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Paroles : Sully Prudhomme Musique : Michel Pierozzi
L’habitude est une étrangère
Qui supplante en nous la raison
C’est une ancienne ménagère
Qui s’installe dans la maisonElle est discrète humble fidèle
Familière avec tous les coins
On ne s’occupe jamais d’elle
Car elle a d’invisibles soins
Elle conduit les pieds de l’homme
Sait le chemin qu’il eût choisi
Connaît son but sans qu’il le nomme
Et lui dit tout bas : « Par ici »Travaillant pour nous en silence
D’un geste sûr toujours pareil
Elle a l’œil de la vigilance
Les lèvres douces du sommeil
Mais imprudent qui s’abandonne
À son joug une fois porté
Cette vieille au pas monotone
Endort la jeune libertéEt tous ceux que sa force obscure
A gagnés insensiblement
Sont des hommes par la figure
Des choses par le mouvement
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Paroles : Sully Prudhomme Musique : Michel Pierozzi
Vous désirez savoir de moi
D'où me vient pour vous ma tendresse
Je vous aime, voici pourquoi
Vous ressemblez à ma jeunesse
Vos yeux noirs sont mouillés souvent
Par l'espérance et la tristesse
Et vous allez toujours rêvant
Vous ressemblez à ma jeunesse
Votre tête est de marbre pur
Faite pour le ciel de la Grèce
Où la blancheur luit dans l'azur
Vous ressemblez a ma jeunesse
Je vous tends chaque jour la main
Vous offrant l'amour qui m'oppresse
Mais vous passez votre chemin
Vous ressemblez à ma jeunesse
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Paroles : Sully Prudhomme Musique : Michel Pierozzi
Dans un flot de gaze et de soie
Couples pâles, silencieux
Ils tournent, et le parquet ploie
Et vers le lustre qui flamboie
S'égarent demi-clos leurs yeuxJe pense aux vieux rochers que j'ai vus en Bretagne
Où la houle s'engouffre et tourne, jour et nuit
Du même tournoîment que toujours accompagne
Le même bruitLa valse molle cache en elle
Un languissant aveu d'amour
L'âme y glisse en levant son aile
C'est comme une fuite éternelle
C'est comme un éternel retourJe pense aux vieux rochers que j'ai vus en Bretagne
Où la houle s'engouffre et tourne, jour et nuit
Du même tournoîment que toujours accompagne
Le même bruitLe jeune homme sent sa jeunesse
Et la vierge dit : « Si j'aimais ? »
Et leurs lèvres se font sans cesse
La douce et fuyante promesse
D'un baiser qui ne vient jamaisJe pense aux vieux rochers que j'ai vus en Bretagne
Où la houle s'engouffre et tourne, jour et nuit
Du même tournoîment que toujours accompagne
Le même bruitL'orchestre est las, les valses meurent
Les flambeaux pâles ont décru
Les miroirs se troublent et pleurent
Les ténèbres seules demeurent
Tous les couples ont disparuJe pense aux vieux rochers que j'ai vus en Bretagne
Où la houle s'engouffre et tourne, jour et nuit
Du même tournoîment que toujours accompagne
Le même bruit
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Paroles : Sully Prudhomme Musique : Michel Pierozzi
Le vase où meurt cette verveine
D’un coup d’éventail fut fêlé
Le coup dut l’effleurer à peine
Aucun bruit ne l’a révéléMais la légère meurtrissure
Mordant le cristal chaque jour
D’une marche invisible et sûre
En a fait lentement le tourSon eau fraîche a fui goutte à goutte
Le suc des fleurs s’est épuisé
Personne encore ne s’en doute
N’y touchez pas, il est briséSouvent aussi la main qu’on aime
Effleurant le coeur, le meurtrit
Puis le coeur se fend de lui-même
La fleur de son amour péritToujours intact aux yeux du monde
Il sent croître et pleurer tout bas
Sa blessure fine et profonde
Il est brisé, n’y touchez pas
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Paroles : Sully Prudhomme Musique : Michel Pierozzi
Heureuses les lèvres de chair
Leurs baisers se peuvent répondre
Et les poitrines pleines d'air
Leurs soupirs se peuvent confondreHeureux les coeurs, les coeurs de sang
Leurs battements peuvent s'entendre
Et les bras ! Ils peuvent se tendre
Se posséder en s'enlaçantHeureux aussi les doigts ! Ils touchent
Les yeux ! Ils voient. Heureux les corps
Ils ont la paix quand ils se couchent
Et le néant quand ils sont mortsMais, oh ! Bien à plaindre les âmes
Elles ne se touchent jamais
Elles ressemblent à des flammes
Ardentes sous un verre épaisDe leurs prisons mal transparentes
Ces flammes ont beau s'appeler
Elles se sentent bien parentes
Mais ne peuvent pas se mêlerOn dit qu'elles sont immortelles
Ah ! Mieux leur vaudrait vivre un jour
Mais s'unir enfin ! dussent-elles
S'éteindre en épuisant l'amour
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Paroles : Sully Prudhomme Musique : Michel Pierozzi
Ici-bas tous les lilas meurent
Tous les chants des oiseaux sont courts
Je rêve aux étés qui demeurent
Toujours...Ici-bas les lèvres effleurent
Sans rien laisser de leur velours
Je rêve aux baisers qui demeurent
Toujours...Ici-bas tous les hommes pleurent
Leurs amitiés ou leurs amours
Je rêve aux couples qui demeurent
Toujours...
