• Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Je suis venu pour toi

    Ecouter « JE SUIS VENU POUR TOI »

    Pourquoi ces jours qui se ressemblent
    Et renaissent chaque matin
    Sur cette terre où l’amour tremble
    Sous la peur et les coups de poing

    Pourquoi ces nuits de solitude
    À changer la réalité
    En moi j’ai cette certitude
    Depuis l’instant où je suis né

    Je suis venu pour toi
    Pour être près de toi
    Te prendre dans mes bras
    Je suis venu pour toi
    Pour rêver avec toi
    N’exister que par toi

    Pourquoi ces secrets ces mystères
    Qui planent au-dessus de nos têtes
    Faut-il parler ou bien se taire
    Avant que le manège s’arrête

    Pourquoi ces idées ces croyances
    Qui portent notre destinée
    Car pour moi c’est une évidence
    Depuis l’instant où je suis né

    Je suis venu pour toi
    Pour être près de toi
    Te prendre dans mes bras
    Je suis venu pour toi
    Pour rêver avec toi
    N’exister que par toi

    Pourquoi ce voyage dans le temps
    Sans escales ni destination
    Nous sommes arrivés du néant
    Sans en connaitre la raison

    Pourquoi ces jours qui se ressemblent
    Qui renaissent chaque matin
    Au creux de mon coeur il me semble
    Que l’amour est le seul chemin

    Je suis venu pour toi
    Pour être près de toi
    Te prendre dans mes bras
    Je suis venu pour toi
    Pour rêver avec toi
    N’exister que par toi 


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Si mon arbre

    Ecouter « SI MON ARBRE »

    Au creux de ma tendre innocence
    Dans la terre de mon enfance
    Un tout petit arbre a poussé
    Il y a déjà tant d’années
    Frêle et fragile il tremblait quand soufflait le vent

    Si mon arbre si mon arbre
    Si mon arbre pouvait pleurer
    Si mon arbre si mon arbre
    Si mon arbre pouvait crier
    Aurais-je mal ou bien pitié ?

    Les fleurs de mon adolescence
    L’ont vu grandir plein d’insouciance
    Il était fort il était beau
    Sans la moindre petite goutte d’eau
    Dans son feuillage plein de vie soufflait le vent

    Si mon arbre si mon arbre
    Si mon arbre pouvait pleurer
    Si mon arbre si mon arbre
    Si mon arbre pouvait crier
    Aurais-je mal ou bien pitié ?

    Souvent les chemins de ma vie
    Passent tout près tout près de lui
    Même les haches sans pitié
    L’ont évité l’ont épargné
    Et pourtant il tremble encore quand souffle le vent

    Si mon arbre si mon arbre
    Si mon arbre pouvait pleurer
    Si mon arbre si mon arbre
    Si mon arbre pouvait crier
    Aurais-je mal ou bien pitié ?


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Encore une fois

    Ecouter « ENCORE UNE FOIS »

    Tu m'as laissé dans la mélasse
    Quand tu es partie
    Tu m'as laissé le temps qui passe
    Tu ne m'as pas tout pris

    Tu m'as laissé à mes angoisses
    D'hier et d'aujourd'hui
    Tu m'as laissé toute la place
    Dans notre grand lit

    Te parler t'embrasser
    Te voir encore une fois
    T'entendre et t'écouter
    T'aimer encore une fois


    Tu m'as laissé le mauvais temps
    Les orages et la pluie
    Tu m'as laissé dans mes tourments
    Qui dévorent ma vie

    Tu m'as laissé mes habitudes
    La routine et l'ennui
    Tu m'as laissé ma solitude
    Quand tu es partie

    Te parler t'embrasser
    Te voir encore une fois
    T'entendre et t'écouter
    T'aimer encore une fois


    Tu m'as laissé nos souvenirs
    Pour que je les oublie
    Tu m'as laissé mon avenir
    Pour que je t'oublie

    Tu m'as laissé la maison vide
    Le jour et la nuit
    Tu m'as laissé triste et stupide
    Quand tu es partie


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  • Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi

    Heureux

    Ecouter « HEUREUX »

