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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi / Marceau Piana
Ecouter « L'APPRENTI CHANTEUR »
Dans le froid de sa chambre il songe
Devant sa feuille de papier
La peur du lendemain le ronge
Il ne peut plus s'en libérer
Malgré la faim et les blessures
Il ne regrette rien vraiment
Voilà des années que ça dure
Il ne sait pas faire autrement
L'apprenti chanteurOn le regarde quand il passe
Il est la star de son quartier
Pourtant tous ses amis se lassent
De le voir ainsi végéter
Dans cet équilibre incommode
Il accumule des chansons
Qui de jour en jour se démodent
Au fil de son inspiration
D'apprenti chanteurDepuis le temps qu'on le refuse
Il a perdu quelques cheveux
Il sent que sa jeunesse s'use
Qu'attend-il donc pour être heureux
Il ne recherche plus la gloire
N'a pas la notion de l'argent
Mais il voudrait encore y croire
Et vivre un peu de son talent
L'apprenti chanteur
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Paroles : Ghislaine Nicolas Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « BALLADE POUR UN COEUR »
Petite fille tu as le temps
De vouloir faire comme les grands
Ne cherche pas les yeux des hommes
Pour voir si tu leur plais aux hommes
Il ne faut pas rougir ta bouche
Elle a la couleur d'un fruit mûr
Laisse tes yeux comme ta bouche
Ils sont si bleus ils sont si pursMais si tu espères en l'amour
Et que tu crois en lui
Pour toi il viendra ce grand jour
Qui changera ta vieL'amour à l'odeur du printemps
Et la couleur du temps
L'amour est un beau sentiment
Mais toi tu as le tempsPetite fille tu as seize ans
Mais ton cœur n'est pas assez grand
Pour contenir ce bel amour
Que tu veux maître de tes jours
Amuse-toi prends tout ton temps
Ne condamne pas ta jeunesse
Pour un garçon pour une faiblesse
D'être une femme tu as le tempsMais si tu espères en l'amour
Et que tu crois en lui
Pour toi il viendra ce grand jour
Qui changera ta vieL'amour a l'odeur du printemps
Et la couleur du temps
L'amour est un beau sentiment
Mais toi tu as le temps!Il serait vraiment dommage
Qu'à ton âge tu fasses l'erreur
De te donner attends ton heure
Y'a encore du blanc sur ta page
Y'a encore du blanc sur ta page
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Lorsque passe la théorie
De vos prénoms dans ma mémoire
Presque toujours je m'attendris
Vous me racontez mon histoire
J'essaie de vous imaginer
Qu'êtes-vous devenues ce soir
Qui dans vos bras m'a remplacé
Quels sont vos regrets vos espoirsIl est bien le même
Celui que vous avez connu
N'a pas changé n'a pas voulu
Devenir chauve ni ventru
Oui c'est bien le même
Celui qui vous servait d'ami
Malgré le temps passé depuis
Le tournesol des jours d'ennuiLorsque se croisent par hasard
Nos chemins pourtant différents
La tendresse de vos regards
Ne m'échappe pas un instant
Je ne sais si je dois souffrir
Ou me réjouir à jamais
De n'être plus qu'un souvenir
Que vous chérissez en secretIl est bien le même
Celui que vous avez connu
N'a pas changé n'a pas voulu
Devenir sage ni joufflu
Oui c'est bien le même
Celui qui reste votre ami
Malgré les bourrasques de pluie
Le tournesol des soirs d'ennuiPour n'être pas pris au sérieux
Je suis voué au célibat
Vos maris disent que c'est mieux
Mais je vois bien qu'ils n'y croient pas
Toi le dernier de mes amours
Qui leur ressemble tout autant
Tu me fuiras sans demi-tour
Ne t'en fais pas je m'y attendsIl est bien le même
Celui que tu n'as pas connu
N'a pas changé n'a pas voulu
Devenir blasé ni fessu
Oui c'est bien le même
Celui qui sera ton ami
Malgré les coups les pleurs les cris
Ton tournesol des nuits d'ennui
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Paroles : Cédric Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « S'IL PLAIT AU CIEL »
S’il plaît au ciel vraiment
Que je sois heureux un instant
Que je goûte aux secrets du temps
Qui me lâche en passant
Que l’on m’accorde enfin
L’amour sans condition d’un chien
Le sourire d’un enfant le mien
Une vie sans destinJe partirai alors
Sans jamais me fixer au port
Sans me retourner d’abord
Sur le monde et son sort
Je crierai alentour
Mon bonheur ma faim mon amour
