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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Si vous pouviez me rappeler
Ceux que vous avez caressés
Votre grain de peau préféré
Vos étreintes privilégiéesDe mon esprit faites jaillir
Ce que je ne sais plus écrire
Ce qui m'a fait pleurer ou rire
Retracez-moi mes souvenirsRacontez-moi mon histoire
Soyez comme des grand-mères
Rafraîchissez ma mémoire
N'hésitez pas restez sincèresDites-moi qui j'ai oublié
Qui j'ai détesté ou aimé
Inconsciemment mis de côté
Dans un dédain d'enfant gâtéCe n'est qu'un minuscule effort
Et je vous le demande encore
Ai-je eu raison avais-je tort
Je vous promets de rester fortRacontez-moi mon histoire
Soyez comme des grand-mères
Rafraîchissez ma mémoire
N'hésitez pas restez sincèresOn a beau les interroger
Suivre leurs pleins et leurs déliés
Les attendrir les supplier
Les ouvrir et les respirerOn a beau les interroger
Suivre leurs pleins et leurs déliés
Les attendrir les supplier
Les mains ne savent pas
Les mains ne savent pas parler
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Paroles & musique : Michel Pierozzi
Au sommet de ma branche
Sur une feuille blanche
Je dessine des motsLes traces d’une histoire
Le reflet d’un miroir
Esquissent mon tableauRenaissance
Après ce long silence
Des notes sous mes doigts
Des rimes sur ma voix
Réveillent mes confidences
RenaissanceOù découvrir le thème
Noyau de ce poème
Ailleurs que dans mon cœurD’où vient cette mélodie
Qui tombe comme la pluie
Sur des jardins de fleursRenaissance
Après ce long silence
Des notes sous mes doigts
Des rimes sur ma voix
Réveillent mes confidences
RenaissanceJe ne saurai sans doute
Jamais pourquoi ma route
Est bordée de chansonsPourquoi cette musique
Souvent mélancolique
Me comble d’émotionRenaissance
Après ce long silence
Des notes sous mes doigts
Des rimes sur ma voix
Réveillent mes confidences
Renaissance
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Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi
Du fond de l'univers
Elle était apparue
Telle la messagère
D'une étoile inconnue
Et lorsque ses paupières
S'ouvraient un seul instant
Surgissait la lumière
D'un autre firmament
Elle avait les yeux verts
Pailletés d'or et d'opale
Où le monde se perd
Et les songes s'installentJe la regardais sans cesse
Immobile et muet
Était-ce la princesse
Que mes rêves cherchaientSous ses cheveux fontaine
Qui tombaient sur ses reins
Comme torsades de laine
Qui descendaient sans fin
Un corsage de lin
Recouvrait sa poitrine
On devinait ses seins
Leur velouté sublime
Et ses mains avec grâce
Remodelaient le temps
En caressant l'espace
Qui devenait vivantJe la regardais sans cesse
Immobile et muet
Était-ce la princesse
Que mes rêves cherchaientAvec l'allure altière
La cambrure de ses reins
Était souple et légère
Sous sa robe de satin
Se cachait la magie
De la source et l'écrin
D'où vient surgir la vie
Et ses jambes sans fin
Comme l'éternité
Venaient se déposer
Sur le sable doré
D'un songe inachevéL'image de cette princesse
N'était qu'allégorie
Le temps qu'elle disparaisse
Vers d'autres galaxies
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Paroles : André Coucharière Musique : Michel Pierozzi Avec la voix de Fati
La minute s'acharne
Sur l'aiguille du temps
Qui par à coup incarne
L'écoulement des ans
Que deviennent mes printemps
Et mes songes d'enfant
Des coquillages errants
Sur des sables mouvants
Ou de curieux fantasmes
Qui errent dans le vent
J'ai trop longtemps vécu
Des moments insipides
En retenant la bride
De passions révolues
Pourquoi cette cuirasse