    Lorsque je t'attends
    C'est déjà merveilleux
    Je brûle mon temps
    Moi qui ai peur du feu
    Je ne suis pas patient
    Je suis heureux

    Il est hors de question
    De vivre sans amour
    Il est hors de question
    De vivre un jour sans toi
    Je n'imagine pas
    D'avenir sans amour
    Je n'imagine pas
    Mon avenir sans toi

    Lorsque tu es là
    C'est toujours merveilleux
    J'ai envie parfois
    De mourir amoureux
    Je ne m'habitue pas
    À être heureux

    Il est hors de question
    De vivre sans amour
    Il est hors de question
    De vivre un jour sans toi
    Je n'imagine pas
    D'avenir sans amour
    Je n'imagine pas
    Mon avenir sans toi

    Lorsque tu t'en vas
    C'est encore merveilleux
    Je rêve de toi
    Des larmes dans les yeux
    J'ai tant besoin de toi
    Pour être heureux

    Il est hors de question
    De vivre sans amour
    Il est hors de question
    De vivre un jour sans toi
    Je n'imagine pas
    D'avenir sans amour
    Je n'imagine pas
    Mon avenir sans toi


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  • Paroles : Ghislaine Nicolas       Musique : Michel Pierozzi 

    Trop loin de moi

    Ecouter « TROP LOIN DE MOI »

    J'aurais aimé pouvoir te couvrir de cadeaux
    J'aimerais laisser courir mes doigts sur ta peau
    J'aurais aimé connaître tes joies et tes peines
    Et sous ton ciel de lit te réciter du Verlaine
    J'aurais voulu t'offrir ma vie des milliers de fois
    J'aimerais tant passer mes nuits mes jours auprès de toi

    Mais je ne peux pas
    Tu es trop loin de moi
    Trop loin de moi

    J'aime te rencontrer dans le bleu de mes rêves
    J’espère chaque nuit que jamais le jour ne se lève
    Je voudrais habiter dans ta vie pour toujours
    Sous un soleil de nuit je voudrais te faire l'amour
    J'aimerais échanger des baisers tendres avec toi
    Caresser tes cheveux ton corps tout connaître de toi

    Mais je ne peux pas
    Tu es trop loin de moi
    Trop loin de moi

    Je voudrais t'enlever sur mon destrier blanc
    Et comme Lancelot ne plus être que ton galant
    M'allonger contre toi au milieu d’un grand champ
    Sous un chêne centenaire que nous devenions amants
    Et d'un amour ardent je voudrais comme autrefois
    Me consumer passionnément éperdument pour toi

    Mais je ne peux pas
    Tu es trop loin de moi
    Trop loin de moi

    J'ai souvent pris la mer dompté les océans
    Je n'ai su faire toute ma vie que brasser du vent
    J'ai goûté bien des femmes j'en ai perdu du temps
    Mais aujourd'hui je te veux à moi pour longtemps
    Sur un trois mâts fendre les flots pour voguer jusqu’à toi
    Puis m'envoler dans une valse d'amour avec toi

    Mais je ne peux pas
    Tu es trop loin de moi
    Trop loin de moi


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  • Paroles : Cédric Piana       Musique : Michel Pierozzi / Peter Jung

    Regard

    Ecouter « REGARD »

    Un regard à la ronde
    La vie me tend les bras
    Et je découvre un monde
    Que je ne connais pas
    Je vois tant de merveilles
    Dont j’ignore les noms
    Je n’en suis qu’au réveil
    Et j’apprends la chanson

    Qui donnera la main
    Aux enfants des maisons
    Pour qu’ils sachent enfin
    Où les routes s’en vont
    Je ne suis qu’un printemps
    Qui traverse l’automne
    Et j’aime bien le vent
    Qui fait tomber les pommes

    Laissez-moi m’étonner
    Je suis au bord du nid
    Bientôt je partirai
    Mes ailes ont grandi
    Bientôt je partirai
    Mais laissez-moi le temps
    Le temps de n’être plus
    Un tout petit enfant

    Je suis dans un pays
    Qui ne m’attendait pas
    Les gens disent des mots
    Que je ne comprends pas
    Je suis seul maintenant
    Et le jour est venu
    De marcher au-devant
    Des choses inconnues


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi  

    Chagrin de sable

    Ecouter « CHAGRIN DE SABLE.»

