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Paroles & musique : Michel Pierozzi
Il dessine des ailes
Qu’il accroche à son dos
Et dans le bleu du ciel
Caresse les oiseauxIl dessine des soleils
Sur les rides des plages
Où des larmes en bouteilles
S’échouent sur les rivagesIl dessine
Il dessine
Il use ses crayons
A bâtir sa maison
Et cherche son chemin
Dans les traits d’un dessinIl dessine des fleurs
Sur les arbres des villes
Du bout des doigts effleure
Les ombres immobilesIl dessine des cœurs
Sur les murs des prisons
Pour tuer le malheur
Et vaincre les démonsIl dessine
Il dessine
Il use ses crayons
A bâtir sa maison
Et cherche son chemin
Dans les traits d’un dessinIl dessine des mots
Puisés dans ses chimères
Sur le vaste tableau
D’un monde imaginaireIl dessine des rêves
Aux limites du temps
Il a peur que s’achèvent
Ses illusions d’enfantIl dessine
Il dessine
Il use ses crayons
A bâtir sa maison
Et cherche son chemin
Dans les traits d’un dessin
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Paroles & musique : Michel Pierozzi
Ecouter « JE N'AI RIEN DEMANDE »
Je n’ai rien demandé à la lune
Mais elle me parle dans la nuit
Quand les vagues martèlent les dunes
Quand se réveille ma nostalgieUne larme de pluie est tombée dans ma cour
Elle a éclaboussé mon âme de troubadour
A ceux qui me comprennent je veux bien tout donner
J’ai juste peur de perdre tout ce que j’ai rêvé
Je n’ai rien demandé à personne
J’ai toujours évité les regards
Perdu dans les couleurs de l’automne
Les mains enchainées à ma guitare
Une larme de pluie est tombée dans ma cour
Elle a détruit les lourdes pierres de ma tour
A ceux qui me pardonnent je veux bien tout donner
J’ai juste peur de perdre tout ce que j’ai rêvé
Je n’ai rien demandé à mon cœur
J’ai laissé s’installer mon chagrin
La mélancolie cache mes pleurs
Dans ce monde qui n’ai plus le mienUne larme de pluie est tombée dans ma cour
Elle s’est écrasée au pied de mes amours
A ceux qui m’ont aimé je veux bien tout donner
J’ai juste peur de perdre tout ce que j’ai rêvé
Je n’ai rien demandé à la vie
Sinon qu’elle ne soit pas trop courte
Nombre de mes proches sont partis
Guidés par leur bonheur sans douteUne larme de pluie est tombée dans ma cour
Elle a éparpillé les êtres qui m’entourent
A ceux qui m’abandonnent je veux bien tout donner
J’ai juste peur de perdre tout ce que j’ai rêvé
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Paroles & musique : Michel Pierozzi
Je vis depuis longtemps
Heureux d’être grand-père
J’ai franchi l’océan
Ne reste que des rivières
J’espère en l’avenir
Mais m’accroche au passé
De nombreux souvenirs
Encombrent mes penséesEn moi je garde
Les reflets d’hier
Quand je regarde
Ma vie à l’enversJ’ai laissé le destin
Me guider sur ma route
Parfois j’ai pris le train
Des erreurs et des doutes
Mais mon arbre a poussé
Et recouvert ses branches
D’amour et d’amitié
De bonheur et de chanceEn moi je garde
Les reflets d’hier
Quand je regarde
Ma vie à l’enversJ’avais les cheveux longs
Guitare en bandoulière
Je chantais des chansons
Dans les squares déserts
Je cherchais le chemin
Qui traversait mes rêves
La fille au parfum
Qui brûlerait mes lèvresEn moi je garde
Les reflets d’hier
Quand je regarde
Ma vie à l’enversJe suis né à Paris
Dans les années cinquante
Dans la paix j’ai grandi
Loin des peurs des tourmentes
J’étais un gentil garçon
Entouré de douceur
Pas le moindre chardon
Dans mon jardin de fleursEn moi je garde
Les reflets d’hier
Quand je regarde
Ma vie à l’enversQuand je regarde
Ma vie à l’envers
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
La vie en couple est si subtile
Qu’il faut souvent changer de style
Se montrer parfois déroutant
Insaisissable mais présentDéjà Clara et moi
Nous aimons bien nous
Disputer
Pour la joie de nous
Renouveler
N’est-ce pas, Clara
Tendre ses joues l’une après l’autre
N’en déplaise aux plus doux apôtres
N’est pas la méthode idéale
C’est pathétique et théâtralAlors Clara et moi
Nous préférons nous
Chamailler
Par plaisir de nous
Raccommoder
Au revoir, Clara
Nous nous traitons de tous les noms
Poison virago fanfaron
Fils à maman fille à papa