Qui me bride et m'enlace
Peux-tu me la détruire
Et me faire enfin vivreMon espérance perdue
Je m'exilais de toi
Tu n'es pas apparue
Quand ma vie a pris froidTous mes songes sont morts
Ecrasés sous les pas
De sordides décors
Pareils à des gravats
Je vois dans mon miroir
La fin d'une histoire
Remplie de déboires
Où viennent s'imprimer
Sillons après sillons
Des rides entrelacées
Qui crevassent mon front
Prends-moi par la main
Et conduis-moi tranquille
Sur de nouveaux chemins
Où l'air qu'on respire
Est pareil au jasmin
Où tout peut refleurir
Au lever du matinMon espérance perdue
Je m'ouvre enfin à toi
Te voilà revenue
Je vais vivre je crois
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Une goutte de sang
Sur ta lèvre gercée
Quel goût a-t-il ton sang
Laisse-moi t'embrasserUne goutte de plus
Qui rejoint les rivières
Se marie aux torrents
Puis féconde les mers
Peuple les océansUne goutte d'amour
Témoin de mon émoi
Est tombée sans retour
Au plus profond de toiUne goutte de plus
Qui rejoint les rivières
Se marie aux torrents
Puis féconde les mers
Peuple les océansUne goutte de lait
Sur le bout de ton sein
L'enfant que je t'ai fait
Crie déjà il a faimUne goutte de plus
Qui rejoint les rivières
Se marie aux torrents
Puis féconde les mers
Peuple les océansUne goutte salée
A perlé sur ma joue
Tu viens de t'en aller
Sans te soucier de nousUne goutte de plus
Qui grossit les rivières
Agite les torrents
Puis déchaîne les mers
Défie les océans
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Tes cheveux semblaient gravés dans l’ébène
Tes joues et ton cou dans la porcelaine
Qui à ma place aurait pu résister longtemps à l’assaut de tes charmes
Je n’étais pas de ceux qui contemplent de loin et versent quelques larmes
Ton corps embaumait le bois de santal
Ton regard défiait l’éclat du cristal
Qui à ma place aurait pu s’empêcher d’oser te caresser la peau
Je n’étais pas de ceux qui admirent de loin ou qui tournent le dos
Ta voix susurrait des sons inconnus
Accents de passion pour cœur éperdu
Qui à ma place aurait pu être indifférent à tes appels câlins
Je n’étais pas de ceux qui écoutent de loin et passent leur chemin
Pas à pas les jours se sont embrumés
Je te voyais fuir j’étais prisonnier
Qui à ma place aurait pu ne pas avoir envie d’enchaîner tes mains
Je n’étais pas de ceux qui s’alarment de loin et font semblant de rien
Un matin soudain tu as disparu
Et sur mon chagrin la nuit est venue
Qui à ma place aurait pu se douter à quel point j’ai le mal de toi
Je suis de ceux qui tombent malades d’amour et n’en guérissent pas
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Paroles : Marceau Piana Musique : Michel Pierozzi
Ecouter « A MON VIEIL ALTER EGO »
Toi l’ancien que je vais être
Que je ne suis pas encore
Toi qui me juges peut-être
Je te conduis vers la mort
Toi que je ne connais pas
Mon dernier double vieilli
Comprends-tu ce que je suis
Et que tu n’es plus déjàC’est à toi que je m’adresse
Et c’est pour toi que j’écris
As-tu trouvé la sagesse
Es-tu cloué dans ton lit
Je ménage ta jeunesse
Du moins je fais de mon mieux
Ne me crois pas si tu veux
J’y mets toute ma tendresseToi mon écorce ridée
Je ne te décevrai pas
Je suis un peu désarmé
Mais ne me condamne pas
Par-delà mon insouciance
Tu sais bien ce qui m’attend
Mais ne sois pas impatient
Je n’ai pas ton expérienceChaque journée qui s’éteint
Nous rapproche tant et plus
Lorsque je t’aurai rejoint
Comment m’accueilleras-tu
J’essaierai de te sourire
Nous nous donnerons la main
Et sur le même chemin
Nous pourrons alors partir
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