• Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Le dessin

    Ecouter « LE DESSIN »

    Il dessine des ailes
    Qu’il accroche à son dos
    Et dans le bleu du ciel
    Caresse les oiseaux

    Il dessine des soleils
    Sur les rides des plages
    Où des larmes en bouteilles
    S’échouent sur les rivages

     Il dessine
    Il dessine
    Il use ses crayons
    A bâtir sa maison
    Et cherche son chemin
    Dans les traits d’un dessin

    Il dessine des fleurs
    Sur les arbres des villes
    Du bout des doigts effleure
    Les ombres immobiles

    Il dessine des cœurs
    Sur les murs des prisons
    Pour tuer le malheur
    Et vaincre les démons

     Il dessine
    Il dessine
    Il use ses crayons
    A bâtir sa maison
    Et cherche son chemin
    Dans les traits d’un dessin

    Il dessine des mots
    Puisés dans ses chimères
    Sur le vaste tableau
    D’un monde imaginaire

    Il dessine des rêves
    Aux limites du temps
    Il a peur que s’achèvent
    Ses illusions d’enfant

     Il dessine
    Il dessine
    Il use ses crayons
    A bâtir sa maison
    Et cherche son chemin
    Dans les traits d’un dessin


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Je n'ai rien demandé

    Ecouter « JE N'AI RIEN DEMANDE »

    Je n’ai rien demandé à la lune
    Mais elle me parle dans la nuit
    Quand les vagues martèlent les dunes
    Quand se réveille ma nostalgie

    Une larme de pluie est tombée dans ma cour
    Elle a éclaboussé mon âme de troubadour
    A ceux qui me comprennent je veux bien tout donner
    J’ai juste peur de perdre tout ce que j’ai rêvé


    Je n’ai rien demandé à personne
    J’ai toujours évité les regards
    Perdu dans les couleurs de l’automne
    Les mains enchainées à ma guitare

    Une larme de pluie est tombée dans ma cour
    Elle a détruit les lourdes pierres de ma tour
    A ceux qui me pardonnent je veux bien tout donner
    J’ai juste peur de perdre tout ce que j’ai rêvé


    Je n’ai rien demandé à mon cœur
    J’ai laissé s’installer mon chagrin
    La mélancolie cache mes pleurs
    Dans ce monde qui n’ai plus le mien

    Une larme de pluie est tombée dans ma cour
    Elle s’est écrasée au pied de mes amours
    A ceux qui m’ont aimé je veux bien tout donner
    J’ai juste peur de perdre tout ce que j’ai rêvé


    Je n’ai rien demandé à la vie
    Sinon qu’elle ne soit pas trop courte
    Nombre de mes proches sont partis
    Guidés par leur bonheur sans doute

    Une larme de pluie est tombée dans ma cour
    Elle a éparpillé les êtres qui m’entourent
    A ceux qui m’abandonnent je veux bien tout donner
    J’ai juste peur de perdre tout ce que j’ai rêvé


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Ma vie à l'envers

    Ecouter « MA VIE A L'ENVERS »

    Je vis depuis longtemps
    Heureux d’être grand-père
    J’ai franchi l’océan
    Ne reste que des rivières
    J’espère en l’avenir
    Mais m’accroche au passé
    De nombreux souvenirs
    Encombrent mes pensées

    En moi je garde
    Les reflets d’hier
    Quand je regarde
    Ma vie à l’envers

    J’ai laissé le destin
    Me guider sur ma route
    Parfois j’ai pris le train
    Des erreurs et des doutes
    Mais mon arbre a poussé
    Et recouvert ses branches
    D’amour et d’amitié
    De bonheur et de chance

    En moi je garde
    Les reflets d’hier
    Quand je regarde
    Ma vie à l’envers

    J’avais les cheveux longs
    Guitare en bandoulière
    Je chantais des chansons
    Dans les squares déserts
    Je cherchais le chemin
    Qui traversait mes rêves
    La fille au parfum
    Qui brûlerait mes lèvres

    En moi je garde
    Les reflets d’hier
    Quand je regarde
    Ma vie à l’envers

    Je suis né à Paris
    Dans les années cinquante
    Dans la paix j’ai grandi
    Loin des peurs des tourmentes
    J’étais un gentil garçon
    Entouré de douceur
    Pas le moindre chardon
    Dans mon jardin de fleurs

    En moi je garde
    Les reflets d’hier
    Quand je regarde
    Ma vie à l’envers

    Quand je regarde
    Ma vie à l’envers


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  • Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi 

    Clara et moi

    Ecouter « CLARA ET MOI.»

