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Cessons de raconter des fables
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
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Un vieux salaud infréquentable
Une acariâtre aïeule aigrie
Deviennent-ils gens respectables
Parce qu'ils ont les cheveux grisLes anciens parlent sans alarme
De joies tout au long de la vie
Je cherche en vain le moindre charme
Au bouquet de fleurs qui pourritCessons de raconter des fables
Fermons notre porte sans bruitQu'importe l'art d'être grand-père
Si on est condamné au lit
On est affreux quand on a l'air
D'un fruit talé d'un pain rassisNe vaut-il pas mieux s'abstenir
D'imposer aux yeux des enfants
L'image de leur devenir
L'inéluctable effet du tempsCessons de raconter des fables
Précipitons-nous dans un puitsPeut-on se regarder en face
L'avoir osé même une fois
Penché au-dessus d'une glace
Et ne pas éprouver d'effroiVieillir n'a rien de vénérable
Ce n'est qu'une lente agonie
Une maladie incurable
Un jeu cruel que l'on subitCessons de raconter des fables
N'attendons pas qu'on nous oublie
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Commentaires
Bonsoir Pierre-Michel
Très dur ; mais tellement juste ! Je pense ainsi.
Quand la vieillesse est là, nous sommes nullement anoblis !
Cessons de se raconter des fables lorsque notre peau se flétrie.
Même si l'on prend des airs affables, pour apprivoiser nos amis(es)
Gentils vieillards : quoi qu'on en pense ou qu'on n'en dise,
l'âge est là qui nous humilie...
Très beau texte de Marceau Piana ou justement, l'on n se voile pas la face.
La musique est parfaite !
Amicalement, Ghislaine.
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Waouh !!!! elle est dure....très dure cette chanson ..... elle est bouleversante mais si bien écrite !!!
Bravo pour l'interprétation et la musique ........
Vous faites vraiment des merveilles tous les deux !!!
Bises et à très vite !!!