Et ma joie de chanter toujours
La douceur de mes joursSi tel est mon vouloir
Les hommes avec tout leur savoir
Brûleront au grand feu d’un soir
Mes désirs mes espoirs
Je resterai sans vie
Par ces cendres mon cœur meurtri
Chercherait le refuge du lit
Du mépris de l’ennuiAlors pourquoi chanter
Pourquoi vouloir tout bouleverser
Le présent s’attache au passé
Rien ne peut l’arrêter
Laissez au moins mon rêve
Acheminer ma course brève
Marchander un instant de trêve
Au soleil qui se lèveS’il plaît au ciel vraiment
Que je sois heureux un instant
Que je goûte aux secrets du temps
Qui me lâche en passant
Que l’on m’accorde enfin
L’amour sans condition d’un chien
Le sourire d’un enfant le mien
Une vie sans destin
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Elle a mis ses plus beaux bijoux
Poudré son cou et ses épaules
Son miroir la trouve à son goût
Noble et si digne de son rôleMadame Antoine est belle
Bergère et frivole dit-on
Paris amoureux d'elle
Lui clame déjà sa passion
L'étrangère est pucelle
Ses doigts crispés sur le balconDans sa camisole rayée
La captive a perdu son charme
Sous sa charlotte elle a caché
Ses cheveux blanchis par les larmesMadame Antoine est vieille
Elle entend chanter son mitron
Si les Français la veille
Ont mêlé du sang à son nom
La reine qui s'éveille
N'en connaît pas bien la raisonUne simple robe de deuil
Sous une nuque rase et sage
Plus la moindre trace d'orgueil
Sur la pâleur de son visageMadame Antoine est veuve
Sur la charrette de Sanson
La condamnée sans preuves
Affronte le sombre horizon
De sa dernière épreuve
L'échafaud le panier de son
Place de la Révolution
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « CESSONS DE RACONTER DES FABLES »
Un vieux salaud infréquentable
Une acariâtre aïeule aigrie
Deviennent-ils gens respectables
Parce qu'ils ont les cheveux grisLes anciens parlent sans alarme
De joies tout au long de la vie
Je cherche en vain le moindre charme
Au bouquet de fleurs qui pourritCessons de raconter des fables
Fermons notre porte sans bruitQu'importe l'art d'être grand-père
Si on est condamné au lit
On est affreux quand on a l'air
D'un fruit talé d'un pain rassisNe vaut-il pas mieux s'abstenir
D'imposer aux yeux des enfants
L'image de leur devenir
L'inéluctable effet du tempsCessons de raconter des fables
Précipitons-nous dans un puitsPeut-on se regarder en face
L'avoir osé même une fois
Penché au-dessus d'une glace
Et ne pas éprouver d'effroiVieillir n'a rien de vénérable
Ce n'est qu'une lente agonie
Une maladie incurable
Un jeu cruel que l'on subitCessons de raconter des fables
N'attendons pas qu'on nous oublie
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Paroles : Ghislaine Nicolas Musique : Michel Pierozzi
Regarde-toi
Tu ne ressembles à personne
Tu n'es pas très aimable et toujours tu ronchonnes
Tu aboies et tu mords tu es comme un boul'dogue
Tu crois que je ne sais pas que tu ne t'aimes pasRegarde-toi
Tu dis que tu n'es pas belle
Et tu ne veux pas voir ce corps que tu refuses
De te conduire ainsi non tu n'as pas raison
Tu perds tes illusions c'est vrai tu n'en as pasFais un effort tu es bien trop sensible
Et c'est bien pour cela que tu es agressive
Tu te dis que jamais jamais on n'osera
T'aborder te parler si tu ne le veux pasÉcoute-moi quand les gens me fatiguent
Que je vois tout en gris et que mon âme est grise
Je me mets à chanter des airs dans ma tête
C'est la meilleure façon de retrouver sa joieRegarde-moi
Tu t'appelles tristesse
Tu fais tout ce qu'il faut pour que l'on te délaisse
A vivre sans tendresse forcément on se blesse
Sans plaisir sans caresse sa vie on la détruitRegarde-toi
Tu es une fille libre
Tu fais ce que tu veux on te laisse tranquille
Te crois-tu plus heureuse lorsque tu te refuses
Que tu passes à côté de ce qui t'est destinéDans ton miroir déjà tu vois les rides
Qui petit à petit t'enlèvent l'envie de rire
Si tu ne réagis pas que tu te laisses faire
Tu te réveilleras un jour devenue vieilleRegarde-moi tes yeux enfin pétillent
Car tu viens de comprendre ce que je veux te dire
Aimer c'est merveilleux et c'est très romantique
Tu ne regretteras pas de te donner à moiTu ne t'aimes pas . . . .
