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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Si je pouvais mourir de rire
Avec des larmes plein les yeux
Dans un dernier cri de plaisir
Apoplectique mais heureuxJ'ai l'impression d'être moins seul
Lorsque je t'abandonne un peuSi je pouvais mourir de froid
Somnambule en hypothermie
Statue de cristal sur le toit
D'une datcha en SibérieJe me sens de plus en plus seul
Comme en prison entre tes brasSi je pouvais mourir de peur
Devant le canon d'un fusil
Victime d'un arrêt du cœur
Par manque d'instinct de survieTu m'as appris à vivre seul
Quand j'ai cru que nous étions deuxSi je pouvais mourir d'aimer
De luxure et de frénésie
Sous les assauts incontrôlés
D'une voisine inassouvieJe suis désespérément seul
Et je m'étiole auprès de toiSi je pouvais mourir d'ivresse
D'excès de romanée-conti
Mais j'ai attrapé la tristesse
Une funeste maladieJe voudrais tant n'être plus seul
Tu es mon vœu pieux un peu vieux
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Paroles & musique : Michel Pierozzi
Dans le silence de la nuit
Je pense à toi et je t’écris
J’ai noirci une feuille blanche
Avec les mots de ton absenceJe t’attendrai je serai là
Dans quelques jours quand tu viendras
Chez moiQuand tu liras ma courte lettre
Tu seras déçue peut-être
Je ne sais pas faire de discours
Ni des déclarations d’amourJe t’attendrai je serai là
Dans quelques heures quand tu viendras
Chez moiNe t’égares pas en chemin
Prends la bonne route le bon train
Et si tu ne t’es pas perdue
Tu arriveras dans ma rueJe t’attendrai je serai là
Dans un quart d’heure quand tu viendras
Chez moiAu pied d’une haute maison
Une lourde porte à l’abandon
Au fond de la cour un escalier
Mon appartement au premierJe t’attendrai je serai là
Dans un instant quand tu viendras
Chez moiJe te guette par la fenêtre
Dans la cour je vois une lettre
Une tache blanche sur les pavés
L’adresse a été effacéeJe t’attendais tu n’es pas là
Je crois que tu ne viendras pas
Chez moi
Je sais que tu ne viendras pas
Chez moi
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Les chats ne chassent plus ils cherchent à se cacher
L'hiver vociférant violente la vallée
Des cris criblent les cœurs de leurs cordes cassées
Des bombes rebondissent au bord des barbelésLa guerre existe
La guerre existeLe vent voit s'envoler des vautours éventrés
Des corps comblent les creux des caveaux cabossés
Des bras branlent brûlants sur des barreaux brisés
Des formes floues s'effondrent à demi disloquéesLa guerre existe
La guerre existeDes mains s'emmêlent immondes en armée momifiée
Leurs doigts scandent une ronde où dansent les damnés
Les fusils qu'ils fourbissent enflamment les bûchers
Où nos filles effarées s'affaissent crucifiéesLa guerre existe
La guerre existeMa mère emmène-moi aux mers immaculées
Dont tu parlais parfois pour te faire pardonner
Je tombe de ces tombes où tu n'es pas tombée
Sauve-moi de mes rêves et viens me délivrerLa guerre existe
Ha tu croyais m'épargner
Mais la guerre existe
Que ne suis-je mort-né
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Je suis sûr que tu existes
Qu’un jour tu me rejoindras
Que toi aussi tu résistes
À tout ce qui n’est pas moi
Sauras-tu me reconnaître
Quand se croiseront nos vies
Te laisserai-je peut-être
Passer sans avoir comprisQu’on ne vienne pas me dire
Que tu es déjà venue
Que je n’ai fait que détruire
Ce qui m’était dévolu
Qu’on ne me fasse pas croire
Que tu es mon invention