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Paroles : G. Lambert Musique : Léonard Cohen Arrangements : Michel Pierozzi
Avec la voix de Fati
Même si je crois au paradis
C'est maintenant et c'est ici
Qu'il faut unir nos espoirs et nos joies
On dit "demain" on dit "plus tard"
Mais si demain c'était trop tard
Pour partager ce bonheur AlléluiaAlléluia Alléluia Alléluia Alléluia
Comment trouver l'accord secret
Qui nous apportera la paix
Qui répondra aux "comment" et aux "pourquoi"
Alors il faut chaque matin
Ouvrir son cœur, ouvrir ses mains
Et faire du nouveau jour un AlléluiaAlléluia Alléluia Alléluia Alléluia
On vient sur terre pour aimer
Pour vivre ensemble et partager
Et faire de chaque jour un feu de joie
La vie est une symphonie
Chacun de nous en fait partie
Ensemble il faut chanter ô AlléluiaAlléluia Alléluia Alléluia Alléluia
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Paroles & musique : Georges Moustaki En duo avec Fati
Pour une longue dame brune Je suis la longue dame brune
J'ai inventé Que tu attends
Une chanson au clair de la lune Je suis la longue dame brune
Quelques couplets Et je t'entends
Si jamais, elle l'entend, un jour Chante encore au clair de la lune
Elle saura Je viens vers toi
Que c'est une chanson d'amour Ta guitare, ancre de fortune
Pour elle et moi Guide mes pas
Pierrot m'avait prêté sa plume Pierrot t'avait prêté sa plume
Ce matin-là Cette nuit-là
A ma guitare de fortune A ta guitare de fortune
J'ai pris le La Tu pris le La
Je me suis pris pour un poète Et je t'ai pris pour un poète
En écrivant En écoutant
Les mots qui passaient par ma tête Les mots qui passaient par ta tête
Comme le vent Comme le vent
J'ai habillé la dame brune Habillée d'un voile de brume
Dans mes pensées Et de rosée
D'un morceau de voile de brume Je suis la longue dame brune
Et de rosée De ta pensée
J'ai fait son lit contre ma peau Chante encore au clair de la lune
Pour qu'elle soit bien J'entends ta voix
Bien à l'abri et bien au chaud A travers les monts et les dunes
Entre mes mains Je viens vers toi
Pour une longue dame brune Bonjour, je suis la dame brune
J'ai inventé J'ai tant marché
Une chanson au clair de la lune Bonjour, je suis la dame brune
Quelques couplets Je t'ai trouvé
Je sais qu'elle l'entendra un jour Fais-moi place au creux de ton lit
Qui sait, demain Je serai bien
Pour que cette chanson d'amour Bien au chaud et bien à l'abri
Finisse bien Contre tes reins
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Paroles : Noël Roux Musique : Hubert Giraud
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y’en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pasOn peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l’histoire
Et s’en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n’en est pas question
Non, non, non, non
Il n’en est pas questionQuelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraimentDans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l’amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L’amour ne serait rien
Non, non, non, non
L’amour ne serait rienUn enfant vous embrasse
Parce qu’on le rend heureux
Tous nos chagrins s’effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon DieuDans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l’amour
Règne l’amour
Jusqu’à la fin des jours
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « LE BERGER LES MOUTONS ET LA MER.»
Le petit berger a grimpé
Allègrement jusqu’à l’alpage
Et son troupeau s’est rassemblé
En contrebas du pâturageLe petit berger a joué
De son flûtiau fait de ses mains
Une complainte dédiée
À son vieux chien mort au matin
Le petit berger a sombré
Dans le sommeil d’après-minuit
Au jour ce qui l’a réveillé
C’est le silence autour de luiLe petit berger a pleuré
Les pieds dans l’herbe rouge sang
Que des loups chasseurs ont foulée
À coups de gueule à coups de dents
Le petit berger s’est sauvé
Guidé par l’appel de son rêve
S’est enfoncé dans l’eau salée
Ses habits jetés sur la grèveLe petit berger s’est noyé
On lui avait dit que la mer
Offrait des moutons par milliers
Aux bergers les plus téméraires
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Reviens
Tu manques aux lapins du jardin
Affalé au creux du hamac
J’écoute en boucle Yma SumacQue veux-tu que j’y fasse
Tu m’effaces et t’en veux
Je te veux et t’enlace
Je m’en lasse et m’en veuxReviens
Tu manques aux pavots du jardin
J’écoute émaillés de sanglots
Les chansons de JoselitoQue veux-tu que j’y fasse
Tu m’effaces et t’en veux
Je te veux et t’enlace
Je m’en lasse et m’en veuxReviens
Tu manques aux fourmis du jardin
Tout en me gavant de loukoums
J’écoute la voix d’Oum KalsoumQue veux-tu que j’y fasse
Tu m’effaces et t’en veux
Je te veux et t’enlace
Je m’en lasse et m’en veuxReviens
Tu manques aux trembles du jardin
J’écoute sous leurs bras caducs
Les turlutes de la BolducTu me rends fou, reviens
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