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Si ma mémoire est fidèle
Quand je me souviens de vous
Vous étiez loin d’être celle
Que l’on courtise à genoux
Vous aviez la voix d’un homme
L’allure et la fermeté
Votre tendresse économe
Ne devait rien arrangerSur votre menton volontaire
Piquant comme un épi de blé
Vos lèvres ne souriaient guère
Pas plus qu’elles n’avaient pleuré
Mais vous étiez pour moi grand-mère
Plus frêle qu’une fleur séchéeBien que sombre et belliqueuse
Vous étiez toute douceur
Du bout de vos mains calleuses
Jusqu’à la pointe du cœur
Vous étiez d’une autre race
Et quand quelque courageux
Osait vous parler en face
C’est lui qui baissait les yeuxSur votre menton volontaire
Piquant comme un épi de blé
Vos lèvres ne souriaient guère
Pas plus qu’elles n’avaient pleuré
Pourtant je vous aimait grand-mère
Dans votre rude tablierCeux qui vous trouvaient trop laide
Disaient en fanfaronnant
Que vous étiez un remède
Contre l’appel du printemps
Pour comble de ridicule
Vous traîniez à vos jupons
Un époux bien minuscule
Plus docile qu’un moutonSur votre menton volontaire
Piquant comme un épi de blé
Vos lèvres ne souriaient guère
Pas plus qu’elles n’avaient pleuré
Quand vous êtes morte grand-mère
Un chêne s’est déraciné
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « LES ELEPHANTS MELLIFIQUES »
Dans la rosée à la même heure
Dès que le pré secoue ses fleurs
Mieux qu’une myriade d’abeilles
En volant à tire-d’oreille
Les éléphants qu’on dit gourmands
Descendent butiner goulûment.Rien ne t’étonne
Tu ne m’écoutes pas
Ma fable est bonne
Je l’ai faite pour toi
Mais tu fredonnes
Pendant tout ce temps là.Perchés sur les coquelicots
Les héliotropes les pavots
Les éléphants l’air imbécile
Du bout de leur trompe érectile
Aspirent sans rien en laisser
Le nectar dont ils vont se gaver.Rien ne t’étonne
Tu ne m’écoutes pas
Ma fable sonne
Comme des coups de glas
Sans que résonne
Le moindre écho en toi.Enfin le champ est désherbé
Bien labouré bien arrosé
Et quand la lune ouvre les yeux
Les pachydermes besogneux
Reprennent le chemin du ciel
Regagnent leur fabrique de miel.Rien ne t’étonne
Tu ne m’écoutes pas
Moi j’abandonne
Tu ne comprendrais pas
Ma fable est conne
Mais pas autant que toi.
