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La feue fille
Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Elle avait la peau sensible
J'ai les nerfs à fleur de peauLa fille à la cigarette
S'était soudain rendormie
Sa main posée sur la couette
Faillit lui coûter la vieL'étourdie ne dut sa chance
Qu'à la brûlure à ses doigts
Mais c'est la fournaise intense
Qui surtout la réveillaElle avait le coeur fragile
Je n'écoute que mon coeurLe grand lit de palissandre
Dont je m'étais entiché
N'était plus qu'un tas de cendres
Quand je revins du marchéLa fille avait beau se tordre
De douleur et minauder
J'aurais tant aimé la mordre
J'ai préféré me vengerElle avait l'humeur docile
Je change souvent d'humeurL'emmener sur la falaise
Ne parut pas compliqué
Le vertige ou un malaise
Pouvaient bien me disculperJe n'eus pas besoin d'enclume
Ni de plomb pour la lester
Plus gracile qu'une plume
La fille s'est envoléeElle avait l'âme innocente
Je souffre de vague à l'âmeDans ma chaude garçonnière
J'invitai tous mes amis
En guise de crémaillère
Ce fut moi qui me pendisLa raison de ce suicide
Ne fut pas élucidée
Si la fille était frigide
Je n'avais qu'à la brûler
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