    La vie en couple est si subtile
    Qu’il faut souvent changer de style
    Se montrer parfois déroutant
    Insaisissable mais présent

    Déjà Clara et moi

    Nous aimons bien nous
    Disputer
    Pour la joie de nous
    Renouveler
    N’est-ce pas, Clara


    Tendre ses joues l’une après l’autre
    N’en déplaise aux plus doux apôtres
    N’est pas la méthode idéale
    C’est pathétique et théâtral

    Alors Clara et moi

    Nous préférons nous
    Chamailler
    Par plaisir de nous
    Raccommoder
    Au revoir, Clara


    Nous nous traitons de tous les noms
    Poison virago fanfaron
    Fils à maman fille à papa
    J’en passe et des meilleures que ça

    Toujours Clara et moi

    Nous adorons nous
    Quereller
    C’est si bon de nous
    Réconcilier
    Allons-y, Clara


    Je fais semblant d’être furieux
    Toi tu minaudes un jour ou deux
    Quand je veux te prendre la main
    Tu me repousses avec dédain

    Et puis Clara et moi

    Décidons de nous
    Séparer
    Dans l’espoir de nous
    Remarier
    À bientôt, Clara


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  • Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi 

    Cambriolage

    Ecouter « CAMBRIOLAGE.»

    Que faites-vous chez moi
    Ma porte était fermée
    Ne seriez-vous pas là
    Pour me cambrioler

    Vous êtes mal tombée
    Je ne possède rien
    Que cette liberté
    À laquelle je tiens


    Je n’en crois pas mes yeux
    Que cherchez-vous ici
    Montrez-vous donc un peu
    Et sortez de mon lit

    Qu’attendez-vous de moi
    Pour qui me prenez-vous
    Ôtez mon pyjama
    Il est trop grand pour vous


    Vous voilà dévêtue
    Pensez-vous me troubler
    Je vous ai assez vue
    Daignez vous rhabiller

    S’il vous plaît parlez-moi
    Vous me semblez déçue
    Je ne sais pas pourquoi
    Je ne vous en veux plus


    Peut-être simplement
    Vous êtes-vous trompée
    De rue d’appartement
    Cela m’est arrivé

    N’en faisons pas un drame
    J’ai sous mon oreiller
    Glissé pour vous madame
    Le double de mes clés


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  • Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi

    Faux mirages

    Ecouter « FAUX MIRAGES »

    La chemise sur le crâne il progresse à pas hésitants
    Pas un cactus pas une piste pas la moindre flaque d’eau
    Dans ce désert impitoyable il craint les sables mouvants
    Le soleil inexorable qui lui incendie le dos.

    Quand soudain
    Juste au-dessus de l’horizon
    Subtile et tremblante vision
    Une palmeraie enfin
    Mais lui qui pense être halluciné
    Fait demi-tour et trébuche épuisé.

    Il s’agenouille et déjà sa langue est près de l’étouffer
    Autour de lui s’étend l’ombre d’un vol patient de rapaces
    Comme quelqu’un qui s’affaisse et qui cherche à se redresser
    Vainement il s’agrippe aux côtes tendues d’une carcasse.

    Quand soudain
    Presque au-dessous de l’horizon
    Dansante réverbération
    Une caravane enfin
    Mais lui qui pense être halluciné
    Ferme les yeux s’écroule inanimé.

    Depuis que la nuit a surgi le gel lui fige le sang
    Qui suintait pendant le jour des crevasses de sa peau
    De n’ avoir pas cru aux mirages un homme est mort bêtement
    Entre une proche oasis et des bédouins sur leurs chameaux.