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « GUILLAUME ET LE MIROIR »
Guillaume a volé le miroir de sa maman
Afin de s’y contempler inlassablement
Il se déguise et se grime à la dérobée
D’encre bleue de craie blanche et de liège brûléPetit Guillaume petit Guillaume
Aime bien les jeux dangereux
Petit Guillaume petit Guillaume
Comme un arlequin capricieux
Insatisfait dans son costume de dentelle
Il est déçu de ne pas se trouver plus belleGuillaume a gardé le miroir de sa maman
Le soir venu il s’y observe librement
Il se transforme et se farde en un tour de main
D’un crayon noir d’un bâton de rouge carminMonsieur Guillaume monsieur Guillaume
Aime tant les jeux amoureux
Monsieur Guillaume monsieur Guillaume
Comme un magicien audacieux
La taille étriquée dans une robe nouvelle
Le voilà surpris de se trouver presque belleGuillaume a brisé le miroir de sa maman
Ces yeux soudain sont devenus moins complaisants
Trop fatigué pour se démaquiller encore
Sous sa perruque un peu de travers il s’endortLe vieux Guillaume le vieux guillaume
Ne sait plus se prendre à son jeu
Le vieux Guillaume le vieux guillaume
Comme un pauvre clown ennuyeux
Dans les replis bien défraîchis de ses dentelles
Il a perdu tout espoir de se trouver belle
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Paroles & Musique : Michel Pierozzi
Une table vide
Au fond d’un bistrot
J’étais trop timide
Pour dire un seul mot
On s’est regardé
Elle m’a souri
Je n’ai pas bougé
Quand elle est partieTant pis
Quand j’ai de la peine
Je vais lui parler
Mais lui dire je t’aime
J’n’ai jamais osé
Et jours après jours
Elle n’a pas compris
C’était mon amour
J’étais son amiTant pis
J’aime bien marcher
Au hasard des rues
Quand je l’ai croisée
Elle ne m’a pas vu
Pourtant son regard
Reflétait l’ennui
Peut-être l’espoir
D’un nouvel amiTant pis
Sur le quai de gare
J'attendais mon train
J'étais en retard
Comme tous les matins
Elle est descendue
Quand je suis monté
Je l'avais perdue
A peine rencontréeTant pis
Tant de belles histoires
Se sont envolées
Sur un quai de gare
Ou dans un café
Combien de regrets
Ont gâché nos vies
Les souvenirs sont faits
Pour qu’on les oublieTant pis
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Paroles & musique : Michel Pierozzi
Tu attends le printemps
Quand j’espère l’automne
Ton ivresse surprend
Mes pensées monotones
Tu préfères la campagne
Je suis né dans la ville
Pour être ma compagne
Tu as quitté ton îleToi et moi
On est si différents
Toi et moi
On ne vit pas en même temps
Toi et moi
On n’est jamais d’accord
Toi et moi
On s’aimera jusqu’à la mortTu regardes demain
Je me souviens d’hier
J’ai horreur des matins
Que tu gères solitaire
Guidée par la raison
Dans mes rêves tu t’égares
Mes pensées mes passions
Se noient dans ton regardToi et moi
On est si différents
Toi et moi
On ne vit pas en même temps
Toi et moi
On n’est jamais d’accord
Toi et moi
On s’aimera jusqu’à la mortToujours main dans la main
Nous suivons notre route
Sans peur du lendemain
Et sans le moindre doute
Il suffirait d’un rien
Pour que l’on se comprenne
Pour que notre chemin
Vers le bonheur nous mèneToi et moi
On est si différents
Toi et moi
On ne vit pas en même temps
Toi et moi
On n’est jamais d’accord
Toi et moi
On s’aimera jusqu’à la mort
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Tu me dis que j'exagère
De me plaindre de mon sort
Quand je n'ai fait pour te plaire
Qu'un imperceptible effort
Mais lorsque tu me regardes
De si près que j'en ai peur
Ce sont mille et une écharde
Qui me lacèrent le cœurBien sûr
Je ne suis pas Danton
Ni du Guesclin ni D'Annunzio
Bien sûr
Gainsbourg n'était pas sans raisons
Plus séduisant qu'un hidalgo
C'est sûr
