ou me taire
    Il faut me décider avant qu'elle ne s'en aille
    Si j'avoue mon amour vais-je gagner la bataille
    Vais-je avoir le bonheur de la voir me sourire
    De l'entendre me dire qu'elle ne veut plus partir


    Si j'osais lui avouer tout ce qui me tourmente
    Je la persuaderais de ne plus s'en aller
    Je lui rappellerais notre complicité
    Nos rires, nos joies nos jeux notre amitié troublante
    Je voudrais tant lui dire: « Je t'aime éperdument »
    Mais je ne connais pas quels sont ses sentiments
    Je vais laisser ce train l'emporter loin de moi
    Parce que je suis idiot et que je n'ose pas

    Je n'aime pas les grands départs ni les adieux
    Bien malgré moi viennent des larmes dans mes yeux
    Mais il lui faut partir je ne peux rien y faire
    Je ne peux que blaguer lui sourire ou me taire
    Il faut me décider avant qu'elle ne s'en aille
    Si j'avoue mon amour vais-je gagner la bataille
    Vais-je avoir le bonheur de la voir me sourire
    De l'entendre me dire qu'elle ne veut plus partir


    Sur ce quai de départ ses yeux rivés aux miens
    Dévoilent les pensées que je devine en elle
    Ses mains cherchent les miennes nos visages s'approchent
    Et insensiblement nos lèvres enfin se prennent
    Cette foule m'indiffère je suis sur un nuage
    Que m'importe tous ceux qui partent en voyage
    Sur le quai de la gare nous regardons le train
    Qui prend de la vitesse emportant avec lui
    Des inconnus qui croisent un instant notre vie
    Seuls et indifférents allant vers leur destin
    Nous avons su à temps comprendre qu'on s'aimait
    Nous aurions pu gâcher nos chances à tout jamais

    Je n'aimais pas les grands départs ni les adieux
    Bien malgré moi venaient des larmes dans mes yeux
    Mais tout ça c'est finit elle ne s'en va plus
    Je peux donc lui sourire la prendre dans mes bras
    Lui avouer ma flamme lui décrire cet amour
    Qui embrase mon cœur depuis nombre de jours
    J'aime ce quai de gare qui nous a réunit
    Fera t- elle pour longtemps son chemin dans ma vie


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  • Paroles : Ghislaine Nicolas       Musique : Michel Pierozzi 

    Insouciance

    Ecouter « INSOUCIANCE »

    Les enfants qui s'aiment ne savent pas demain
    Ils sont sans problème et se tiennent la main
    Ils sont beaux ils sont jeunes ne craignent pas la fin
    Et même lorsqu'ils jeûnent l'amour nourrit leur faim

    Ils aiment les matins bordés de lendemains
    Qui suivent leur chemin même sans drap de satin
    Où ils cueillent leur amour comme l'on cueille les jours
    Ils n'ont pas de soucis ils commencent leur vie

    Les enfants qui s'aiment mordent dans l’infini
    Comme on croque une pomme comme on croque à la vie
    Et leurs jours qui s'égrainent longs comme des semaines
    Sont comme leurs étés rythmés par les années

    Qu' ils ne voient pas filer sur les ailes du temps
    Sur les ailes du vent ils n'en ont pas conscience
    Parce qu'ils ont vingt ans que les heures et le temps
    Commandent aux jours qui passent que l'horloge du temps

    L'insondable évidence mécanisme de vie
    N'est là que pour régler les battements du cœur
    De nos écervelés ils s'aiment comme des fous
    Insouciants de tout ils s'aiment un point c'est tout

    Ils ont encore le temps de penser au trépas
    Même si le trépas ne choisit pas son heure
    Pour atteindre les gens dans leur plus belles années
    Mais de ça ils s'en fichent ils aiment faire l'amour

    Ils aiment croquer la vie! ils aiment passer le temps
    Sans se soucier des jours qui passent à tire d'ailes
    Ils aiment se frôler ils aiment se toucher
    Ils aiment s'embrasser à la barbe des gens

