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Les écoutilles
Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
André nous a malheureusement quitté en août 2015 et n'a jamais entendu la version finale de cette chanson !
J’ai tant proclamé sans arrêt
Apprenant comme un perroquet
Les pensées tordues de foldingues
D’attardés et de paltoquets
Aux idées uniques et conformes
Toutes emprisonnées dans des normes
Que pour ne pas être brindezingue
J’ai décidé d’être muetParfois dans cette vie
Dans laquelle on chemine
Faut casser la routine
Fermer ses écoutillesJ’ai entendu tant de discours
Tenus par quelques imbéciles
Ridicules stupides et balourds
Vrais baratineurs siphonnés
Qui péroraient comme des débiles
Avec aplomb et fermeté
Et je les ai pris à rebours
Et j’ai décidé d’être sourdParfois dans cette vie……….
Et j’ai regardé tant d’horreurs
De génocides guerres et conquêtes
Faits par d’atroces dictateurs
Fourbes avérés ou faux prophètes
J’ai vu la faim sur cette planète
Tous ces millions d’enfants qui meurent
Et devant les êtres qui beuglent
J’ai voulu devenir aveugleParfois dans cette vie ……….
En vain j’ai cherché la senteur
De l’enivrant parfum des fleurs
Qui accompagnait mon enfance
J’ai dû respirer des odeurs
Qui puent le diesel et l’essence
Etant devenu pollueur
Et prisonnier de ce magma
J’ai voulu perdre mon odoratParfois dans cette vie……….
J’ai tellement choyé mes amis
Qu’à la fin ils se sont enfuis
J’étais maussade sombre et chagrin
Je sentais tout devenir vain
L’amitié s’était déglinguée
L’amour s’était dépassionné
Et comme la vie semblait risible
J’ai décidé d’être insensibleParfois dans cette vie
Dans laquelle on chemine
Faut casser la routine
Fermer ses écoutilles
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Commentaires
Pour ton ami André Coucharière. J'ai écris ce petit texte ce matin en sont hommage. Je lui dédis. Si tu veux la mettre en musique, tu peux. Ghis.
La grande Faucheuse
C’est la dame qui m’a réduit
En une seule fois au grand silence
Elle n’a pas prit pour me parler
De gants non plus, pour m’embarquer.
Elle ne s’est même pas excusée
De m’aborder au sot du lit
M'interdisant elle même l'action
d'Enfiler ma paire de chaussons.
Je m’appelait André
J’avais encore des choses à dire,
Mais la mort s’en ait bien moqué
Se moquant de l’artiste, des mots
Des phrases que j’ai pourtant couché
Sur des bout de papiers fripés,
Avant de m’en aller.
Je m’appelait André
La grande faucheuse est sans remord
Pour prendre possession d’une vie
Mais moi, je voulais vivre encore
Penser, écrire, j’avais envie
De connaître mes muses, mon sort,
Je ne voulais pas m’en aller.
Qui se souviendra de mes rimes
De mon prénom, de mes chansons.
Je m’appelait André
J’avais encore des choses à dire,
Mais la mort s’en ait bien moqué
Se moquant de l’artiste, des mots
Des phrases que j’ai pourtant couché
Sur des bout de papiers fripés,
Avant de m’en aller.
Je m’appelait André
Je ne pourrais jamais connaître
La mélodie de ma chanson
Cette fois, la mort était mon maître.
Pas moyen de lui faire faux bon.
Elle a appelé mon prénom
André, ton heure est arrivé,
Aucun recour' pour m'amadouer..
Ton œuvres est signées de ton nom
Je m’appelait André
J’avais encore des choses à dire,
Mais la mort s’en ait bien moqué
Se moquant de l’artiste, des mots,
Des phrases que j’ai pourtant couché
Sur des bout de papiers fripés,
Avant de m’en aller.
Je m’appelait André
Mon talent, et mes poèmes s’en sont allés
Comme orphelins de celui qui les a écrit...
Je m’appelait André
Ghislaine
Merci Ghis pour ce magnifique hommage !
Je ne sais pas si je pourrai le mettre en musique !
C'est vrai que je lui dois bien uns dernière chanson !
Tu peux la modifier si tu le désirs. Ce texte fut écris en une matinée; mais je croie que je me suis trop précipitée et il y a des maladresses. Je l'ai réécrite et te l'ai envoyé, il me semble. Peut-être la trouvera-tu plus complète et mieux ficelée ? En tous cas, tu en fais de que tu veux si tu préfères la modifier. Je te la fais cadeau pour ton ami. Nous l'aurons écrite à deux. Je ne connaissais pas ce monsieur et c'est dur de se substituer à quelqu'un dont on ne connais pas sa façon de penser, de réfléchir, de choisir ses mots, son cheminement dans ce qu'il voulait exprimer.
Voici le lien de l'autre version :
http://lamainetlaplume.eklablog.com/la-grande-faucheuse-a135448700
Amitié, mon ami Pierre-Michel. Ghislaine.
Bonsoir à toi ami musicien ,
j'aime beaucoup, c'est tout simplement excellent !
bien amicalement
claude
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Il est magnifiquement écrit ce texte, et c'est la plus part des choses que je pense. Très belle musique et l'ensemble est parfait ! Toutes mes condoléances en retard pour cet homme qui écrivait fort bien ! Et oui... L'on s'en va tous un jour ou l'autre... Reste les murs dressés par des mots de poètes que peu de gens entendent, perdu dans leur défaites, noyés dans leurs smartphones, indifférents aux autres... Ghislaine.