    Chagrin de sable tu m'as laissé
    Sur cette plage et ses galets
    La mer les années les orages
    N'ont pas effacé ton image
    Chagrin de sable je t'ai gravé
    Sur toutes les pages de mes pensées
    Je t'ai posé sur mon nuage
    Et je t'emmène dans mes voyages

    Chagrin de sable c'était l'été
    Par hasard on s'est rencontré
    Nous avions presque le même âge
    Nous aimions marcher sur la plage
    Chagrin de sable on s'est aimé
    On a rit on s'est embrassé
    Sans se parler sans réfléchir
    Sans se soucier de l'avenir

    Chagrin de sable jours après jours
    S'est éteint notre bel amour
    Car loin des yeux loin du coeur
    Chacun sa vie chacun son bonheur
    Chagrin de sable pourtant toujours
    Sur cette plage j'attends l'amour
    Sur les rochers je fais naufrage
    Quand la marée s'éloigne au large

    Chagrin de sable j'ai presque oublié
    Depuis tant d'années sont passées
    Oui peut-être que nos destins
    Devaient prendre d'autres chemins
    Chagrin de sable quand je reviens
    Sur cette plage où je suis bien
    Je vois les traits de ton visage
    Dans les reflets des grains de sable,


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  • Paroles : Ghislaine Nicolas       Musique : Michel Pierozzi 

    Quai de gare 

    Ecouter « QUAI DE GARE »

    C'est un très doux baiser que ma main lui destine
    Ma bouche l'y a posé quand ses yeux de gamine
    A travers cette foule ont recherché les miens
    Inspirant à mon cœur l'amour d'un collégien
    Son air de petite fille fragile qui à peur
    Je l'avoue humblement à capturé mon cœur
    Mais sur ce quai de gare ce train qui va partir
    Me dit qu'il est trop tard. comment la retenir

    Je n'aime pas les grands départs ni les adieux
    Bien malgré moi viennent des larmes dans mes yeux
    Mais il lui faut partir je ne peux rien y faire
    Je ne peux que blaguer lui sourire ou me taire
    Il faut me décider avant qu'elle ne s'en aille
    Si j'avoue mon amour vais-je gagner la bataille
    Vais-je avoir le bonheur de la voir me sourire
    De l'entendre me dire qu'elle ne veut plus partir


    Si j'osais lui avouer tout ce qui me tourmente
    Je la persuaderais de ne plus s'en aller
    Je lui rappellerais notre complicité
    Nos rires, nos joies nos jeux notre amitié troublante
    Je voudrais tant lui dire: « Je t'aime éperdument »
    Mais je ne connais pas quels sont ses sentiments
    Je vais laisser ce train l'emporter loin de moi
    Parce que je suis idiot et que je n'ose pas

    Je n'aime pas les grands départs ni les adieux
    Bien malgré moi viennent des larmes dans mes yeux
    Mais il lui faut partir je ne peux rien y faire
    Je ne peux que blaguer lui sourire ou me taire
    Il faut me décider avant qu'elle ne s'en aille
    Si j'avoue mon amour vais-je gagner la bataille
    Vais-je avoir le bonheur de la voir me sourire
    De l'entendre me dire qu'elle ne veut plus partir


    Sur ce quai de départ ses yeux rivés aux miens
    Dévoilent les pensées que je devine en elle
    Ses mains cherchent les miennes nos visages s'approchent
    Et insensiblement nos lèvres enfin se prennent
    Cette foule m'indiffère je suis sur un nuage
    Que m'importe tous ceux qui partent en voyage
    Sur le quai de la gare nous regardons le train
    Qui prend de la vitesse emportant avec lui
    Des inconnus qui croisent un instant notre vie
    Seuls et indifférents allant vers leur destin
    Nous avons su à temps comprendre qu'on s'aimait
    Nous aurions pu gâcher nos chances à tout jamais

