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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Pour entrer chez toi
Il fallait trouver le sentier
Grimper à l'assaut d'un rocher
Et enfin se déshabiller
Mais ce n'était pas
Pour plus d'originalité
C'est qu'il nous fallait traverser
La cascadeElle tombait devant chez toi
Comme un rideau de perles d'eau
Qui ne se tirait certes pas
Qu'on passait en courbant le dosParvenus chez toi
On s'étendait devant le feu
Et tout en séchant peu à peu
On caressait tes chats frileux
On ne parlait pas
C'était devenu presque un jeu
Arbitré par le rythme de
La cascadeTu t'offrais doucement à nous
Qui ne formions plus qu'un seul corps
Lame de fond sur sable doux
Tu nous aimais jusqu'à l'auroreAu petit matin
On rallumait le feu de bois
On buvait un verr' de lait froid
En riant de n'importe quoi
Mais c'était la fin
D'un monde qu'on laissait chez toi
Qui se terminait chaque fois
En cascadeJe n'ai jamais su retrouver
Le chemin qui mène chez toi
Mais ce parfum de bois mouillé
Je ne l'ai pas rêvé je croisNon je n'ai jamais su retrouver
Le chemin qui mène chez toi
Mais ce parfum de bois mouillé
Je ne l'ai pas rêvé je crois
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi En duo avec Héloïse
Où es-tu
Je te cherche partout
Par les rues
Les dos-d'âne et les trousJe suis là
Mais tu ne me vois plus
C'est bien moi
Aurais-tu la berlueSi tu m'aimes
Ne te trompe pas de graine
Si tu sèmes
La récolte est incertaineQue fais-tu
Mon miroir transparent
Pleures-tu
Derrière un paraventJe souris
J'étrangle mes poupées
Aucun cri
Ne leur a échappéSi tu m'aimes
Ne te trompe pas de graine
Si tu sèmes
La récolte est incertaineM'entends-tu
Je vais grincer des dents
J'ai perdu
Quelque part nos enfantsCalme-toi
Je les avais rangés
Tous les trois
Dans un coin du grenierSi tu m'aimes
Ne te trompe pas de graine
Si tu sèmes
La récolte est incertaineOù vas-tu
De ce pas victorieux
Te crois-tu
Protégée par les dieuxJe descends
Dire adieu à mon chat
Sois patient
Je ne reviendrai pas
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Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
André nous a malheureusement quitté en août 2015 et n'a jamais entendu la version finale de cette chanson !
J’ai tant proclamé sans arrêt
Apprenant comme un perroquet
Les pensées tordues de foldingues
D’attardés et de paltoquets
Aux idées uniques et conformes
Toutes emprisonnées dans des normes
Que pour ne pas être brindezingue
J’ai décidé d’être muetParfois dans cette vie
Dans laquelle on chemine
Faut casser la routine
Fermer ses écoutillesJ’ai entendu tant de discours
Tenus par quelques imbéciles
Ridicules stupides et balourds
Vrais baratineurs siphonnés
Qui péroraient comme des débiles
Avec aplomb et fermeté
Et je les ai pris à rebours
Et j’ai décidé d’être sourdParfois dans cette vie……….
Et j’ai regardé tant d’horreurs
De génocides guerres et conquêtes
Faits par d’atroces dictateurs
Fourbes avérés ou faux prophètes
J’ai vu la faim sur cette planète
Tous ces millions d’enfants qui meurent
Et devant les êtres qui beuglent
J’ai voulu devenir aveugleParfois dans cette vie ……….
En vain j’ai cherché la senteur
De l’enivrant parfum des fleurs
Qui accompagnait mon enfance
J’ai dû respirer des odeurs
Qui puent le diesel et l’essence
Etant devenu pollueur
Et prisonnier de ce magma
J’ai voulu perdre mon odoratParfois dans cette vie……….