Mais la bâtarde position
Que de n'être ni laid ni beau
Entre Lautrec et Rimbaud
Je navigue incognitoTu dis que c'est une chance
À condition cependant
D'en garder pleine conscience
Et d'en user finement
C'est réconfortant peut-être
Mais injuste malgré tout
Quand d'autres n'ont qu'à paraître
Pour qu'on tombe à leurs genouxBien sûr
Je ne suis pas Danton
Ni du Guesclin ni D'Annunzio
Bien sûr
Gainsbourg n'était pas sans raisons
Plus séduisant qu'un hidalgo
C'est sûr
Mais la bâtarde position
Que de n'être ni laid ni beau
Entre Lautrec et Rimbaud
Je navigue incognito
Tu me dis que j'ai des armes
Que je fourbis bel et bien
Tu appelles ça mon charme
Redoutable et assassin
Même si c'est plus durable
Ne crois pas me consoler
Moi qui me montre implacable
Devant la médiocritéBien sûr
Je ne suis pas Danton
Ni du Guesclin ni D'Annunzio
Bien sûr
Gainsbourg n'était pas sans raisons
Plus séduisant qu'un hidalgo
C'est sûr
Mais la bâtarde position
Que de n'être ni laid ni beau
Entre Lautrec et Rimbaud
Je navigue incognito
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Je ne voyage plus
Du Maghreb au Chili
Venise a disparu
Paris n’est plus Paris
Je m’évade immobileJe n’ai même pas le temps de manger
Pas le temps de chanter
Pas le temps de changer
Je passe mon temps à t’aimerJe ne m’arrête plus
Aux douves d’un château
Au pied d’une statue
Chef-d’œuvre d’art nouveau
Je n’ai plus goût à rienJe n’ai même pas le temps d’exister
Pas le temps de pleurer
Pas le temps d’espérer
Je n’ai que le temps de t’aimerJe ne m’amuse plus
Des farces d’un enfant
Des clameurs de la rue
Des chutes des passants
J’ai perdu tout humourJe n’ai même pas le temps de dormir
Pas le temps de vieillir
Pas le temps de mourir
J’ai juste le temps de t’aimerDonne-moi du temps s’il te plaît
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Paroles : Ghislaine Nicolas Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « LE POETE ET SA MUSE »
Il garde un doux secret bien caché en son cœur
Rêve d'un jour d'une nuit d'un jardin secret
Où dorment ses pensées pareilles aux jolies fleurs
Qui poussent en son ennui à travers ses regretsIl était une fois une muse en émoi
Qui cherchait le poète pour lui conter sa foi
Lui redonner l'envie de chanter les louanges
De l'amour éternel qui fait chanter les angesElle lui donna tant que ses mots s'envolèrent
Coulant comme des notes accordées à sa lyre
Emportés par le vent léger de ses délires
Qui jusqu'à elle en des vers délirants se posèrentDans la brise parfumée d'un soir de printemps
Vénus en cet instant désire le poète
Mais sa muse est la seule qu'il cherche dans sa quête
L'inspiration lui vient de son merveilleux chantHeureux il se soumet à cet accouchement
De tous les mots choisis que lui souffle sa muse
Il en est amoureux et souffre en même temps
De cet éloignement qui fait que ses mots s'usentMais sa muse dans l'ombre veille à ses attentes
Elle accorde au zéphyr le sens de ses pensées
Pour souffler au poète les mots apprivoisés
Qui sauront l'inspirer et la rendre présenteDans la brise embaumée de ce soir de printemps
Le poète amoureux lui chante ses louanges
Et la belle répond muse parmi les anges
Messagère d'amour elle est de tous les temps
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Je voulais vivre seul avec mes souvenirs
Et m’enterrer vivant dans mon fol univers
Je voulais m’exiler pour ne plus revenir
Dans l’étrange clarté d’un éternel hiverJe voulais simplement disposer de ma vie
Et rire un peu de tout avant que d’en pleurer
Je voulais m’enivrer quand j’en avais envie
Et m’assoupir aussi en toute libertéMais il vous a suffi de croiser mon chemin
Mais il vous a suffi de me tendre la main