    Je n'aimais pas les grands départs ni les adieux
    Bien malgré moi venaient des larmes dans mes yeux
    Mais tout ça c'est finit elle ne s'en va plus
    Je peux donc lui sourire la prendre dans mes bras
    Lui avouer ma flamme lui décrire cet amour
    Qui embrase mon cœur depuis nombre de jours
    J'aime ce quai de gare qui nous a réunit
    Fera t- elle pour longtemps son chemin dans ma vie


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  • Paroles & Musique : Michel Pierozzi  

    Je t'aime

    Ecouter « JE T'AIME »

    C'est pas la première fois
    Sûrement pas la dernière
    Que des larmes sans joie
    Salissent tes paupières

    Ta joue sur mon épaule
    T'apaise et m'attendrit
    J'ai bien souvent le rôle
    De celui qui guérit

    Quand ton grand cœur palpite
    Tu cours à perdre haleine
    Mais quand tout va trop vite
    L'amour reste à la traîne

    Où sont passés la plage
    La mer et le soleil
    Quand arrivent l'orage
    La pluie et le réveil

    Ceux qui t'ont délaissée
    Restent bien trop longtemps
    Au creux de tes pensées
    Au fond de tes tourments

    Mais tu ne croises pas
    Le regard de celui
    Qui ne pense qu'à toi
    Le jour comme la nuit

    Bien souvent on s'égare
    On cherche n'importe où
    Le grand amour sans voir
    Qu'il est tout près de nous

    Je serai toujours là
    Quand tu as de la peine
    Je serai toujours là
    A te lire mes poèmes

    Même si derrière toi
    Les portes se referment
    Je serai près de toi
    Pour te dire : Je t'aime,


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  • Paroles : Ghislaine Nicolas       Musique : Michel Pierozzi 

    Insouciance

    Ecouter « INSOUCIANCE »

    Les enfants qui s'aiment ne savent pas demain
    Ils sont sans problème et se tiennent la main
    Ils sont beaux ils sont jeunes ne craignent pas la fin
    Et même lorsqu'ils jeûnent l'amour nourrit leur faim

    Ils aiment les matins bordés de lendemains
    Qui suivent leur chemin même sans drap de satin
    Où ils cueillent leur amour comme l'on cueille les jours
    Ils n'ont pas de soucis ils commencent leur vie

    Les enfants qui s'aiment mordent dans l’infini
    Comme on croque une pomme comme on croque à la vie
    Et leurs jours qui s'égrainent longs comme des semaines
    Sont comme leurs étés rythmés par les années

    Qu' ils ne voient pas filer sur les ailes du temps
    Sur les ailes du vent ils n'en ont pas conscience
    Parce qu'ils ont vingt ans que les heures et le temps
    Commandent aux jours qui passent que l'horloge du temps

    L'insondable évidence mécanisme de vie
    N'est là que pour régler les battements du cœur
    De nos écervelés ils s'aiment comme des fous
    Insouciants de tout ils s'aiment un point c'est tout

    Ils ont encore le temps de penser au trépas
    Même si le trépas ne choisit pas son heure
    Pour atteindre les gens dans leur plus belles années
    Mais de ça ils s'en fichent ils aiment faire l'amour

    Ils aiment croquer la vie! ils aiment passer le temps
    Sans se soucier des jours qui passent à tire d'ailes
    Ils aiment se frôler ils aiment se toucher
    Ils aiment s'embrasser à la barbe des gens

    C'est la valse infinie une valse à trois temps
    Qui s'offre encore le temps de bâtir un roman
    Pour ces tout jeunes gens qui veulent s'offrir le temps
    De vivre encore longtemps de merveilleux printemps

    Lorsqu'il pleut ils se cachent au creux de leur amour
    Ils n'ont pas de bagage mais ils savent qu'un jour
    Les enfants qui s'aiment vivront leurs rêves en bleu
    N'ayant de comptes à rendre pas même à leurs plus vieux

    Ils seront seuls à deux à la barbe du monde
    A la barbe des cieux à la barbe des dieux
    Ils seront seuls toujours se tenant par la main
    Sans se soucier des jours passant sur leur amour