    C'est la valse infinie une valse à trois temps
    Qui s'offre encore le temps de bâtir un roman
    Pour ces tout jeunes gens qui veulent s'offrir le temps
    De vivre encore longtemps de merveilleux printemps

    Lorsqu'il pleut ils se cachent au creux de leur amour
    Ils n'ont pas de bagage mais ils savent qu'un jour
    Les enfants qui s'aiment vivront leurs rêves en bleu
    N'ayant de comptes à rendre pas même à leurs plus vieux

    Ils seront seuls à deux à la barbe du monde
    A la barbe des cieux à la barbe des dieux
    Ils seront seuls toujours se tenant par la main
    Sans se soucier des jours passant sur leur amour

    Les enfants qui s'aiment ne craindront plus la peur
    Ils pourront vivre ensemble heureux et amoureux
    Se grisant de mots tendres ne vivant que pour eux
    Justement parce qu'ils s'aiment ils seront forts pour deux


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  • Paroles : Ghislaine Nicolas       Musique : Michel Pierozzi 

    Ecouter « TOUT CE QU'ON SE REPROCHE »

    Notre histoire prends l'eau
    On ne peut rien y faire
    Le mieux pour tous les deux
    C'est encore de se taire
    Mais c'est plus fort que nous
    On ne peut s'y résoudre
    Et sans s'en rendre compte
    On laisse tomber la foudre

    Alors on se reproche toutes nos incertitudes
    Et puis on se reproche toutes nos lassitudes
    De disputes en disputes on se rejette les fautes
    Et puis on s'habitue à vivre côte à côte

    On ne sait plus comment
    On pourrait s'en sortir
    Simplement on voudrait
    S'arrêter de souffrir
    C'est comme ça qu'on s'abîme
    Comme ça qu'on se déchire
    Et plus on se déchire
    Plus on se sent victime

    Alors on se reproche toutes nos déchirures
    Et puis on se décoche des flèches de cyanure
    De disputes en disputes on se rejette les fautes
    Et puis on s'habitue à vivre côte à côte

    Puisqu'il n'y a plus rien
    A sauver de précieux
    Sur ce qui fut nous deux
    Qu'on s'est lâché la main
    Et que de nos baisers
    On a même plus faim
    Mieux vaudrait pour chacun
    Écrire le mot fin

    Pourtant on se raccroche à ces tout petits riens
    Qui font qu'on se reproche la routine des matins
    De disputes en insultes, on s'habitue à tout
    Et d'insultes en injures on s'habitue c'est tout
    On s'habitue c'est tout.


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  • Paroles : Ghislaine Nicolas       Musique : Michel Pierozzi 

    Ballade pour un coeur

    Ecouter « BALLADE POUR UN COEUR »

    Petite fille tu as le temps
    De vouloir faire comme les grands
    Ne cherche pas les yeux des hommes
    Pour voir si tu leur plais aux hommes

    Il ne faut pas rougir ta bouche
    Elle a la couleur d'un fruit mûr
    Laisse tes yeux comme ta bouche
    Ils sont si bleus ils sont si purs

    Mais si tu espères en l'amour
    Et que tu crois en lui
    Pour toi il viendra ce grand jour
    Qui changera ta vie

    L'amour à l'odeur du printemps
    Et la couleur du temps
    L'amour est un beau sentiment
    Mais toi tu as le temps

    Petite fille tu as seize ans
    Mais ton cœur n'est pas assez grand
    Pour contenir ce bel amour
    Que tu veux maître de tes jours

    Amuse-toi prends tout ton temps
    Ne condamne pas ta jeunesse
    Pour un garçon pour une faiblesse
    D'être une femme tu as le temps

    Mais si tu espères en l'amour
    Et que tu crois en lui
    Pour toi il viendra ce grand jour
    Qui changera ta vie

    L'amour a l'odeur du printemps
    Et la couleur du temps
    L'amour est un beau sentiment
    Mais toi tu as le temps!