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  • Paroles : André Coucharière       Musique : Michel Pierozzi

    Songes

    Ecouter « SONGES »

    Je regarde la mer
    Et déjà je me perds
    Dans le creux de ces vagues
    Qui déferlent sur le sable
    Le temps s'est suspendu
    Accroché aux nuages.
    Mes rêves sont apparus
    Et mon esprit divague
    Le vent est revenu
    Me fouetter le visage
    Je regarde figé
    Le sable s'envoler
    Et venir se poser
    Aux confins de la plage

    Je rêve à la mer
    À tous ses mystères
    Je quitte ses rivages
    Et je pars en voyage


    Je rêve à des navires
    Qui voyagent au long cours
    À des croisières d'amour
    Parfois à des dérives
    De désirs engloutis
    Dans les cales de l'oubli
    Je rêve à des marins
    Qui partent pour la guerre
    Comme on part pour l'amour
    Le coeur en bandoulière
    Je sais que leur aventure
    Les ramènera au port
    Meurtris par les blessures
    Et par l'embrun qui mord

    Je rêve aux marins
    Qui recherchent au loin
    Le triste parcours
    De mes propres amours


    Je rêve à des îles
    Qu'on découvre au hasard
    Et qui servent d'exil
    À tous mes cauchemars
    Et je cherche où se fond
    La ligne d'horizon
    Mais jamais je n'atteins
    Cette ligne sans fin
    Je rêve à des ports
    Où dorment des bateaux
    Tandis que des matelots
    Recherchent au dehors
    Des gestes de tendresse
    Chez de fausses princesses

    Je rêve à des îles
    À des ports inutiles
    À des forteresses
    Qui m'enferment et m'oppressent


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi                                               En duo avec Fati

    Ailleurs

    Ecouter « AILLEURS »

    Il n’y a pas l’envie
    L’argent ou le pouvoir
    Não existe inveja
    O dinheiro ou poder
    Dans ce lointain pays
    Illuminé d’espoir
    Neste país remoto
    Luz de esperança

    Ailleurs Ailleurs Ailleurs

    Il n’y a pas la peur
    De la nuit froide et sombre
    Não há medo
    Da noite fria e escura
    Ni le vent du malheur
    Dans cet endroit sans ombres
    Nem o vento da desgraça
    Neste lugar, sem sombras

    Ailleurs Ailleurs Ailleurs

    Il n’y a pas la puissance
    Des injures ou des armes
    Não há força
    De insultos ou das armas
    Ni haine ni violence
    Dans ce lieu sans vacarme
    Nem ódio nem violência
    Neste lugar silencioso

    Ailleurs Ailleurs Ailleurs

    Mais il n’y a personne
    Dans ce monde sans bruits
    Mas não há ninguém
    Neste mundo sem ruído
    Là où le soleil donne
    Un sens à notre vie
    Là onde o sol dá
    O senso a nossa vida

    Ailleurs Ailleurs Ailleurs


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  • Paroles : Cédric Piana       Musique : Michel Pierozzi

    Nostalgie

    Ecouter « NOSTALGIE »

    Une maison un coin de terre et deux sabots de bois
    Un cul-terreux patibulaire la guitare à mon bras
    Sans anarchie mais l’âme fière j’aurai encore la joie
    De vivre en frère des libertés tu sais pourquoi

    Nous fuirons les routes communes
    Aux humains sans amour
    Nous gravirons de hautes dunes
    Pour voir fleurir le jour

    Mais toi ma mie me suivras-tu sans gaspiller ta vie
    Tu vois ma mie je tremble un peu ma pensée s’étourdit
    De rêves fous sans lendemain sans précisions pardi
    Je suis un homme qui se renie

    Reprenons les routes communes
    Aux humains sans amour
    Cachons-nous près des hautes dunes
    Qui voient fleurir le jour

    Rentrons dans cette ville aux rues écartelées
    Ma joie de vivre est dans tes bras je ne puis l’oublier
    Restons au chaud et je pourrai bientôt te raconter
    Comment le cor au fond des bois m’a réveillé

    Je suis un homme de la ville
    Eh bien j’y resterai
    Adieu la terre et mes sabots
    Je puis me consoler…
    Pour toi … 


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  • Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi

    Marcescence

    Ecouter « MARCESCENCE »

    Je doute de ton gardénia
    Quand tu refuses ma glycine
    Serait-ce un de tes hortensias
    Cette soudaine capucine.