    Les enfants qui s'aiment ne craindront plus la peur
    Ils pourront vivre ensemble heureux et amoureux
    Se grisant de mots tendres ne vivant que pour eux
    Justement parce qu'ils s'aiment ils seront forts pour deux


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  • Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi

    Les enfants-démiurges

    Ecouter « LES ENFANTS-DEMIURGES »

    Ils ont déserté la ville
    Tous ensemble à pas feutrés
    Servis par la tiédeur tranquille
    D'une nuit d'été
    Insomnieux à ma fenêtre
    Je les ai vus passer
    J'aurais dû m'alarmer peut-être
    Pourtant je n'ai pas bougé

    Les angéliques têtes blondes
    Ont rejoint les chemins buissonniers
    Tous les innocents à la ronde
    Ont décidé de se révolter

    L'autorité citadine
    Au seuil de la matinée
    En rangs serrés dans les collines
    Fut mobilisée
    Les adultes solidaires
    Et les chiens policiers
    Ont interrogé ciel et terre
    Mais ils n'ont rien retrouvé

    Les ténébreuses têtes brunes
    Ont choisi l'unique vérité
    Les affranchis de l'infortune
    Ont eu raison de se mutiner

    Tous les soupçons coïncident
    On prétend qu'ils ont fondé
    Une souterraine Atlantide
    Pour y prospérer
    Je les soutiens sans partage
    De s'être émancipés
    Moi l'indolent qui à leur âge
    Ne l'aurais jamais osé

    Les lumineuses têtes rousses
    Légataires de la liberté
    Sont accourues à la rescousse
    De leurs cadets restés prisonniers

    Les angéliques têtes blondes
    Les ténébreuses têtes brunes
    Les lumineuses têtes rousses
    Tous nos enfants nous ont échappé


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  • Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi

    Il ne me manquait plus que ça

    Ecouter « IL NE ME MANQUAIT PLUS QUE CA »

    Je suis un chien à ce qu'on dit
    Je monte la garde et je chasse
    Bien que fidèle et tendre aussi
    Je sais mordre si l'on m'agace
    Je me souviens d'une autre vie
    Hasard de la métempsycose
    Où lévrier d'Anatolie
    Je rêvais de métamorphose

    Né sous le signe des Gémeaux
    Ascendant Bélier de surcroît
    Pour parachever le tableau
    Il ne te manquait plus que ça

    Je suis un chien de compagnie
    Mais je n'ai pas trouvé de maître
    Bien que caressant et gentil
    J'inspire la crainte peut-être
    Pourtant si vous avez envie
    De saisir le bout de ma laisse
    Sachez que j'ai un parti pris
    Contre les coups de pied aux fesses

    Né sous le signe des Gémeaux
    Ascendant Bélier de surcroît
    Pour parachever le tableau
    Il ne te manquait plus que ça

    Je suis un chien bien élevé
    Pourvu qu'on m'aime et m'encourage
    Mais je perds toute dignité
    Pour peu que l'on me mette en rage
    Alors que tigres et dragons
    Seraient de ceux qui m'apprivoisent
    Je n'ai connu que des cochons
    Selon l'astrologie chinoise

    Né sous le signe des Gémeaux
    Ascendant Bélier de surcroît
    Pour parachever le tableau
    Il ne te manquait plus que ça

    Il ne me manquait plus que ça


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  • Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi

    C'est vrai

    Ecouter « C'EST VRAI » 

    C'est vrai
    Lorsque je m'éloigne un peu trop
    Je vous téléphone aussitôt
    Pour obtenir de vos nouvelles
    C'est vrai
    Je ne peux résister longtemps
    À ce plaisir attendrissant
    De froisser vos folles dentelles

    Voyez je suis à vos genoux
    Posez votre main sur mon cou
    Je vais dormir
    Ma mère

    C'est vrai
    Quand parfois je rentre trop tard 
    J'imagine votre regard
    Chargé de tendresse en colère
    C'est vrai
    Si je me réfugie chez vous
    Tout s'apaise et tout se dénoue
    Au son de votre voix si claire

    Voyez je suis à vos genoux
    Posez vos lèvres sur ma joue
    Je vais rêver
    Ma mère