Un vieux rêve dérisoire
Pour garder mes illusionsBien sûr j’ai vu des mirages
Je pensais t’avoir trouvée
Mais ces amours de passage
Ne m’étaient pas destinés
De ton côté je suppose
Que tu as dû te tromper
Endurer les mêmes choses
Sans jamais désespérerÇa n’a pas été facile
Ces multiples déceptions
Sûrement pas inutile
Ce temps de préparation
J’ai calmé mes exigences
Aiguisé mes jugements
Émoussé mon impatience
Tu peux venir je t’attends
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi Avec la voix de Fati
Prendre le train et dire adieu à sa jeunesse
Jeter la clé du coffret de ses souvenirs
Sans un regret fermer les yeux sur les promesses
Et les espoirs d’un insaisissable avenirEt puis partir
Et puis partirTout effacer jusqu’aux témoins de ses victoires
Tout pardonner même ce qui ne compte pas
Tirer un trait sur ses moindres rêves de gloire
Sans s’accrocher à ce qui ne résiste pasEt puis partir
Et puis partirChercher plus loin pour oublier un jour peut-être
Qu’on aime en vain depuis bien trop longtemps déjà
Brûler sa vie en la faisant soudain renaître
Apercevoir d’autres saisons entre ses doigtsEt puis partir
Et puis partirTarir sa peur en contemplant un ciel d’orage
Et réapprendre à se coucher près d’un ruisseau
Calmer sa faim quelques instants ou davantage
Courir le vent comme la voile d’un bateauEt puis partir
Enfin partir
Ou bien mourir
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Paroles : Christine Bricard Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « NEIGE DE SATIN BLANC »
Belle neige de satin blanc
Tu éclaires le firmament
Quand dans la nuit nous cheminons
Pour rejoindre notre maisonElle est blottie au fond des bois
Protégée du vent et du froid
Par des centaines de sapins
Qui cachent son petit jardinNeige, tu l'as emmitouflée
Tu voudrais bien la réchauffer
Mais regarde par les carreaux
Près du feu, on se tient au chaudLorsque le jour se lèvera
Nous t'accueillerons avec joie
Tout en ayant peur d'abîmer
Ton blanc manteau immaculéAlors nous ferons quelques pas
Et nous ne résisterons pas
À lancer des morceaux de toi
Malgré le gel au bout des doigtsVoilà que nous verrons venir
Des nuages qui font frémir
Des flocons de neige et de glace
Recouvriront bientôt nos tracesBelle neige de satin blanc
Tu redeviendras comme avant
Immaculée dans le jardin
Caresse sur les grands sapins
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Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
Le cirque a fermé sa boutique
L’orchestre arrêté sa musique
T’as dompté tes dernières bestioles
T’as dis tes dernières faribolesT’as jonglé tes dernières paroles
T’as fais tes dernières cabrioles
T’as enfourché tes derniers ch’vaux
T’as lancé tes derniers couteauxT’as fais ton dernier numéro
Ton dernier clown à jeux de mots
Ta dernière baffe à ton pierrot
Et ton dernier trompette soloTu vois tu l’as fait la pirouette
Saute mouton ou chat perché
Elle va mourir la silhouette
Du saltimbanque dont j’ai rêvéT’as fais ta dernière illusion
T’as fais ta dernière femme tronc
T’as fais l’acrobate au balcon
T’as gratté ton dernier violonTu n’es plus qu’une marionnette
Dont tous les fils se sont cassés
Fini le miroir aux alouettes
Fini ta vie et ton passéLe cirque a fermé sa boutique
Mais je garde ta petite musique
Celle qui parle seulement aux gens
Qui ne veulent pas devenir grands
Tu vois t’as fini la pirouette
Saute mouton ou chat perché
Elle est morte la silhouette
Du saltimbanque dont j’ai rêvé.