    Je t’aimais bien
    Noces d’étain
    Je t’aimais tant
    Noces d’argent
    Je t’aime encore
    Noces d’or.

    Au lieu d’user d’amaryllis
    Et d’abuser de ton muguet
    Abandonne un peu ton narcisse
    Essaie d’ébranler mon œillet.

    Je t’aimais bien
    Noces d’étain
    Je t’aimais tant
    Noces d’argent
    Je t’aime encore
    Noces d’or.

    Moi qui avais trop d’azalées
    Qui piétinais les pétunias
    J’ai honte de ma giroflée
    Devant ton étrange zinnia.

    Je t’aimais bien
    Noces d’étain
    Je t’aimais tant
    Noces d’argent
    Je t’aime encore
    Noces d’or.

    Quand se durcira mon iris
    Quand s’éteindra mon orchidée
    Je garderai le myosotis
    D’un tendre et fragile églantier.

     


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  • Paroles & Musique : Michel Pierozzi  

    Regarde

    Ecouter « REGARDE »

    Regarde dans la lumière
    Ces ombres au regard de pierre
    Qui ont au fond de leurs yeux
    Comme un air de déjà vieux

    Regarde dans ton miroir
    Ce que tu ne veux pas voir
    Un pâle et triste reflet
    La vie que tu espérais

    Alors regarde
    Alors regarde

    Regarde dans ton passé
    Les pas que tu as laissés
    Dans la boue et la poussière
    Pensant faire marche arrière

    Regarde ton avenir
    Devenir un souvenir
    Un vestige démodé
    Que tu ne peux oublier

    Alors regarde
    Alors regarde

    Regarde où l'on jouait
    Dans les champs dans les forêts
    Entourés par la nature
    Ignorants tout du futur

    Regarde ce qu'on a fait
    De ce monde qu'on aimait
    Quand on était des enfants
    Qu'on voulait devenir grand

    Alors regarde
    Alors regarde

    Alors regarde
    Alors regarde


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  • Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi

    Petit matin

    Ecouter « PETIT MATIN »

    Le soleil est déjà là
    Le lit est chaud de tes rêves
    Au rythme d'un cœur qui bat
    Sur toi le drap se soulève

    Pareil à l'oiseau de proie
    Bientôt je me sens coupable
    Penché au-dessus de toi
    De te voir si vulnérable

    J'ai envie de te toucher
    Mais réfrène mes caresses
    Je voudrais te réveiller
    Avec tact et gentillesse

    Dans un geste maladroit
    Tu me repousses et soupires
    Je m'égare au fil de toi
    Te survole et te respire

    Je perds la notion du temps
    Mon désir devient palpable
    Ton corps se cabre un instant
    Sous mes doigts incontrôlables

    Je languis au bord de toi
    M'impatiente à la lisière
    De ton généreux sous-bois
    Entrouvre-moi ta clairière


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  • Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi

    Le jongleur malhabile

    Ecouter « LE JONGLEUR MALHABILE »

    Serait-il devenu si laid
    Que vous ne l'envisagiez plus
    Que vous a-t-il dit qu'a-t-il fait
    Qui vous ait à ce point déçu

    L'incorrigible enfant fait de son mieux
    Il fait de son mieux

    Lorsqu'il était drôle et charmant
    Vous recherchiez sa compagnie
    Le découvrez-vous différent
    Aurait-il gravement failli

    L'éternel débutant fait ce qu'il peut
    Il fait ce qu'il peut

    On l'a vu consacrer ses nuits
    À tous ceux qu'il aimait vraiment
    A-t-il mérité le mépris
    Que vous lui vouez maintenant

    L'infatigable amant s'ennuie un peu
    Il s'ennuie un peu

    S'il sait se montrer vigilant
    Fidèle efficace et discret
    Il ne vous confie pas souvent
    Les clés de son jardin secret

    L'insoumis impatient fait ce qu'il veut
    Il fait ce qu'il veut

    Il a cultivé ses amis
    N'est pas près de démissionner
    N'a pas chuté au fond du puits
    Que pour lui leurs mains ont creusé

