• Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi

    Je voulais

    Ecouter « JE VOULAIS »

    Je voulais vivre seul avec mes souvenirs
    Et m’enterrer vivant dans mon fol univers
    Je voulais m’exiler pour ne plus revenir
    Dans l’étrange clarté d’un éternel hiver

    Je voulais simplement disposer de ma vie
    Et rire un peu de tout avant que d’en pleurer
    Je voulais m’enivrer quand j’en avais envie
    Et m’assoupir aussi en toute liberté

    Mais il vous a suffi de croiser mon chemin
    Mais il vous a suffi de me tendre la main
    Pour que je ne veuille plus rien

    Je voulais qu’on m’oublie dans ma prison debout
    Et qu’on me laisse enfin jouer au vagabond
    Je voulais découvrir la peur par petits bouts
    J’avais appris l’ennui et je trouvais ça bon

    Je voulais m’étourdir au bruit de mes pensées
    Et m’étendre un matin sous l’aile d’un buisson
    Je voulais m’enhardir et m’entendre glisser
    Dans le vide infini de mes pauvres chansons

    Mais il vous a suffi de me parler de vous
    Mais il vous a suffi de m’attacher à vous
    Pour que je ne veuille que vous
    Pour que je vous suive à genoux


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    Ecouter « LE BONHEUR »

    Bien souvent je l’ai cherché
    Je pensais l’avoir trouvé
    Dans l’amitié dans l’amour
    Pour toujours

    Je l’ai croisé quelquefois
    Je l’ai serré dans mes bras
    Puis il est parti ailleurs
    Le bonheur

    On ne peut pas l’acheter
    Le séduire l’apprivoiser
    Quand on croit l’avoir saisi
    Il s’enfuit

    S’il se dresse devant moi
    Il me préserve du froid
    Avec sa tendre chaleur
    Le bonheur

    Quand dans mes pensées j’ai peur
    De rencontrer le malheur
    Quand le vide de la nuit
    M’envahit

    Je voudrais en un éclair
    Faire le tour de cette terre
    Et donner à ceux qui pleurent
    Le bonheur

    C’est un oiseau de passage
    Qui se pose sur la plage
    Puis s’envole au gré du vent
    Lentement

    C’est la clé de notre vie
    Un refuge un paradis
    Un monde aux mille couleurs
    Le bonheur

    Faudra-t-il que je l’attende
    Car parfois je me demande
    Si il reviendra un jour
    Pour toujours

    S’il n’est qu’un moment fugace
    Il aura toujours sa place
    Quand il frôlera mon cœur
    Le bonheur

    Il n’est qu’un moment fugace
    Mais aura toujours sa place
    Quand il frôlera mon cœur
    Le bonheur


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  • Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi et Marceau Piana

    Généalogie

    Ecouter « GENEALOGIE »

    Qui sont tes parents ma mère
    Quelle histoire ont-ils vécue
    Je me souviens que ta mère
    D'Aragon était venue
    Souvent je te la rappelle
    Lorsque mon œil devient noir
    Et qu'alors je bats des ailes
    Comme un sombre oiseau du soir

    Qui sont tes parents ma mère
    Je les ai si peu connus
    Tu racontes que ton père
    De Lorraine était issu
    On dit que je lui ressemble
    Quand je m'amuse d'un rien
    Ce curieux menton qui tremble
    C'est de lui que je le tiens

    J'aurais pu naître nancéien
    Être nancéien
    Mais voilà ce n'est pas de chance
    Pas de chance
    Je suis un peu saragossin
    Un véritable enfant de France

    Qui sont tes parents mon père
    De quel amour es-tu né
    De l'Auvergne de ta mère
    Quel penchant m'as-tu légué
    Tu m'as donné son courage
    Et puis sa ténacité
    Mais à l'instant du partage
    Tu t'es sans doute lésé

    Qui sont tes parents mon père
    Tu m'en as si peu parlé
    Je sais pourtant que ton père
    Du Piémont s'est exilé
    Il était l'intelligence
    La bonté personnifiées
    Ça m'inquiète quand j'y pense
    De quoi donc ai-je hérité

    J'aurais pu naître clermontois
    Être clermontois
    Mais voilà ce n'est pas de chance
    Pas de chance
    J'ai un quart de sang turinois
    Bref
    Je suis un pur enfant de France