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Paroles : Cédric Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « L' HOMME ET LA VILLE »
Tu marches dans la ville
Ta valise à la main
Tu vas d’un pas tranquille
Tu cherches ton chemin
Tu croises dans les rues
Des milliers de passants
Mais ils ne t’ont pas vu
Car ils n’ont pas le tempsUn homme un homme
Perdu dans ce pays
Un homme un homme
Peut-il vivre sa vieLes maisons vont au ciel
Pour chasser les oiseaux
Les fumées au soleil
Étirent leur manteau
Pour savoir les saisons
On laisse au cœur des pierres
La nature en prison
En des cages de ferUn homme un homme
Perdu dans ce pays
Un homme un homme
Peut-il vivre sa vieDans ce monde nouveau
Il y a des enfants
Qui dans les caniveaux
Rêvent de bateaux blancs
Eux qui n’ont que des arbres
Aux branches défendues
Et que des terrains vagues
Pour prolonger les ruesUn homme un homme
Perdu dans ce pays
Un homme un homme
Peut-il vivre sa vieSi tu n’as pas d’amour
Si tu n’as pas d’ami
Ton ennui sera lourd
Et ta fatigue aussi
De l’usine au ciné
Et du ciné au lit
Toi tu ne seras plus
Qu’une simple fourmi
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Paroles : Philippe Kireeff Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « L'ENFANT DE LA GUERRE »
Chez nous sur des consoles de jeux les enfants tuent
Mais loin de nos frontières, c'est au milieu des rues.Petite boule de chair
Petite chair à canon
Si loin de nos frontières
Si loin de nos maisonsPetit enfant de la guerre
Qui jouait pourtant hier
Tes jours sont comptés
Tes jouets sont rangésKalachnikov en bandoulière
La crosse qui traîne par-terre
Petit homme grand enfant
Tu as à peine dix ansTu marches au son des tambours
Qu’ils sont loin les troubadours
Qui berçaient notre enfance
Dans une douce insoucianceMais tu souris quelle inconscience
Vivre ou mourir quelle importance
La guerre est ton pain quotidien
Pas de projet de lendemainPas d'argent pour le riz
Mais de l’or pour les balles
Au fond de ton fusil
Qui crache la grenailleSi par chance tu t'en sors
Au travers des combats
C'est une mine qui te mord
T'arrache un pied un brasPetit enfant de la guerre
Petite chair à canon
Si loin de nos frontières
Loin de nos horizonsPetit enfant de la guerre
Petite chair à canon
Si loin de nos frontières
Si loin de nos maisons
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Paroles & musique : Michel Pierozzi
Ecouter « MA VILLE EST MORTE »
Les maisons qui saignent
Referment leurs volets
Et les vieux murs se peignent
De sombres refletsLes hauts donjons de verre
Qui crèvent le bitume
Ont massacré la terre
Ne laissant qu’amertumeMa ville est morte
Ferme ses portes
Sur mon enfance qui chavire
Ma ville est morte
Et elle emporte
Mes souvenirsLes rues qui transpirent
Recrachent la fumée
De ces fades navires
Qui usent les pavésLes arbres ne sont plus
Que des pantins de bois
Le long des avenues
Tristes chemins de croixMa ville est morte
Ouvre ses portes
Sur le déclin de mon empire
Ma ville est morte
Et elle emporte
Mes souvenirsLes joueurs d’accordéon
Sont bannis des trottoirs
Peintres et vagabonds
Ont perdu la mémoireLes cafés les bistrots
Ont effacé l’histoire
Les couloirs du métro
Les échos des guitaresMa ville est morte
Et me transporte
Vers l’imprévisible avenir
Ma ville est morte
Et elle emporte
Mes souvenirsPourquoi chercher sans cesse
Les traces d’un passé
Comme une ancienne adresse
Qu’on aurait oubliéePourquoi se cramponner
Aux vestiges du temps
Quand notre destinée
Reflète le présentMa ville est morte
Et peu importe