    C'est vrai
    Quand je rencontre de beaux yeux
    Je n'y retrouve pas ce bleu
    Qui me naufrage dans les vôtres
    C'est vrai
    Moi qui prend feu comme on prend peur
    Votre place au coin de mon cœur
    Est bien plus vaste que les autres

    Voyez je suis à vos genoux
    Il me semble n'aimer que vous
    Au fil du temps
    Ma mère


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  • Paroles : Ghislaine Nicolas       Musique : Michel Pierozzi 

    Ecouter « TOUT CE QU'ON SE REPROCHE »

    Notre histoire prends l'eau
    On ne peut rien y faire
    Le mieux pour tous les deux
    C'est encore de se taire
    Mais c'est plus fort que nous
    On ne peut s'y résoudre
    Et sans s'en rendre compte
    On laisse tomber la foudre

    Alors on se reproche toutes nos incertitudes
    Et puis on se reproche toutes nos lassitudes
    De disputes en disputes on se rejette les fautes
    Et puis on s'habitue à vivre côte à côte

    On ne sait plus comment
    On pourrait s'en sortir
    Simplement on voudrait
    S'arrêter de souffrir
    C'est comme ça qu'on s'abîme
    Comme ça qu'on se déchire
    Et plus on se déchire
    Plus on se sent victime

    Alors on se reproche toutes nos déchirures
    Et puis on se décoche des flèches de cyanure
    De disputes en disputes on se rejette les fautes
    Et puis on s'habitue à vivre côte à côte

    Puisqu'il n'y a plus rien
    A sauver de précieux
    Sur ce qui fut nous deux
    Qu'on s'est lâché la main
    Et que de nos baisers
    On a même plus faim
    Mieux vaudrait pour chacun
    Écrire le mot fin

    Pourtant on se raccroche à ces tout petits riens
    Qui font qu'on se reproche la routine des matins
    De disputes en insultes, on s'habitue à tout
    Et d'insultes en injures on s'habitue c'est tout
    On s'habitue c'est tout.


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  • Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi

    Ne me laisse pas

    Ecouter « NE ME LAISSE PAS »

    Approche-moi
    Regarde-moi
    Détaille-moi
    Découvre-moi
    Débusque-moi
    Devine-moi
    Recherche-moi
    Démasque-moi
    Démêle-moi
    Ecoute-moi
    Ne me laisse pas rêver

    Enlève-moi
    Enferme-moi
    Enchaîne-moi
    Affronte-moi
    Désarme-moi
    Dépouille-moi
    Simplifie-moi
    Transforme-moi
    Façonne-moi
    Aguerris-moi
    Ne me laisse pas passer

    Apaise-moi
    Délivre-moi
    Conforte-moi
    Eclaire-moi
    Conseille-moi
    Allège-moi
    Habille-moi
    Rafraîchis-moi
    Purifie-moi
    Rajeunis-moi
    Ne me laisse pas sombrer

    Anime-moi
    Amuse-moi
    Captive-moi
    Intrigue-moi
    Enchante-moi
    Déroute-moi
    Eblouis-moi
    Etourdis-moi
    Fascine-moi
    Libère-moi
    Ne me laisse pas t'aimer


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  • Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi

    Faits divers

    Ecouter « FAITS DIVERS »

    Ce fut une journée joyeuse et poétique
    Dans la rue les passants se tenaient par la main
    Instant privilégié atmosphère euphorique
    La cité se parait d'un sourire enfantin 

    Ébahi par ma bonne humeur inaltérable
    Je chantonnais sur le trottoir achalandé
    Lorsque midi sonna me suis senti capable
    D'ingurgiter Paris gargouille après pavé 

    Mon repas terminé j'ai pris d'assaut ma ville
    Aux arches de ses ponts je me suis balancé
    Puis j'ai songé à toi qui dormais bien tranquille
    Quand je t'avais quittée sur la pointe des pieds 

    J'ai souvent déploré dans mes joies les plus fortes
    D'être seul et de ne pas pouvoir partager
    Une intense émotion mais ce qui réconforte
    C'est qu'en ces moments-là on est certain d'aimer