J’ai tellement choyé mes amis
Qu’à la fin ils se sont enfuis
J’étais maussade sombre et chagrin
Je sentais tout devenir vain
L’amitié s’était déglinguée
L’amour s’était dépassionné
Et comme la vie semblait risible
J’ai décidé d’être insensibleParfois dans cette vie
Dans laquelle on chemine
Faut casser la routine
Fermer ses écoutilles
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « FAITS L'UN POUR L'AUTRE »
Je me souviendrai toujours
De ce soir tant attendu
Où l'on t'a donné à moi
Petit garçon sans amour
Tu avais les yeux battus
Il m'a fallu bien des mois
Pour calmer ton désarroiJe ne savais comment faire
Pour obtenir un sourire
Un seul mot tendre de toi
Petit garçon solitaire
Rien ne te faisait plaisir
Tu paraissais loin de moi
Même blotti dans mes brasToi l'enfant venu sur terre
Sans qu'on t'ait voulu vraiment
Moi qui me rêvais le père
De presque tous les enfants
Nous étions faits l'un pour l'autre
Je t'ai appris le bonheur
Nous étions faits l'un pour l'autre
Tu m'as rajeuni le coeurComme un chiot abandonné
Que l'on recueille en passant
Tu t'es chauffé à mon feu
Petit garçon mal-aimé
Apprivoisé doucement
Il me semble par moments
Que tu me ressembles un peuToi l'enfant en mal de père
Moi le père en mal d'enfant
Toi l'inopportun sur terre
Nous nous espérions pourtant
Nous étions faits l'un pour l'autre
Tu m'as offert le bonheur
Nous étions faits l'un pour l'autre
Et ne formons qu'un seul coeur
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
J’avais la chevelure blonde
La taille souple et les yeux gris
Je ne connaissais rien du monde
Quand on m’a donné un mariJe fus heureuse quelques jours
Comblée une poignée de nuits
Et puis j’ai guetté son retour
Tant d’années ont passé depuisPremière femme du sultan
Sa confidente et son amie
Je viens de fêter mes trente ans
Mais suis bien trop vieille pour luiCe n’est pas que ça me dérange
Je suis lasse et docile aussi
Désabusée je bois je mange
Et suis plus grasse qu’une truieJ’ai pourtant été la plus belle
Des pucelles de mon pays
Mais ne ressemble plus à celles
Qui ont les honneurs de son litIl a déjà dix-huit épouses
La dernière est plutôt jolie
Je n’ai jamais été jalouse
À cela rien n’aurait serviJe règne sur tout le harem
J’initie les autres à l’amour
Les apprête comme il les aime
Mon héro m'en sait gré toujoursJe m’endors auprès d’un eunuque
Me pelotonne contre lui
Et c’est son souffle sur ma nuque
Qui me maintient encore en vieEt c’est son souffle sur ma nuque
Qui me maintient encore en vie
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Paroles & musique : Michel Pierozzi Pour et avec ma petite fille
Versailles vêtu de blanc
Dans la neige et le vent
Un matin elle est arrivée
Petite demoiselle
Si jolie et si frêle
Un éclair dans l’obscuritéJe danse je vole
Vers le ciel je m’envole
Au-delà de mes chagrins
Je danse je vole
Encore plus loin du sol
Accrochée à mon destinSa vie est animée
D’images et de poupées
Qui tournent comme une farandole
Son imagination
Est peuplée de passion
De musiques et de cabriolesJe danse je vole
Vers le ciel je m’envole
Au-delà de mes chagrins
Je danse je vole
Encore plus loin du sol
Accrochée à mon destinSon corps devient docile
Dans mes bras immobile
Elle se repose elle s’abandonne
Son âme si fragile
Se promène sur un fil
Là-haut où les feuilles tourbillonnentJe danse je vole
Vers le ciel je m’envole
Au-delà de mes chagrins
Je danse je vole
Encore plus loin du sol
Accrochée à mon destinSon cœur comblé de joie
Ignore ne connaît pas