J’en passe et des meilleures que çaToujours Clara et moi
Nous adorons nous
Quereller
C’est si bon de nous
Réconcilier
Allons-y, Clara
Je fais semblant d’être furieux
Toi tu minaudes un jour ou deux
Quand je veux te prendre la main
Tu me repousses avec dédainEt puis Clara et moi
Décidons de nous
Séparer
Dans l’espoir de nous
Remarier
À bientôt, Clara
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Que faites-vous chez moi
Ma porte était fermée
Ne seriez-vous pas là
Pour me cambriolerVous êtes mal tombée
Je ne possède rien
Que cette liberté
À laquelle je tiens
Je n’en crois pas mes yeux
Que cherchez-vous ici
Montrez-vous donc un peu
Et sortez de mon litQu’attendez-vous de moi
Pour qui me prenez-vous
Ôtez mon pyjama
Il est trop grand pour vous
Vous voilà dévêtue
Pensez-vous me troubler
Je vous ai assez vue
Daignez vous rhabillerS’il vous plaît parlez-moi
Vous me semblez déçue
Je ne sais pas pourquoi
Je ne vous en veux plus
Peut-être simplement
Vous êtes-vous trompée
De rue d’appartement
Cela m’est arrivéN’en faisons pas un drame
J’ai sous mon oreiller
Glissé pour vous madame
Le double de mes clés
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
La chemise sur le crâne il progresse à pas hésitants
Pas un cactus pas une piste pas la moindre flaque d’eau
Dans ce désert impitoyable il craint les sables mouvants
Le soleil inexorable qui lui incendie le dos.Quand soudain
Juste au-dessus de l’horizon
Subtile et tremblante vision
Une palmeraie enfin
Mais lui qui pense être halluciné
Fait demi-tour et trébuche épuisé.Il s’agenouille et déjà sa langue est près de l’étouffer
Autour de lui s’étend l’ombre d’un vol patient de rapaces
Comme quelqu’un qui s’affaisse et qui cherche à se redresser
Vainement il s’agrippe aux côtes tendues d’une carcasse.Quand soudain
Presque au-dessous de l’horizon
Dansante réverbération
Une caravane enfin
Mais lui qui pense être halluciné
Ferme les yeux s’écroule inanimé.Depuis que la nuit a surgi le gel lui fige le sang
Qui suintait pendant le jour des crevasses de sa peau
De n’ avoir pas cru aux mirages un homme est mort bêtement
Entre une proche oasis et des bédouins sur leurs chameaux.
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Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
Je regarde la mer
Et déjà je me perds
Dans le creux de ces vagues
Qui déferlent sur le sable
Le temps s'est suspendu
Accroché aux nuages.
Mes rêves sont apparus
Et mon esprit divague
Le vent est revenu
Me fouetter le visage
Je regarde figé
Le sable s'envoler
Et venir se poser
Aux confins de la plageJe rêve à la mer
À tous ses mystères
Je quitte ses rivages
Et je pars en voyage
Je rêve à des navires
Qui voyagent au long cours
À des croisières d'amour
Parfois à des dérives
De désirs engloutis
Dans les cales de l'oubli
Je rêve à des marins
Qui partent pour la guerre
Comme on part pour l'amour
Le coeur en bandoulière
Je sais que leur aventure
Les ramènera au port
Meurtris par les blessures
Et par l'embrun qui mordJe rêve aux marins
Qui recherchent au loin
Le triste parcours
De mes propres amours
Je rêve à des îles
Qu'on découvre au hasard
Et qui servent d'exil
À tous mes cauchemars
Et je cherche où se fond
La ligne d'horizon
Mais jamais je n'atteins
Cette ligne sans fin
Je rêve à des ports
Où dorment des bateaux
Tandis que des matelots
Recherchent au dehors
Des gestes de tendresse
Chez de fausses princessesJe rêve à des îles
À des ports inutiles
À des forteresses
Qui m'enferment et m'oppressent
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Paroles & musique : Michel Pierozzi En duo avec Fati
Il n’y a pas l’envie
L’argent ou le pouvoir
Não existe inveja
O dinheiro ou poder
Dans ce lointain pays
Illuminé d’espoir
Neste país remoto
Luz de esperançaAilleurs Ailleurs Ailleurs
Il n’y a pas la peur
De la nuit froide et sombre
Não há medo
Da noite fria e escura
Ni le vent du malheur
Dans cet endroit sans ombres
Nem o vento da desgraça
Neste lugar, sem sombrasAilleurs Ailleurs Ailleurs
Il n’y a pas la puissance
Des injures ou des armes
Não há força
De insultos ou das armas
Ni haine ni violence
Dans ce lieu sans vacarme
Nem ódio nem violência