    Il serait vraiment dommage
    Qu'à ton âge tu fasses l'erreur
    De te donner attends ton heure
    Y'a encore du blanc sur ta page
    Y'a encore du blanc sur ta page


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  • Paroles : Ghislaine Nicolas       Musique : Michel Pierozzi 

    Tu ne t'aimes pas

    Ecouter « TU NE T'AIMES PAS » 

    Regarde-toi
    Tu ne ressembles à personne
    Tu n'es pas très aimable et toujours tu ronchonnes
    Tu aboies et tu mords tu es comme un boul'dogue
    Tu crois que je ne sais pas que tu ne t'aimes pas

    Regarde-toi
    Tu dis que tu n'es pas belle
    Et tu ne veux pas voir ce corps que tu refuses
    De te conduire ainsi non tu n'as pas raison
    Tu perds tes illusions c'est vrai tu n'en as pas

    Fais un effort tu es bien trop sensible
    Et c'est bien pour cela que tu es agressive
    Tu te dis que jamais jamais on n'osera
    T'aborder te parler si tu ne le veux pas

    Écoute-moi quand les gens me fatiguent
    Que je vois tout en gris et que mon âme est grise
    Je me mets à chanter des airs dans ma tête
    C'est la meilleure façon de retrouver sa joie

    Regarde-moi
    Tu t'appelles tristesse
    Tu fais tout ce qu'il faut pour que l'on te délaisse
    A vivre sans tendresse forcément on se blesse
    Sans plaisir sans caresse sa vie on la détruit

    Regarde-toi
    Tu es une fille libre
    Tu fais ce que tu veux on te laisse tranquille
    Te crois-tu plus heureuse lorsque tu te refuses
    Que tu passes à côté de ce qui t'est destiné

    Dans ton miroir déjà tu vois les rides
    Qui petit à petit t'enlèvent l'envie de rire
    Si tu ne réagis pas que tu te laisses faire
    Tu te réveilleras un jour devenue vieille

    Regarde-moi tes yeux enfin pétillent
    Car tu viens de comprendre ce que je veux te dire
    Aimer c'est merveilleux et c'est très romantique
    Tu ne regretteras pas de te donner à moi

    Tu ne t'aimes pas . . . .


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  • Paroles : Ghislaine Nicolas       Musique : Michel Pierozzi 

    Le poète et sa muse

    Ecouter « LE POETE ET SA MUSE »

    Il garde un doux secret bien caché en son cœur
    Rêve d'un jour d'une nuit d'un jardin secret
    Où dorment ses pensées pareilles aux jolies fleurs
    Qui poussent en son ennui à travers ses regrets

    Il était une fois une muse en émoi
    Qui cherchait le poète pour lui conter sa foi
    Lui redonner l'envie de chanter les louanges
    De l'amour éternel qui fait chanter les anges

    Elle lui donna tant que ses mots s'envolèrent
    Coulant comme des notes accordées à sa lyre
    Emportés par le vent léger de ses délires
    Qui jusqu'à elle en des vers délirants se posèrent

    Dans la brise parfumée d'un soir de printemps
    Vénus en cet instant désire le poète
    Mais sa muse est la seule qu'il cherche dans sa quête
    L'inspiration lui vient de son merveilleux chant

    Heureux il se soumet à cet accouchement
    De tous les mots choisis que lui souffle sa muse
    Il en est amoureux et souffre en même temps
    De cet éloignement qui fait que ses mots s'usent

    Mais sa muse dans l'ombre veille à ses attentes
    Elle accorde au zéphyr le sens de ses pensées
    Pour souffler au poète les mots apprivoisés
    Qui sauront l'inspirer et la rendre présente

    Dans la brise embaumée de ce soir de printemps
    Le poète amoureux lui chante ses louanges
    Et la belle répond muse parmi les anges
    Messagère d'amour elle est de tous les temps


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