    L'acrobate imprudent ferme les yeux
    Il ferme les yeux


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Je me souviens

    Ecouter « JE ME SOUVIENS »

    Ses cordes d’argent se sont brisées
    Perdues dans l’abîme du silence
    Ses doigts abîmés se sont figés
    Sur les mélodies de son enfance

    Il n’a plus que de vagues images
    Qui dessinent et sculptent l’horizon
    De lointains souvenirs font naufrage
    Dans les paroles de ses chansons

    Il était musicien
    Poète je me souviens

    Il a égaré ses partitions
    Oublié l’harmonie des accords
    Qu’il jouait à perdre la raison
    Sur sa guitare jusqu’à l’aurore

    Ses doux refrains n’ont pas résistés
    Aux modes qui rythment les saisons
    Personne n’a jamais écouté
    Les mots fragiles de ses chansons

    Il était musicien
    Poète je me souviens

    Ses mains tremblent sur son instrument
    Comme un arbre aux portes de l’hiver
    Sa passion n’a pu vaincre le temps
    Qui recouvre ses yeux de poussière

    Sa voix si mélodieuse autrefois
    Vibrait comme l’âme d’un violon
    Des frissons m’envahissaient parfois
    Quand il chantait ses tristes chansons

    Il était musicien
    Poète je me souviens

    Aujourd’hui je le cherche toujours
    Quand ses notes résonnent en moi
    Dans les rues sombres aux pieds des tours
    J’entends sa musique sur les toits

    Je me rappelle de ses histoires
    Qui me redonnaient le goût de vivre
    Car loin de lui j’avais peur du noir
    De la dernière page d’un livre

    Il était musicien
    Poète je me souviens 


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  • Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi

    Le mort-vivant

    Ecouter « LE MORT-VIVANT »

    Non ne me parlez pas
    Je me suis bouché les oreilles
    Pour ne pas écouter la voix
    Qui pourrait troubler mon sommeil
    Je n’entends plus
    Ne me regardez pas
    Je me suis arraché les yeux
    Pour ne pas être encore une fois
    Charmé par un visage heureux
    Je ne vois plus

    Je suis un mort-vivant
    Aveugle qui se traîne
    Et puis qui prend son temps
    Afin de savourer sa peine

    Non ne me touchez pas
    Je me suis amputé des mains
    Pour ne pas frôler de mes doigts
    Un autre grain de peau satin
    Je ne sens plus
    Ne me rechercher pas
    Je me suis poignardé le cœur
    Pour rester de glace et de bois
    Si vous m’offriez le bonheur
    Je n’aime plus

    Je suis un mort-vivant
    Mutilé qui se traîne
    Et puis qui prend son temps
    Juste pour assouvir sa haine

    N’attendez rien de moi
    N’essayez pas d’être gentil
    Vos avances me laissent froid
    Je vous réponds par le mépris
    Je ne joue plus
    Ne me consolez pas
    Vous ne m’êtes d’aucun secours
    Je n’ai plus confiance qu’en moi
    Depuis qu’on m’a pris mon amour
    Je ne vis plus

    Je suis un mort-vivant
    Fantôme qui se traîne
    Et puis qui prend son temps
    Satisfait du poids de sa chaîne


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Une autre histoire

    Ecouter « UNE AUTRE HISTOIRE »

    J’oublie ce que tu m’as dit
    J’efface les jours de pluie
    Je vis dans une autre histoire
    Sans paroles et sans mémoire

    Je ne serai pas celui
    Qui gouvernera ta vie
    Qui te fera des discours
    Avec des mots de velours

    Je ne fais pas de détours
    J’ai toujours le mal d’amour
    Je vis dans une autre histoire
    Sans mascarade et sans fards

    Je ne serai pas celui
    Qui jouera la comédie
    Sous les jeux de la lumière
    Pour te séduire et te plaire

    Je ne suis bien qu’avec toi
    Même quand tu es loin de moi
    Je vis dans une autre histoire
    Sans distance et sans hasard

    Je ne serai pas celui
    Qui partira sans un bruit
    Laissant la porte fermée
    Sans même se retourner

    J’ai laissé passer les heures
    Plus je t’aime et plus j’ai peur
    De vivre dans une autre histoire
    Sans remords et sans espoir

    Je ne serai pas celui
    Que tes rêves ont choisi
    Mais peut-être que dans ton coeur
    Pousse un brin de mon bonheur

    Peut-être que dans ton cœur
    Pousse un brin de mon bonheur


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Ma vie

    Ecouter « MA VIE »

    La vie est une fête
    Une illusion parfaite
    D’un prétendu bonheur
    Qui fait battre nos cœurs

    La vie est un manège
    Avec trop peu de sièges
    Qui fait tourner la tête
    Et jamais ne s’arrête

    Où es-tu mon amour ?
    Où vis-tu mon amour ?