Neste lugar silenciosoAilleurs Ailleurs Ailleurs
Mais il n’y a personne
Dans ce monde sans bruits
Mas não há ninguém
Neste mundo sem ruído
Là où le soleil donne
Un sens à notre vie
Là onde o sol dá
O senso a nossa vidaAilleurs Ailleurs Ailleurs
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Paroles : Cédric Piana Musique : Michel Pierozzi
Une maison un coin de terre et deux sabots de bois
Un cul-terreux patibulaire la guitare à mon bras
Sans anarchie mais l’âme fière j’aurai encore la joie
De vivre en frère des libertés tu sais pourquoiNous fuirons les routes communes
Aux humains sans amour
Nous gravirons de hautes dunes
Pour voir fleurir le jourMais toi ma mie me suivras-tu sans gaspiller ta vie
Tu vois ma mie je tremble un peu ma pensée s’étourdit
De rêves fous sans lendemain sans précisions pardi
Je suis un homme qui se renieReprenons les routes communes
Aux humains sans amour
Cachons-nous près des hautes dunes
Qui voient fleurir le jourRentrons dans cette ville aux rues écartelées
Ma joie de vivre est dans tes bras je ne puis l’oublier
Restons au chaud et je pourrai bientôt te raconter
Comment le cor au fond des bois m’a réveilléJe suis un homme de la ville
Eh bien j’y resterai
Adieu la terre et mes sabots
Je puis me consoler…
Pour toi …
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Je doute de ton gardénia
Quand tu refuses ma glycine
Serait-ce un de tes hortensias
Cette soudaine capucine.Je t’aimais bien
Noces d’étain
Je t’aimais tant
Noces d’argent
Je t’aime encore
Noces d’or.Au lieu d’user d’amaryllis
Et d’abuser de ton muguet
Abandonne un peu ton narcisse
Essaie d’ébranler mon œillet.Je t’aimais bien
Noces d’étain
Je t’aimais tant
Noces d’argent
Je t’aime encore
Noces d’or.Moi qui avais trop d’azalées
Qui piétinais les pétunias
J’ai honte de ma giroflée
Devant ton étrange zinnia.Je t’aimais bien
Noces d’étain
Je t’aimais tant
Noces d’argent
Je t’aime encore
Noces d’or.Quand se durcira mon iris
Quand s’éteindra mon orchidée
Je garderai le myosotis
D’un tendre et fragile églantier.
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Paroles & Musique : Michel Pierozzi
Regarde dans la lumière
Ces ombres au regard de pierre
Qui ont au fond de leurs yeux
Comme un air de déjà vieuxRegarde dans ton miroir
Ce que tu ne veux pas voir
Un pâle et triste reflet
La vie que tu espéraisAlors regarde
Alors regardeRegarde dans ton passé
Les pas que tu as laissés
Dans la boue et la poussière
Pensant faire marche arrièreRegarde ton avenir
Devenir un souvenir
Un vestige démodé
Que tu ne peux oublier
Alors regarde
Alors regardeRegarde où l'on jouait
Dans les champs dans les forêts
Entourés par la nature
Ignorants tout du futurRegarde ce qu'on a fait
De ce monde qu'on aimait
Quand on était des enfants
Qu'on voulait devenir grandAlors regarde
Alors regardeAlors regarde
Alors regarde
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Le soleil est déjà là
Le lit est chaud de tes rêves
Au rythme d'un cœur qui bat
Sur toi le drap se soulèvePareil à l'oiseau de proie
Bientôt je me sens coupable
Penché au-dessus de toi
De te voir si vulnérableJ'ai envie de te toucher
Mais réfrène mes caresses
Je voudrais te réveiller
Avec tact et gentillesseDans un geste maladroit
Tu me repousses et soupires
Je m'égare au fil de toi
Te survole et te respireJe perds la notion du temps
Mon désir devient palpable
Ton corps se cabre un instant
Sous mes doigts incontrôlablesJe languis au bord de toi
M'impatiente à la lisière
De ton généreux sous-bois
Entrouvre-moi ta clairière
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « LE JONGLEUR MALHABILE »
Serait-il devenu si laid
Que vous ne l'envisagiez plus
Que vous a-t-il dit qu'a-t-il fait
Qui vous ait à ce point déçuL'incorrigible enfant fait de son mieux
Il fait de son mieuxLorsqu'il était drôle et charmant
Vous recherchiez sa compagnie
Le découvrez-vous différent
Aurait-il gravement failliL'éternel débutant fait ce qu'il peut
Il fait ce qu'il peutOn l'a vu consacrer ses nuits
À tous ceux qu'il aimait vraiment
A-t-il mérité le mépris
Que vous lui vouez maintenantL'infatigable amant s'ennuie un peu
Il s'ennuie un peuS'il sait se montrer vigilant