Pour que je ne veuille plus rienJe voulais qu’on m’oublie dans ma prison debout
Et qu’on me laisse enfin jouer au vagabond
Je voulais découvrir la peur par petits bouts
J’avais appris l’ennui et je trouvais ça bonJe voulais m’étourdir au bruit de mes pensées
Et m’étendre un matin sous l’aile d’un buisson
Je voulais m’enhardir et m’entendre glisser
Dans le vide infini de mes pauvres chansonsMais il vous a suffi de me parler de vous
Mais il vous a suffi de m’attacher à vous
Pour que je ne veuille que vous
Pour que je vous suive à genoux
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Paroles & musique : Michel Pierozzi
Bien souvent je l’ai cherché
Je pensais l’avoir trouvé
Dans l’amitié dans l’amour
Pour toujoursJe l’ai croisé quelquefois
Je l’ai serré dans mes bras
Puis il est parti ailleurs
Le bonheurOn ne peut pas l’acheter
Le séduire l’apprivoiser
Quand on croit l’avoir saisi
Il s’enfuitS’il se dresse devant moi
Il me préserve du froid
Avec sa tendre chaleur
Le bonheurQuand dans mes pensées j’ai peur
De rencontrer le malheur
Quand le vide de la nuit
M’envahitJe voudrais en un éclair
Faire le tour de cette terre
Et donner à ceux qui pleurent
Le bonheurC’est un oiseau de passage
Qui se pose sur la plage
Puis s’envole au gré du vent
LentementC’est la clé de notre vie
Un refuge un paradis
Un monde aux mille couleurs
Le bonheurFaudra-t-il que je l’attende
Car parfois je me demande
Si il reviendra un jour
Pour toujoursS’il n’est qu’un moment fugace
Il aura toujours sa place
Quand il frôlera mon cœur
Le bonheurIl n’est qu’un moment fugace
Mais aura toujours sa place
Quand il frôlera mon cœur
Le bonheur
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi et Marceau Piana
Qui sont tes parents ma mère
Quelle histoire ont-ils vécue
Je me souviens que ta mère
D'Aragon était venue
Souvent je te la rappelle
Lorsque mon œil devient noir
Et qu'alors je bats des ailes
Comme un sombre oiseau du soirQui sont tes parents ma mère
Je les ai si peu connus
Tu racontes que ton père
De Lorraine était issu
On dit que je lui ressemble
Quand je m'amuse d'un rien
Ce curieux menton qui tremble
C'est de lui que je le tiensJ'aurais pu naître nancéien
Être nancéien
Mais voilà ce n'est pas de chance
Pas de chance
Je suis un peu saragossin
Un véritable enfant de FranceQui sont tes parents mon père
De quel amour es-tu né
De l'Auvergne de ta mère
Quel penchant m'as-tu légué
Tu m'as donné son courage
Et puis sa ténacité
Mais à l'instant du partage
Tu t'es sans doute léséQui sont tes parents mon père
Tu m'en as si peu parlé
Je sais pourtant que ton père
Du Piémont s'est exilé
Il était l'intelligence
La bonté personnifiées
Ça m'inquiète quand j'y pense
De quoi donc ai-je héritéJ'aurais pu naître clermontois
Être clermontois
Mais voilà ce n'est pas de chance
Pas de chance
J'ai un quart de sang turinois
Bref
Je suis un pur enfant de France
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Du sommet de la tour de garde
J’aperçois l’ombre des créneaux
Sur la grève aux lueurs blafardes
L’étrave brisée d’un bateauPlus bas sur le chemin de ronde
Juste au-dessus du pont-levis
Se profile la fin d’un monde
Un crépuscule aux cheveux grisJe voudrais bien qu’on m’abandonne
Et qu’on me livre à mes pensées
Je ne veux de mal à personne
D’ailleurs je ne fais que passerLes pas des chevaux de halage
Rythment le chant des troubadours
Sur les sentiers du voisinage
On entend battre les tamboursTout à coup un quartier de lune
À la faveur de la marée
Vient de s'abattre sur la dune
En un éclair s'est enliséIl faudra bien qu’on m’abandonne
Et qu’on me laisse à mes pensées
Je n’ai plus besoin de personne
Puisque je ne fais que passer
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