La mélancolie la tristesse
Elle s’appelle Yvanna
Et pour toujours sera
Ma petite fille ma princesseJe danse je vole
Vers le ciel je m’envole
Au-delà de mes chagrins
Je danse je vole
Encore plus loin du sol
Accrochée à mon destin
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Il me faut une grosse maison
Avec des murs épais pour les quatre saisons
Un refuge ignoré des regards
Tapi dans la nature et cerné de rempartsUn chemin de créneaux sur le toit
Échauguette par-ci poivrière par-là
Ce n'est pas que j'aie peur des voleurs
Mais je fuis les curieux et les envahisseursEt toujours sur mes talons
Caressants et secrets de grands chiens sauvageons
Une horde mouvante et vigilante aussi
Tenace comme une ombre attentive à ma vie
Des barzoïs généreux des sloughis fiers et droits
Des lévriers afghans un monde fait pour moiIl me faut une vieille maison
De tourelles flanquée pour les quatre horizons
Des recoins des couloirs dérobés
Rassurant labyrinthe aux détours familiersDes gemmaux aux fenêtres surtout
Irisant les plafonds aux poutres d'acajou
Des divans des coussins rembourrés
Un parquet mosaïque et des lambris cirésEt toujours sur mes talons
Protecteurs et discrets de grands chiens pharaons
Des compagnons de jeux et des gardes du corps
Fidèles comme une ombre attentive à mon sort
Des barzoïs généreux des sloughis fiers et droits
Des lévriers afghans un monde fait pour moi
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Paroles & musique : Michel Pierozzi
Ecouter « SI C'ETAIT UN REVE »
On voudrait voyager
Dans un monde sans fin
Et sans arrêt marcher
Prendre tous les chemins
Atteindre l’horizon
Contempler l’invisible
Détruire sa prison
Poursuivre l’impossibleEt si c’était un rêve
Et si c’était un rêve
Tout ce qu’on a vécu
Tout ce qu’on a connu
Et si c’était un rêve
Et si c’était un rêve
Tout ce qu’on a voulu
Tout ce qu’on a perduOn voudrait continuer
Ne pas laisser derrière
Des choses inachevées
Ouvrir les barrières
Puis choisir son destin
Revivre son enfance
Ou monter dans le train
Des fragiles croyancesEt si c’était un rêve
Et si c’était un rêve
Tout ce qu’on a vécu
Tout ce qu’on a connu
Et si c’était un rêve
Et si c’était un rêve
Tout ce qu’on a voulu
Tout ce qu’on a perduEnfin on voudrait vivre
Sans délai sans répit
Réécrire le livre
Avant qu’il soit fini
Défaire le présent
Refaire le passé
Mais les marques du temps
Griffent notre penséeEt si c’était un rêve
Et si c’était un rêve
Tout ce qu’on a vécu
Tout ce qu’on a connu
Et si c’était un rêve
Et si c’était un rêve
Tout ce qu’on a voulu
Tout ce qu’on a perdu
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Paroles & musique : Michel Pierozzi En duo avec Fati
Ecouter « L' HISTOIRE QUI N'EXISTAIT PAS »
J’aimerais vivre J’aimerais vivre
Mon histoire avec toi Mon histoire avec toi
Comme dans un livre Dans ce grand livre
Qu’on ne referme pas Où tu me tends les bras
Au fil des pages Au fil des pages
Les empreintes du temps Aurais-je encore le temps
Telles des images De voir l’image
Dessineront notre enfant Où nous serons amantsNotre livre ne s’ouvrira pas
Car notre histoire n’existe pasJ’aimerais vivre J’aimerais vivre
Mon histoire avec toi Mon histoire avec toi
Brûler le givre Pouvoir te suivre
Qui recouvre mes pas Jusqu’au bout de tes pas
Sur le chemin Sur le chemin
Fragile de l’amour Verrais-je ton amour
Quand le matin Si le matin
Etale son velours Tue notre premier jourNos deux routes ne se croiseront pas
Car notre histoire n’existe pasJ’aimerais vivre J’aimerais vivre