    La vie est un mirage
    Où vivent des images
    Reflets de nos idées
    Miroir de nos pensées

    La vie est un long rêve
    Sans réveil et sans trêve
    Une hallucination
    Aveugles nous dormons

    Où es-tu mon amour ?
    Où vis-tu mon amour ?

    La vie est un chemin
    Sans étapes et sans fin
    Demi-tour interdit
    Le destin est écrit

    La vie est une rivière
    Où se noie le mystère
    Et s’échoue sur les rives
    L’espoir à la dérive

    Où es-tu mon amour ?
    Où vis-tu mon amour ?

    Ma vie est un poème
    Qui rime avec je t’aime
    Des mots entrelacés
    Que le monde a chassé

    Ma vie est une chanson
    Griffonnée au crayon
    Sur une feuille morte
    Que l’avenir emporte

    Où es-tu mon amour ?
    Où vis-tu mon amour ?


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  • Paroles : Christine Bricard       Musique : Michel Pierozzi 

    L'artiste

    Ecouter « L'ARTISTE.»

    Il écrivait des chansons
    Pour des femmes de la rue
    Il n'avait d'inspiration
    Que pour leur vie sans issue

    Il les parait de dentelles
    Dont elles n'osaient pas rêver
    Des robes de mots si belles
    Que peu d'hommes les voyaient

    Alors Cendrillon, Peau-d'âne,
    Et les princesses anonymes
    Devenaient de grandes dames
    Le temps d'un rêve sublime

    Mais comme les étoiles filantes
    Elles retombaient sur la terre
    Cessant d'être scintillantes
    Salies par un peu de terre

    L'artiste et les prisonnières
    Se retrouvaient le matin
    Peu importe les barrières
    Il les consolait sans fin

    Il les berçait doucement
    Elles s'endormaient épuisées
    Comme emportées par le chant
    Qu'il leur avait préparé

    Puis il composait longtemps
    Pour qu'elles vivent comme des reines
    Ne serait-ce qu'un instant
    Volé à leur vie de peine

    Il écrivait ses chansons
    Pour des femmes de la rue
    Il n'avait d'inspiration
    Que pour vêtir leur corps nu


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  • Paroles : André Coucharière       Musique : Michel Pierozzi

    Ma fée espérance

    Ecouter « MA FEE ESPERANCE »

    De ta clé d'or magique
    Tu viens me libérer
    Des prisons encombrées
    De mes nuits nostalgiques
    Quand gémissent mes plaintes
    Tu ouvres le labyrinthe
    Où sont entrelacées
    Les rues tortueuses
    De ma vie cabossée
    D'utopies trompeuses

    Tu es mon fil d'Ariane
    Ma chance ma délivrance
    Mon amante ma femme
    Et ma fée espérance

    Tu libères l'horizon
    Et me rend la raison
    Quand mon coeur s'éparpille
    Et s'effrite en charpie
    Tu chasses mes matins
    Aux contours incertains
    Et tu caches les ombres
    Où quelquefois je sombre
    Lorsque je tourne en rond
    Habillé de questions

    Tu es ma fière gitane
    Mon parfum de Provence
    Mon amante ma femme
    Et ma fée espérance

    Tu éteins l'amertume
    Qui parfois me consume
    Et tu me fais renaitre
    À des futurs nouveaux
    En faisant disparaitre
    La source de mes maux
    Tes yeux d'émeraude
    Sont des vagues chaudes
    Et ma vie s'éveille
    Quand tu ris au soleil

    Tu es mon océane
    Ma brise caressante
    Mon amante ma femme
    Et ma fée espérance


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