    Les ombres de la nuit ont transposé mon rêve
    Par quelque raccourci j'ai volé jusqu'à toi
    Cependant c'est ici que mon récit s'achève
    Le reste m'appartient et m'échappe à la fois 

    Tu es là sur mon lit offerte et magnifique
    On dirait que tu n'es pas encore éveillée
    J'avais presque oublié cet instant pathétique
    Où la veille pourtant je t'avais... étranglée


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  • Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi

    Hypnose

    Ecouter « HYPNOSE »

    Une affreuse fourmi
    Me traînant par un pied
    S’escrime à me glisser
    Dans un trou trop petit

    Je suis hypnotisé
    Privé de réaction
    Alors que du talon
    Je devrais l’écraser

    Mon navire a sombré
    Vaincu par le typhon
    Je vais toucher le fond
    De l’océan nacré

    Je suis hypnotisé
    Parmi les goémons
    Un monstrueux poisson
    Me convoite affamé

    Une bande d’enfants
    Dans un jargon narquois
    Me désignent du doigt
    Me malmènent en hurlant

    Je suis hypnotisé
    Le cœur en pâmoison
    Lancé comme un ballon
    À demi dégonflé

    Me voici devant vous
    Dominé par la peur
    Je rêve d’être ailleurs
    Mais je chante debout

    Je suis hypnotisé
    Le trac au diapason
    Quand je pourrais d’un bond
    Sagement me sauver

    Hypnotisé


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  • Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi / Marceau Piana

    L'apprenti chanteur

    Ecouter « L'APPRENTI CHANTEUR »

    Dans le froid de sa chambre il songe
    Devant sa feuille de papier
    La peur du lendemain le ronge
    Il ne peut plus s'en libérer
    Malgré la faim et les blessures
    Il ne regrette rien vraiment
    Voilà des années que ça dure
    Il ne sait pas faire autrement
    L'apprenti chanteur

    On le regarde quand il passe
    Il est la star de son quartier
    Pourtant tous ses amis se lassent
    De le voir ainsi végéter
    Dans cet équilibre incommode
    Il accumule des chansons
    Qui de jour en jour se démodent
    Au fil de son inspiration
    D'apprenti chanteur 

    Depuis le temps qu'on le refuse
    Il a perdu quelques cheveux
    Il sent que sa jeunesse s'use
    Qu'attend-il donc pour être heureux
    Il ne recherche plus la gloire
    N'a pas la notion de l'argent
    Mais il voudrait encore y croire
    Et vivre un peu de son talent
    L'apprenti chanteur


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  • Paroles : Ghislaine Nicolas       Musique : Michel Pierozzi 

    Ballade pour un coeur

    Ecouter « BALLADE POUR UN COEUR »

    Petite fille tu as le temps
    De vouloir faire comme les grands
    Ne cherche pas les yeux des hommes
    Pour voir si tu leur plais aux hommes

    Il ne faut pas rougir ta bouche
    Elle a la couleur d'un fruit mûr
    Laisse tes yeux comme ta bouche
    Ils sont si bleus ils sont si purs

    Mais si tu espères en l'amour
    Et que tu crois en lui
    Pour toi il viendra ce grand jour
    Qui changera ta vie

    L'amour à l'odeur du printemps
    Et la couleur du temps
    L'amour est un beau sentiment
    Mais toi tu as le temps

    Petite fille tu as seize ans
    Mais ton cœur n'est pas assez grand
    Pour contenir ce bel amour
    Que tu veux maître de tes jours

    Amuse-toi prends tout ton temps
    Ne condamne pas ta jeunesse
    Pour un garçon pour une faiblesse
    D'être une femme tu as le temps

    Mais si tu espères en l'amour
    Et que tu crois en lui
    Pour toi il viendra ce grand jour
    Qui changera ta vie

    L'amour a l'odeur du printemps
    Et la couleur du temps
    L'amour est un beau sentiment
    Mais toi tu as le temps!

    Il serait vraiment dommage
    Qu'à ton âge tu fasses l'erreur
    De te donner attends ton heure
    Y'a encore du blanc sur ta page
    Y'a encore du blanc sur ta page


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