Ce qu’elle n’a pas pu me dire
Ma ville est morte
Et elle emporte
Mes souvenirsMa ville est morte
Et peu importe
Ce que je n’ai pas pu lui dire
Ma ville est morte
Et elle emporte
Mes souvenirs
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Pour entrer chez toi
Il fallait trouver le sentier
Grimper à l'assaut d'un rocher
Et enfin se déshabiller
Mais ce n'était pas
Pour plus d'originalité
C'est qu'il nous fallait traverser
La cascadeElle tombait devant chez toi
Comme un rideau de perles d'eau
Qui ne se tirait certes pas
Qu'on passait en courbant le dosParvenus chez toi
On s'étendait devant le feu
Et tout en séchant peu à peu
On caressait tes chats frileux
On ne parlait pas
C'était devenu presque un jeu
Arbitré par le rythme de
La cascadeTu t'offrais doucement à nous
Qui ne formions plus qu'un seul corps
Lame de fond sur sable doux
Tu nous aimais jusqu'à l'auroreAu petit matin
On rallumait le feu de bois
On buvait un verr' de lait froid
En riant de n'importe quoi
Mais c'était la fin
D'un monde qu'on laissait chez toi
Qui se terminait chaque fois
En cascadeJe n'ai jamais su retrouver
Le chemin qui mène chez toi
Mais ce parfum de bois mouillé
Je ne l'ai pas rêvé je croisNon je n'ai jamais su retrouver
Le chemin qui mène chez toi
Mais ce parfum de bois mouillé
Je ne l'ai pas rêvé je crois
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi En duo avec Héloïse
Où es-tu
Je te cherche partout
Par les rues
Les dos-d'âne et les trousJe suis là
Mais tu ne me vois plus
C'est bien moi
Aurais-tu la berlueSi tu m'aimes
Ne te trompe pas de graine
Si tu sèmes
La récolte est incertaineQue fais-tu
Mon miroir transparent
Pleures-tu
Derrière un paraventJe souris
J'étrangle mes poupées
Aucun cri
Ne leur a échappéSi tu m'aimes
Ne te trompe pas de graine
Si tu sèmes
La récolte est incertaineM'entends-tu
Je vais grincer des dents
J'ai perdu
Quelque part nos enfantsCalme-toi
Je les avais rangés
Tous les trois
Dans un coin du grenierSi tu m'aimes
Ne te trompe pas de graine
Si tu sèmes
La récolte est incertaineOù vas-tu
De ce pas victorieux
Te crois-tu
Protégée par les dieuxJe descends
Dire adieu à mon chat
Sois patient
Je ne reviendrai pas
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Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
André nous a malheureusement quitté en août 2015 et n'a jamais entendu la version finale de cette chanson !
J’ai tant proclamé sans arrêt
Apprenant comme un perroquet
Les pensées tordues de foldingues
D’attardés et de paltoquets
Aux idées uniques et conformes
Toutes emprisonnées dans des normes
Que pour ne pas être brindezingue
J’ai décidé d’être muetParfois dans cette vie
Dans laquelle on chemine
Faut casser la routine
Fermer ses écoutillesJ’ai entendu tant de discours
Tenus par quelques imbéciles
Ridicules stupides et balourds
Vrais baratineurs siphonnés
Qui péroraient comme des débiles
Avec aplomb et fermeté
Et je les ai pris à rebours
Et j’ai décidé d’être sourdParfois dans cette vie……….
Et j’ai regardé tant d’horreurs
De génocides guerres et conquêtes
Faits par d’atroces dictateurs
Fourbes avérés ou faux prophètes
J’ai vu la faim sur cette planète
Tous ces millions d’enfants qui meurent
Et devant les êtres qui beuglent
J’ai voulu devenir aveugleParfois dans cette vie ……….
En vain j’ai cherché la senteur
De l’enivrant parfum des fleurs
Qui accompagnait mon enfance
J’ai dû respirer des odeurs
Qui puent le diesel et l’essence
Etant devenu pollueur
Et prisonnier de ce magma
J’ai voulu perdre mon odoratParfois dans cette vie……….