Fidèle efficace et discret
Il ne vous confie pas souvent
Les clés de son jardin secretL'insoumis impatient fait ce qu'il veut
Il fait ce qu'il veutIl a cultivé ses amis
N'est pas près de démissionner
N'a pas chuté au fond du puits
Que pour lui leurs mains ont creuséL'acrobate imprudent ferme les yeux
Il ferme les yeux
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Paroles & musique : Michel Pierozzi
Ses cordes d’argent se sont brisées
Perdues dans l’abîme du silence
Ses doigts abîmés se sont figés
Sur les mélodies de son enfanceIl n’a plus que de vagues images
Qui dessinent et sculptent l’horizon
De lointains souvenirs font naufrage
Dans les paroles de ses chansonsIl était musicien
Poète je me souviensIl a égaré ses partitions
Oublié l’harmonie des accords
Qu’il jouait à perdre la raison
Sur sa guitare jusqu’à l’auroreSes doux refrains n’ont pas résistés
Aux modes qui rythment les saisons
Personne n’a jamais écouté
Les mots fragiles de ses chansonsIl était musicien
Poète je me souviensSes mains tremblent sur son instrument
Comme un arbre aux portes de l’hiver
Sa passion n’a pu vaincre le temps
Qui recouvre ses yeux de poussièreSa voix si mélodieuse autrefois
Vibrait comme l’âme d’un violon
Des frissons m’envahissaient parfois
Quand il chantait ses tristes chansonsIl était musicien
Poète je me souviensAujourd’hui je le cherche toujours
Quand ses notes résonnent en moi
Dans les rues sombres aux pieds des tours
J’entends sa musique sur les toitsJe me rappelle de ses histoires
Qui me redonnaient le goût de vivre
Car loin de lui j’avais peur du noir
De la dernière page d’un livreIl était musicien
Poète je me souviens
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Non ne me parlez pas
Je me suis bouché les oreilles
Pour ne pas écouter la voix
Qui pourrait troubler mon sommeil
Je n’entends plus
Ne me regardez pas
Je me suis arraché les yeux
Pour ne pas être encore une fois
Charmé par un visage heureux
Je ne vois plusJe suis un mort-vivant
Aveugle qui se traîne
Et puis qui prend son temps
Afin de savourer sa peineNon ne me touchez pas
Je me suis amputé des mains
Pour ne pas frôler de mes doigts
Un autre grain de peau satin
Je ne sens plus
Ne me rechercher pas
Je me suis poignardé le cœur
Pour rester de glace et de bois
Si vous m’offriez le bonheur
Je n’aime plusJe suis un mort-vivant
Mutilé qui se traîne
Et puis qui prend son temps
Juste pour assouvir sa haineN’attendez rien de moi
N’essayez pas d’être gentil
Vos avances me laissent froid
Je vous réponds par le mépris
Je ne joue plus
Ne me consolez pas
Vous ne m’êtes d’aucun secours
Je n’ai plus confiance qu’en moi
Depuis qu’on m’a pris mon amour
Je ne vis plusJe suis un mort-vivant
Fantôme qui se traîne
Et puis qui prend son temps
Satisfait du poids de sa chaîne
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Paroles & musique : Michel Pierozzi
Ecouter « UNE AUTRE HISTOIRE »
J’oublie ce que tu m’as dit
J’efface les jours de pluie
Je vis dans une autre histoire
Sans paroles et sans mémoireJe ne serai pas celui
Qui gouvernera ta vie
Qui te fera des discours
Avec des mots de veloursJe ne fais pas de détours
J’ai toujours le mal d’amour
Je vis dans une autre histoire
Sans mascarade et sans fardsJe ne serai pas celui
Qui jouera la comédie
Sous les jeux de la lumière
Pour te séduire et te plaireJe ne suis bien qu’avec toi
Même quand tu es loin de moi
Je vis dans une autre histoire
Sans distance et sans hasardJe ne serai pas celui
Qui partira sans un bruit
Laissant la porte fermée
Sans même se retournerJ’ai laissé passer les heures
Plus je t’aime et plus j’ai peur
De vivre dans une autre histoire
Sans remords et sans espoirJe ne serai pas celui
Que tes rêves ont choisi
Mais peut-être que dans ton coeur
Pousse un brin de mon bonheurPeut-être que dans ton cœur
Pousse un brin de mon bonheur
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Paroles & musique : Michel Pierozzi
La vie est une fête
Une illusion parfaite
D’un prétendu bonheur
Qui fait battre nos cœursLa vie est un manège
Avec trop peu de sièges
Qui fait tourner la tête
Et jamais ne s’arrêteOù es-tu mon amour ?