Mon histoire avec toi Mon histoire avec toi
Je serais ivre Tu seras ivre
De bonheur pour toi Et amoureux de moi
Dans le silence Dans le silence
De mes nuits solitaires J’habiterais tes nuits
La délivrance Mon existence
Viendra par ta lumière Sera ton paradisDans nos rêves on se retrouvera
Car notre histoire n’existe pas
Notre histoire n’existe pas
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Je n'ai pas voulu croire
Que je t'aimais
Je n'ai pas voulu croire
Que je t'aimais
Je trouvais ça pesant
Hâtif et encombrant
Sans le savoir
J'étais encore enfantJe n'ai pas voulu croire
En ton amour
Je n'ai pas voulu croire
En ton amour
Je trouvais ça choquant
Baroque et déroutant
Pourquoi prévoir
Nous avions bien le tempsJe n'ai pas voulu croire
Que tu partais
Je n'ai pas voulu croire
Que tu partais
Je trouvais ça frustrant
Injuste et insultant
Dans cette histoire
Je jouais les perdantsJe n'ai pas voulu croire
En ton retour
Je n'ai pas voulu croire
En ton retour
Je trouvais ça troublant
Facile et fatigant
Malgré l'espoir
Je demeurais méfiantJe n'ai jamais pu croire
En rien du tout
Je n'ai jamais pu croire
En rien du tout
Je trouve ça navrant
Stérile et méprisant
Il est trop tard
Je le crois maintenant
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Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
Si tu cherches parfois
Dans ma vie d’autrefois
Les débris d’un souvenir
Les brindilles du désir
L’effluve d’un soupir
Le parfum d’un délire
Tous ces morceaux s’arrachent
Au puzzle de mon passé
Mais toi tu t’y attaches
Moi je l‘ai oublié
Je crois que j’efface
Chaque instant qui passe
Même si ma gomme est lasse
Elle ne laisse pas de traces
Et quand tu me questionnes
Que souvent tu t’étonnes
De m’avoir vu subir
Une vie pleine d’absences
Chargée de longs silences
Et d’images envolées
Je ne sais que te dire
Je n’ai pas souvenance
De ce temps écoulé
Moi je l’ai oublié
Je crois que j’efface
Chaque instant qui passe
Même si ma gomme est lasse
Elle ne laisse pas de traces
Lorsque tu me renvoies
Au vide de ma mémoire
Tu recherches en moi
Les traces d’un espoir
Qui va m’ouvrir l’esprit
Et tu m’obliges à croire
Que le temps de l’oubli
N’est pas indéfini
Si c’est ta vérité
Moi je l’ai oubliée
Je crois que j’efface
Chaque instant qui passe
Même si ma gomme est lasse
Elle ne laisse pas de tracesOn a dû m’expliquer
Que c’était pathétique
D’être né amnésique
Mais j’ai tout oublié
Mais j’ai tout oubliéTout oublié
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Paroles & musique : Michel Pierozzi
Des cheminées pour horizon
Des toits sombres sur les maisons
Et sur les murs
Quelques blessuresCette agitation des faubourgs
Des gens partout des gens toujours
Au fond des rues
Des voix perduesDans cette ville où je suis né
Où mon enfance s’est figée
J’ai laissé mes pas s’égarerQuand le soir allume les tours
Que la nuit efface le jour
De la pénombre
Sortent les ombresLa pluie glisse sur les trottoirs
Les néons dansent au hasard
Sur les vitrines
Qui s’illuminentDans cette ville où je suis né
Où mon enfance s’est figée
J’ai laissé mes yeux s’égarerDans cet univers inconnu
Bien souvent je t’ai reconnue
Mais ton visage
N’est qu’une imageDans cette citadelle immense
J’aurai peut-être un jour la chance
De te croiser
De te toucherDans cette ville où je suis né
Où mon enfance s’est figée
J’ai laissé mon coeur s’égarer
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Paroles & musique : Michel Pierozzi
L’aube a effacé mes songes
J’entrouvre les yeux