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  • Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi

    Juste de passage

    Ecouter « JUSTE DE PASSAGE »

    Du sommet de la tour de garde
    J’aperçois l’ombre des créneaux
    Sur la grève aux lueurs blafardes
    L’étrave brisée d’un bateau

    Plus bas sur le chemin de ronde
    Juste au-dessus du pont-levis
    Se profile la fin d’un monde
    Un crépuscule aux cheveux gris

    Je voudrais bien qu’on m’abandonne
    Et qu’on me livre à mes pensées
    Je ne veux de mal à personne
    D’ailleurs je ne fais que passer 

    Les pas des chevaux de halage
    Rythment le chant des troubadours
    Sur les sentiers du voisinage
    On entend battre les tambours

    Tout à coup un quartier de lune
    À la faveur de la marée
    Vient de s'abattre sur la dune
    En un éclair s'est enlisé

    Il faudra bien qu’on m’abandonne
    Et qu’on me laisse à mes pensées
    Je n’ai plus besoin de personne
    Puisque je ne fais que passer


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  • Paroles & musique : Michel Pierozzi

    J'aimerais

    Ecouter « J'AIMERAIS »

    J’aimerais qu’elle me rencontre
    Au coin d’une rue par hasard
    J’aimerais qu’elle fige ma montre
    Sur l’instant du premier regard

    J’aimerais qu’elle se souvienne
    Du moindre de mes souvenirs
    J’aimerais qu’elle me retienne
    Si je décidais de partir

    J’aimerais qu’elle m’aime
    J’aimerais qu’elle m’aime

    J’aimerais qu’elle me réveille
    Au milieu de mes cauchemars
    J’aimerais qu’elle me surveille
    Du petit matin jusqu’au soir

    J’aimerais qu’elle m’emprisonne
    Dans les volutes de ses rêves
    J’aimerais qu’elle me pardonne
    Si je trouve nos nuits trop brèves

    J’aimerais qu’elle m’aime
    J’aimerais qu’elle m’aime

    J’aimerais qu’elle se rappelle
    Du premier pas du premier mot
    J’aimerais qu’elle m’ensorcelle
    Jusqu’à en devenir idiot

    J’aimerais qu’elle me fredonne
    Ses pensées au creux de l’oreille
    J’aimerais qu’elle s’abandonne
    À la lumière de mon soleil

    J’aimerais qu’elle m’aime
    J’aimerais qu’elle m’aime

    J’aimerais qu’elle me réponde
    Si je l’appelais aujourd’hui
    J’aimerais qu’elle prenne une seconde
    Pour me faire un signe de vie

    Si elle ne vit que dans ma tête
    Si elle n’existe que par moi
    J’aimerais que le temps s’arrête
    Et qu’elle se prenne dans mes bras

    J’aimerais qu’elle m’aime
    J’aimerais qu’elle m’aime

     


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  • Paroles : Marceau Piana       Musique : Michel Pierozzi

    J'aimerais bien me rencontrer

    Ecouter « J'AIMERAIS BIEN ME RENCONTRER »

    J’aimerais bien me rencontrer
    Pour la toute première fois
    Pouvoir un jour me dédoubler
    Entendre le son de ma voix
    Me découvrir sans crier gare
    Et me demander mon chemin
    En plein soleil sur le trottoir
    Je voudrais me serrer la main.

    Comme si je ne savais pas
    Ce que je fais ce que je suis
    Si je ne me connaissais pas
    Serais-je l’ombre d’un ami
    Aurais-je envie de me parler
    Si je me croisais dans la rue
    Me serais-je au moins remarqué
    Au milieu d’autres inconnus.

    Ne serait-ce qu’un court instant
    Je voudrais subir mon regard
    Le trouverais-je intelligent
    Me sourirais-je par hasard
    Savoir de quelle sympathie
    De quelle angoisse au fil du temps
    De quel attrait de quel mépris
    Je suis l’héritier inconscient.

    J’aimerais m’être présenté
    Par quelque voisin au grand cœur
    Pouvoir à l’aise m’observer
    Sous le nez dans un ascenseur
    Pour connaître alors mes pensées
    Je donnerais n’importe quoi
    Même si je devais y laisser
    Le peu d’espoir que j’ai en moi.


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