J’ai tellement choyé mes amis
Qu’à la fin ils se sont enfuis
J’étais maussade sombre et chagrin
Je sentais tout devenir vain
L’amitié s’était déglinguée
L’amour s’était dépassionné
Et comme la vie semblait risible
J’ai décidé d’être insensibleParfois dans cette vie
Dans laquelle on chemine
Faut casser la routine
Fermer ses écoutilles
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « FAITS L'UN POUR L'AUTRE »
Je me souviendrai toujours
De ce soir tant attendu
Où l'on t'a donné à moi
Petit garçon sans amour
Tu avais les yeux battus
Il m'a fallu bien des mois
Pour calmer ton désarroiJe ne savais comment faire
Pour obtenir un sourire
Un seul mot tendre de toi
Petit garçon solitaire
Rien ne te faisait plaisir
Tu paraissais loin de moi
Même blotti dans mes brasToi l'enfant venu sur terre
Sans qu'on t'ait voulu vraiment
Moi qui me rêvais le père
De presque tous les enfants
Nous étions faits l'un pour l'autre
Je t'ai appris le bonheur
Nous étions faits l'un pour l'autre
Tu m'as rajeuni le coeurComme un chiot abandonné
Que l'on recueille en passant
Tu t'es chauffé à mon feu
Petit garçon mal-aimé
Apprivoisé doucement
Il me semble par moments
Que tu me ressembles un peuToi l'enfant en mal de père
Moi le père en mal d'enfant
Toi l'inopportun sur terre
Nous nous espérions pourtant
Nous étions faits l'un pour l'autre
Tu m'as offert le bonheur
Nous étions faits l'un pour l'autre
Et ne formons qu'un seul coeur
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
J’avais la chevelure blonde
La taille souple et les yeux gris
Je ne connaissais rien du monde
Quand on m’a donné un mariJe fus heureuse quelques jours
Comblée une poignée de nuits
Et puis j’ai guetté son retour
Tant d’années ont passé depuisPremière femme du sultan
Sa confidente et son amie
Je viens de fêter mes trente ans
Mais suis bien trop vieille pour luiCe n’est pas que ça me dérange
Je suis lasse et docile aussi
Désabusée je bois je mange
Et suis plus grasse qu’une truieJ’ai pourtant été la plus belle
Des pucelles de mon pays
Mais ne ressemble plus à celles
Qui ont les honneurs de son litIl a déjà dix-huit épouses
La dernière est plutôt jolie
Je n’ai jamais été jalouse
À cela rien n’aurait serviJe règne sur tout le harem
J’initie les autres à l’amour
Les apprête comme il les aime
Mon héro m'en sait gré toujoursJe m’endors auprès d’un eunuque
Me pelotonne contre lui
Et c’est son souffle sur ma nuque
Qui me maintient encore en vieEt c’est son souffle sur ma nuque
Qui me maintient encore en vie
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Paroles & musique : Michel Pierozzi Pour et avec ma petite fille
Versailles vêtu de blanc
Dans la neige et le vent
Un matin elle est arrivée
Petite demoiselle
Si jolie et si frêle
Un éclair dans l’obscuritéJe danse je vole
Vers le ciel je m’envole
Au-delà de mes chagrins
Je danse je vole
Encore plus loin du sol
Accrochée à mon destinSa vie est animée
D’images et de poupées
Qui tournent comme une farandole
Son imagination
Est peuplée de passion
De musiques et de cabriolesJe danse je vole
Vers le ciel je m’envole
Au-delà de mes chagrins
Je danse je vole
Encore plus loin du sol
Accrochée à mon destinSon corps devient docile
Dans mes bras immobile
Elle se repose elle s’abandonne
Son âme si fragile
Se promène sur un fil
Là-haut où les feuilles tourbillonnentJe danse je vole
Vers le ciel je m’envole
Au-delà de mes chagrins
Je danse je vole
Encore plus loin du sol
Accrochée à mon destinSon cœur comblé de joie
Ignore ne connaît pas
La mélancolie la tristesse
Elle s’appelle Yvanna
Et pour toujours sera
Ma petite fille ma princesseJe danse je vole
Vers le ciel je m’envole
Au-delà de mes chagrins
Je danse je vole
Encore plus loin du sol