La solitude me ronge
Me rend silencieuxTon écho me torture
Quand il cogne contre le mur
La longue matinée consume
La flamme de mes yeux
Mes pas errants sur le bitume
Résonnent pour deuxTon ombre s’aventure
Tout près de moi au pied du mur
Dans le jour blême je cherche
La pluie dans les yeux
Une échappatoire une brèche
Un bout de ciel bleuTon parfum me capture
Quand je pleure devant le mur
La nuit enfin me réveille
Je ferme les yeux
Quand tout autour de moi sommeille
Je te retrouve un peuTu guéris mes blessures
Quand je passe derrière le murQuand je traverse le mur
Quand je traverse le mur
Quand je traverse le mur
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Paroles & musique : Michel Pierozzi
Sur les lignes de ma musique
Il se pose de temps en temps
Comme un signe cabalistique
Pourtant personne ne l’entendLes vagues imprégnées d’écume
L’ont chassé pour l’éternité
Les rues tapissées de bitume
L’ont sournoisement asphyxiéLe vaste monde des souvenirs
Ne lui réserve pas de place
Même mes nuits le font fuir
Car dans mes rêves il perd ma traceDans les méandres de la mort
A l’épilogue de ma vie
Peut-être sera-t-il d’or
Dans mon âme et dans mon espritDerrière les lourdes portes de fer
Contre les murs de l’ennui
Il se fracasse comme une pierre
Et se disperse dans l’oubliSi je cherche la solitude
Pour qu’enfin il s’installe en moi
Perdure cette certitude
Le silence n’existe pasLe silence n’existe pas
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Paroles & musique : Michel Pierozzi
Ecouter « UNE PETITE GOUTTE D' EAU »
Une petite goutte d’eau
Dans l’immense rivière
Cherche un calme ruisseau
Entre cailloux et pierres
Portée par le courant
Elle se croit condamnée
À poursuivre le temps
Petite goutte égaréeUne goutte de pluie
Glisse sur un miroir
Insouciante et ravie
Elle peut enfin se voir
Perdue dans son image
Arrivée près du bord
Elle poursuit son voyage
Et bascule dehorsUne goutte de sang
De son cœur est tombée
Les bords étaient tranchants
Le miroir s’est brisé
Des reflets de bonheur
Sur le sol mouillé
Balayés par les heures
Se sont éparpillésLa petite goutte d’eau
Dans l’immense rivière
N’a pas vu le ruisseau
Entre cailloux et pierres
Portée par le courant
Sur la rive s’est échouée
Etouffée par le temps
Petite goutte oubliée
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « LE CHARDON ET LA FLEUR DE COTON »
Le petit vieux n’a pas vingt ans
Il se suicide tout le temps
Et s’ennuie à longueur de jour
Il manque d’air et puis d’amour
La fillette a quatre-vingts ans
Elle renaît à chaque instant
Ses jours lui paraissent trop courts
Cousus de joie tissés d’amourDans une prairie voisine
Poussait un tendre chardon
Qui tenait dans ses épines
Une vraie fleur de coton
Sur le flanc de la colline
Dans le plus total abandonLe vieil enfant fume le cigare
Boit des cocktails un peu bizarres
Il a deux rides entre les yeux
Ses lendemains ne sont pas bleus
La jeune vieille aime les pralines
Boit du sirop de grenadine
Ses joues se plissent quand elle rit
Ses rêves ne sont jamais grisDans une prairie voisine
Poussait un tendre chardon
Qui serrait dans ses épines
Une vraie fleur de coton
Oubliés par les machines
Epargnés par les fenaisonsLui la regarde s’amuser
Tandis qu’elle a le dos tourné
Et ferme les volets sans bruit
Dès qu’elle s’endort sur le tapis
Elle redoute de lui manquer
Pourtant ça ne saurait tarder
Et voudrait qu’il se lasse avant
Qu’elle ne s’éteigne doucementDans une prairie voisine
Poussait un tendre chardon