Où vis-tu mon amour ?La vie est un mirage
Où vivent des images
Reflets de nos idées
Miroir de nos penséesLa vie est un long rêve
Sans réveil et sans trêve
Une hallucination
Aveugles nous dormonsOù es-tu mon amour ?
Où vis-tu mon amour ?La vie est un chemin
Sans étapes et sans fin
Demi-tour interdit
Le destin est écritLa vie est une rivière
Où se noie le mystère
Et s’échoue sur les rives
L’espoir à la dériveOù es-tu mon amour ?
Où vis-tu mon amour ?Ma vie est un poème
Qui rime avec je t’aime
Des mots entrelacés
Que le monde a chasséMa vie est une chanson
Griffonnée au crayon
Sur une feuille morte
Que l’avenir emporteOù es-tu mon amour ?
Où vis-tu mon amour ?
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Paroles : Christine Bricard Musique : Michel Pierozzi
Il écrivait des chansons
Pour des femmes de la rue
Il n'avait d'inspiration
Que pour leur vie sans issue
Il les parait de dentelles
Dont elles n'osaient pas rêver
Des robes de mots si belles
Que peu d'hommes les voyaientAlors Cendrillon, Peau-d'âne,
Et les princesses anonymes
Devenaient de grandes dames
Le temps d'un rêve sublime
Mais comme les étoiles filantes
Elles retombaient sur la terre
Cessant d'être scintillantes
Salies par un peu de terreL'artiste et les prisonnières
Se retrouvaient le matin
Peu importe les barrières
Il les consolait sans fin
Il les berçait doucement
Elles s'endormaient épuisées
Comme emportées par le chant
Qu'il leur avait préparéPuis il composait longtemps
Pour qu'elles vivent comme des reines
Ne serait-ce qu'un instant
Volé à leur vie de peine
Il écrivait ses chansons
Pour des femmes de la rue
Il n'avait d'inspiration
Que pour vêtir leur corps nu
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Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
De ta clé d'or magique
Tu viens me libérer
Des prisons encombrées
De mes nuits nostalgiques
Quand gémissent mes plaintes
Tu ouvres le labyrinthe
Où sont entrelacées
Les rues tortueuses
De ma vie cabossée
D'utopies trompeusesTu es mon fil d'Ariane
Ma chance ma délivrance
Mon amante ma femme
Et ma fée espéranceTu libères l'horizon
Et me rend la raison
Quand mon coeur s'éparpille
Et s'effrite en charpie
Tu chasses mes matins
Aux contours incertains
Et tu caches les ombres
Où quelquefois je sombre
Lorsque je tourne en rond
Habillé de questionsTu es ma fière gitane
Mon parfum de Provence
Mon amante ma femme
Et ma fée espéranceTu éteins l'amertume
Qui parfois me consume
Et tu me fais renaitre
À des futurs nouveaux
En faisant disparaitre
La source de mes maux
Tes yeux d'émeraude
Sont des vagues chaudes
Et ma vie s'éveille
Quand tu ris au soleilTu es mon océane
Ma brise caressante
Mon amante ma femme
Et ma fée espérance
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