Accrochée à mon destin
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Il me faut une grosse maison
Avec des murs épais pour les quatre saisons
Un refuge ignoré des regards
Tapi dans la nature et cerné de rempartsUn chemin de créneaux sur le toit
Échauguette par-ci poivrière par-là
Ce n'est pas que j'aie peur des voleurs
Mais je fuis les curieux et les envahisseursEt toujours sur mes talons
Caressants et secrets de grands chiens sauvageons
Une horde mouvante et vigilante aussi
Tenace comme une ombre attentive à ma vie
Des barzoïs généreux des sloughis fiers et droits
Des lévriers afghans un monde fait pour moiIl me faut une vieille maison
De tourelles flanquée pour les quatre horizons
Des recoins des couloirs dérobés
Rassurant labyrinthe aux détours familiersDes gemmaux aux fenêtres surtout
Irisant les plafonds aux poutres d'acajou
Des divans des coussins rembourrés
Un parquet mosaïque et des lambris cirésEt toujours sur mes talons
Protecteurs et discrets de grands chiens pharaons
Des compagnons de jeux et des gardes du corps
Fidèles comme une ombre attentive à mon sort
Des barzoïs généreux des sloughis fiers et droits
Des lévriers afghans un monde fait pour moi
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Paroles & musique : Michel Pierozzi
Ecouter « SI C'ETAIT UN REVE »
On voudrait voyager
Dans un monde sans fin
Et sans arrêt marcher
Prendre tous les chemins
Atteindre l’horizon
Contempler l’invisible
Détruire sa prison
Poursuivre l’impossibleEt si c’était un rêve
Et si c’était un rêve
Tout ce qu’on a vécu
Tout ce qu’on a connu
Et si c’était un rêve
Et si c’était un rêve
Tout ce qu’on a voulu
Tout ce qu’on a perduOn voudrait continuer
Ne pas laisser derrière
Des choses inachevées
Ouvrir les barrières
Puis choisir son destin
Revivre son enfance
Ou monter dans le train
Des fragiles croyancesEt si c’était un rêve
Et si c’était un rêve
Tout ce qu’on a vécu
Tout ce qu’on a connu
Et si c’était un rêve
Et si c’était un rêve
Tout ce qu’on a voulu
Tout ce qu’on a perduEnfin on voudrait vivre
Sans délai sans répit
Réécrire le livre
Avant qu’il soit fini
Défaire le présent
Refaire le passé
Mais les marques du temps
Griffent notre penséeEt si c’était un rêve
Et si c’était un rêve
Tout ce qu’on a vécu
Tout ce qu’on a connu
Et si c’était un rêve
Et si c’était un rêve
Tout ce qu’on a voulu
Tout ce qu’on a perdu
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Paroles & musique : Michel Pierozzi En duo avec Fati
Ecouter « L' HISTOIRE QUI N'EXISTAIT PAS »
J’aimerais vivre J’aimerais vivre
Mon histoire avec toi Mon histoire avec toi
Comme dans un livre Dans ce grand livre
Qu’on ne referme pas Où tu me tends les bras
Au fil des pages Au fil des pages
Les empreintes du temps Aurais-je encore le temps
Telles des images De voir l’image
Dessineront notre enfant Où nous serons amantsNotre livre ne s’ouvrira pas
Car notre histoire n’existe pasJ’aimerais vivre J’aimerais vivre
Mon histoire avec toi Mon histoire avec toi
Brûler le givre Pouvoir te suivre
Qui recouvre mes pas Jusqu’au bout de tes pas
Sur le chemin Sur le chemin
Fragile de l’amour Verrais-je ton amour
Quand le matin Si le matin
Etale son velours Tue notre premier jourNos deux routes ne se croiseront pas
Car notre histoire n’existe pasJ’aimerais vivre J’aimerais vivre
Mon histoire avec toi Mon histoire avec toi
Je serais ivre Tu seras ivre
De bonheur pour toi Et amoureux de moi
Dans le silence Dans le silence
De mes nuits solitaires J’habiterais tes nuits
La délivrance Mon existence
Viendra par ta lumière Sera ton paradisDans nos rêves on se retrouvera
Car notre histoire n’existe pas
Notre histoire n’existe pas
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