Qui griffait de ses épines
Un cœur de fleur de coton
Tout le reste on le devine
N’est que pure imagination
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Paroles & musique : Michel Pierozzi
Une vie pour moi
C’est le pas d’un géant
Qui marche et croit
Que le futur l’attendUne vie pour moi
C’est la pluie du printemps
Le soleil froid
Les caprices du tempsDans mon mémo croisé
Des cases blanches des cases noires
Dessinent mon passé
Sur les morceaux de ma mémoireUne vie pour moi
C’est un rêve d’enfant
Où les soldats
Sont de plomb pas de sangUne vie pour moi
C’est la force du vent
Quand ses longs bras
Portent les goélandsDans mon mémo croisé
Des cases blanches des cases noires
Ecrivent mon passé
Sur les morceaux de ma mémoireUne vie pour moi
C’est s’asseoir sur un banc
Autour de soi
Regarder le présentUne vie pour moi
C’est t’aimer plus qu’avant
Goûter ta voix
Etre ton confidentDans mon mémo croisé
Des cases blanches des cases noires
Impriment mon passé
Sur les morceaux de ma mémoireUne vie pour moi
C’est un beau piano blanc
Où glissent mes doigts
Sur le clavier du tempsUne vie pour moi
C’est un monde trop grand
Voir au-delà
Je n’en aurai pas le temps
Je n’en aurai pas le temps
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Paroles : Cédric Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « L' ENFANT QUI COURT »
Il dit qu’il ne veut pas la guerre
Il dit qu’il ne veut pas de sang
Qu’on partira sans lui la faire
Ou bien qu’il sortira des rangs
Et cette chanson me rappelle
Qu’il est bien facile à vingt ans
De ne pas risquer sa cervelle
Quand on n'a rien bâti dedansMais de nos fenêtres
Grandes ouvertes
Sur le jardin
Vois-tu mon amour
L’enfant qui court
Et tend les mainsIl dit qu’il se fout des salaires
Il dit qu’il ne veut pas d’argent
Qu’il n’a pas besoin sur la terre
De maison pour vivre dedans
Et cette chanson me rappelle
Qu’il est bien facile à vingt ans
De vivre comme une sauterelle
Rien que pour son ventre et ses dentsMais de nos fenêtres
Grandes ouvertes
Sur le jardin
Vois-tu mon amour
L’enfant qui court
Et tend les mainsIl dit : je refuse mon père
Je n’ai pas voulu mes printemps
Et vous qui m’avez fait ma mère
A quoi sert la vie qui m’attend
Et cette chanson me rappelle
Qu’il est bien facile à vingt ans
De tout réduire à une échelle
Pour n’aimer que soi seulementMais de nos fenêtres
Grandes ouvertes
Sur le jardin
Vois-tu mon amour
L’enfant qui court
Et tend les mains
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Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
La ville s'endort
Et le ciel se voile
Il fait froid dehors
L'hiver se dévoile
Le vent fait craquer
Quelques peupliers
Près de ma maison
C'est la morte saisonJ'attends nostalgique
La venue magique
Du son de tes pas
J'entends dans l'allée
Aux pavés gelés
Leurs bruits cadencés
Déjà dans tes bras
Je m'ouvre aux baisers
Si incandescents
Qu'ils brûlent mon sangJe faisais partie
De la liturgie
De nos amours fous
J'ai parfois envie
Quelle que soit ta vie
Que tu penses à nousLa ville s'endort
Et l'ombre a tissé
Le souvenir mort
D'une vie passée
Le ciel se déchire
Selon mes délires
La magie d'antan
Est flaque de sangLe vent a usé
Les pavés crevés
De l'heure va surgir
De vieux souvenirs
Je m’y abandonne
Je n'y trouve plus
Qu'un rêve monotone
D'un amant déchu
Qui s'emprisonne
En quête d'absoluJ'ai dû faire partie
De la liturgie
De nos amours fous.
J'ai parfois envie
Quelle que soit ta vie
Que tu penses à nous
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